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Le « marais mouillé »se découvre en barqueLa ville de Niort marque la limiteorientale du Marais poitevin ; à vold'oiseau, l'agglomération se situe denos jours à une bonne cinquantainede kilomètres du rivage atlantique.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le « marais mouillé »se découvre en barqueLa ville de Niort marque la limiteorientale du Marais poitevin ; à vold'oiseau, l'agglomération se situe denos jours à une bonne cinquantainede kilomètres du rivage atlantique. Ce document contient 438 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« 1 / 2 Le « marais mouillé » se découvre en barque La ville de Niort marque la limite orientale du Marais poitevin ; à vol d'oiseau, l'agglomération se situe de nos jours à une bonne cinquantaine de kilomètres du rivage atlantique.

Pourtant, au milieu du premier millé­ naire, l'océan parvenait aux portes de la cité.

Les sédiments marins, d'une part, les alluvions charriées par la Sèvre et la Vendée, l' Autize et Je Mignon, d'autre part, se sont associés pour combler progressivement tout le golfe et le transformer en un vaste marécage.

Au cours des siècles, toute la portion occidentale du marais a été progressivement asséchée et transfor­ mée en une grande étendue dégagée de polders et de prairies nues: c'est le« marais desséché».

Par opposition, on a donné le nom de ''marais mouillé» à toute la région qui, en amont, est envahie chaque année par les eaux en crue de la Sèvre et de ses affluents.

Autant le «marais dessé­ ché» est dépouillé, autant la" Venise verte'" comme on dénomme aussi le «marais mouillé>>, étale un luxe de verdure et de frondaisons.

Toute une partie du pays des «maraîchins» n'est d'ailleurs accessible qu'en bateau, en empruntant les « conches » (canaux) ; c'est le seul moyen de communication du « cabanier '" dont la ferme est perdue dans le lacis aquatique, le seul moyen aussi de faire passer les ani­ maux d'un pré à l'autre.

Les branches de multiples essences d'arbres (frê- À 20 km à l'ouest de Niort À 30 km au nord-est de La Rochelle nes, dont la plantation a fait disparaî­ tre les moustiques, peupliers, saules, aulnes ...

) se rejoignent au-dessus des chemins d'eau, lesquels délimitent de riches pâturages ou enserrent d'abon­ dantes cultures maraîchères (melons, courgettes, artichauts ...

et « mojet­ tes », délectables haricots blancs).

Coulon, Sansais, Damvix, Maillé, Arçais, tels sont les noms des villages à partir desquels vous pourrez enta­ mer votre périple nautique.

De retour sur la terre ferme, vous ne vous étonnerez pas si les menus des auber­ ges locales vous proposent des gre­ nouilles, des écrevisses et de nom­ breuses espèces de poissons (carpe, anguille, brochet, tanche ...

).

La découverte de la «Venise verte» se fait en yole, pointue à une de ses extrémités, ou en « plane)), carrée à ses deux bouts.

L'embarcation se mène à la "pelle» (rame courte) ou encore à la "pigouille" (gaffe).

~bbaye de Maillezais ----­ A la bordure nord du «marais mouillé», vous pourrez admirer les vestiges impressionnants d'une abbaye où Rabelais se réfugia quelque temps.

Subsistent encore le narthex (x( s.), deux tours carrées et Je mur nord de l'église, ainsi qu'une partie des bâtiments conventuels aménagés en musée.

On visite les réfectoires, le dortoir, la cuisine, la cave à sel. 2 / 2. »

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