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LE LIBAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 18/09/2020

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État du Proche-Orient, situé le long de la côte méditerranéenne, borné au N. et à l'E. par la Syrie, au S. par Israël ; capitale Beyrouth. • Antiquité et Moyen Âge • Le Liban sous les Ottomans • Le Liban sous mandat français • Le Liban contemporain (depuis 1946) Antiquité et Moyen Âge Le Liban a hérité de la vocation maritime et commerciale de la Phénicie. C'est sur l'actuel territoire libanais que fleurirent, à partir du IIIe millénaire av. J.-C. , les grands ports de Tyr (Sour), de Sidon (Saïda) et de Byblos (Djébaïl). Dès son origine, ce pays joua un rôle unique d'intermédiaire entre la Mésopotamie, l'Égypte et les civilisations de la Méditerranée. Les grands empires qui se succédèrent dans l'Orient ancien lui imposèrent généralement leur tutelle. La conquête d'Alexandre (333 av. J.-C.) ouvrit les régions phéniciennes à l'hellénisation. À la domination des Ptolémées d'Égypte succéda rapidement celle des Séleucides, avant de faire place à la colonisation romaine (Ier s. av. J.-C.). La conquête arabe (VIIe s.), en provoquant un ralentissement considérable du commerce méditerranéen, marqua le début de l'histoire de la montagne libanaise, où s'installèrent des communautés religieuses hétérodoxes : au N., les maronites (chrétiens) (v.), dès le VIIe s. ; au S., les Druzes (musulmans) (v.), à partir du XIe s. Le Liban devint ainsi un pays très diversifié sur le plan ethnique et religieux, mais jouit d'une relative tolérance de la part des califes de Bagdad. Contraintes à la coexistence, toutes les communautés maintenaient un fort sentiment particulariste. À la suite de la première croisade, le Nord fit partie du comté de Tripoli (1102/1288) ; le Sud, avec Beyrouth, Sidon et Tyr, appartint jusqu'en 1291 au royaume de Jérusalem. Les maronites apportèrent une aide active aux croisés qu'ils payèrent par des persécutions lorsque le Liban fut reconquis à la fin du XIIIe s. par les mamelouks égyptiens, maîtres du pays jusqu'au début du XVIe s. Le Liban sous les Ottomans En 1516, le Liban fut englobé dans l'Empire ottoman, mais l'administration turque ne s'exerça vraiment que dans les villes côtières. La montagne passa sous l'autorité de la famille druze des Maan (1544/1697), acceptée aussi bien par les maronites que par les Druzes, qui atteignit son apogée avec Fakhr ed-Din. Malgré la révolte de ce dernier contre la Porte et son exécution à Constantinople (1635), les Maan continuèrent à régner sur le pays, dans une vassalité théorique à l'égard du sultan. L'émir Ahmed ed-Din étant mort sans enfants en 1697, la dynastie fut remplacée par celle des Chéhab (1698/1841). Jusqu'au XIXe s., la montagne du Liban continua à jouir d'une autonomie de fait ; les Chéhab eurent seulement à lutter contre l'esprit d'indépendance des clans féodaux, dont le plus puissant était celui des Joumblat. À la fin du XVIIIe s., un mamelouk égyptien d'origine bosniaque, Djezzar Pacha, se rendit maître de Beyrouth et d'une partie de la côte, et chercha à étendre son influence par la terreur. C'est en partie à lui que Bachir II Chéhab dut de devenir émir (1790/1840). Celui-ci montra d'abord une extrême habileté politique : pour gagner les maronites, il feignit de se convertir au christianisme. Lors du siège d'Acre (1799), Bachir II se garda d'accepter les offres tentantes de Bonaparte. Plus tard, il commit l'erreur de se laisser impressionner par la force de l'Égypte, modernisée par Méhémet-Ali. Quand les troupes égyptiennes furent maîtresses de la Syrie (1833), Bachir II rejeta ouvertement la suzeraineté de la Porte ; mais les exactions de l'administration égyptienne au Liban ne tardèrent pas à provoquer une insurrection populaire encouragée par l'Angleterre, qui voulait briser la puissance de Méhémet-Ali. En 1840, Bachir II fut déposé et alla finir sa vie en exil. Son successeur, Bachir III, dut à son tour prendre la fuite (1841).  Au cours des années suivantes, le Liban passa sous l'administration ottomane directe. Les relations s'envenimèrent entre maronites et Druzes, ces derniers cherchant à reprendre leur ancienne suprématie : la Porte attisa ce conflit, et une explosion sanglante se produisit en 1860. Druzes de la montagne et musulmans de la côte massacrèrent les chrétiens, ce qui provoqua une intervention française (août 1860). L'ordre rétabli, la Porte, à la suite des accords de 1861 et de 1864, publia le « règlement organique », qui accordait au Mont-Liban un statut d'autonomie garanti par les grandes puissances. Dans la seconde moitié du XIXe s., la région côtière connut un vif essor économique. Beyrouth, complètement déchue vers 1850, était redevenue en 1900 l'un des principaux ports du Levant, une place financière et commerciale internationale, un centre intellectuel, avec ses collèges fondés par des jésuites français et des protestants américains. Le Liban sous mandat français Occupé par les Alliés en 1918, après l'effondrement de l'Empire ottoman, le Liban essaya de faire reconnaître son indépendance. Le patriarche maronite fut mandaté pour réclamer à la conférence de la paix la constitution d'un Grand-Liban qui se serait étendu sur toute la région côtière, de Tripoli à Sour, et aurait englobé à l'intérieur la région du mont Hermon et Baalbek. Ce Grand-Liban vit le jour dans l'été 1920, mais fut placé sous mandat français (confirmé par la SDN, juill. 1922). Bien que doté d'un Conseil représentatif (1922) et d'une Constitution (1925), le Liban sous mandat ne connut pas une réelle indépendance. Le Parlement français refusa de ratifier le traité de 1936, qui mettait fin au mandat. Après l'élimination des autorités fidèles au gouvernement de Vichy (juill. 1941), les représentants de la France libre, sous la pression britannique, proclamèrent l'indépendance de la Syrie et du Liban, puis essayèrent de maintenir en fait l'ancien régime. En août 1943, Béchara el-Khoury, chrétien maronite, et Riad Solh, musulman sunnite, s'entendirent verbalement sur des principes simples qui, sous le nom de « pacte national », régirent la vie politique pendant quelque quarante années : le pouvoir était partagé avec prééminence aux maronites, la présidence de la République leur étant réservée ; en échange de quoi, la présidence du Conseil incombait aux sunnites, et la présidence de la Chambre aux chiites. Les élections qui suivirent portèrent au pouvoir les deux artisans de cette entente. Le haut-commissaire gaulliste Jean Helleu fit alors arrêter Béchara el-Khoury et son gouvernement (nov. 1943). Sur une intervention anglaise, le comité français d'Alger dut s'incliner : le gouvernement libanais fut restauré et la fin du mandat décidée pour le 1er janv. 1944. Le Liban n'atteignit vraiment à sa pleine indépendance qu'en 1946. Le Liban contemporain (depuis 1946) Devenu une république parlementaire, le Liban, État multiconfessionnel, devait avant tout maintenir l'équilibre des forces entre chrétiens et musulmans. Carrefour commercial et financier du Proche-Orient, il devint un des pays les plus prospères et les plus libéraux de cette région, sans évidemment pouvoir se tenir complètement à l'écart des problèmes et des crises qui troublaient le monde arabe. D'une manière très générale, dès les années 1950, les chrétiens libanais, qui formaient l'essentiel de la classe commerçante et la partie la plus riche de la population, soutenaient une politique d'amitié et d'échanges actifs avec l'Occident, alors que les musulmans inclinaient plutôt vers un « neutralisme » panarabe et vers un engagement du Liban dans la lutte contre Israël. Une tendance nassérienne de gauche et quelque peu prosoviétique se constitua même autour du chef druze Kémal Joumblat.  La crise de Suez et la guerre israélo-arabe de 1956 provoquèrent un premier heurt entre ces deux courants. Accusé de mener une politique trop pro-occidentale, le président Camille Chamoun (1952/58) se trouva aux prises avec une véritable insurrection et dut faire appel à l'intervention de troupes américaines (juill. 1958). Celles-ci furent retirées après l'élection à la présidence du chef de l'armée, le général Chéhab (1958/64), sous lequel la politique libanaise s'orienta vers une prudente solidarité arabe. Le général Chéhab, ayant refusé la révision constitutionnelle qui eût permis sa réélection, fut remplacé par Charles Hélou (1964/70), auquel succéda en 1970 Soleiman Frangié. Le « pacte national » de 1943, établi sur la base du recensement de 1932 n'était plus conforme à l'évolution démographique du pays, très favorable aux musulmans. Dans chaque camp, familles et chefferies féodales s'affrontaient depuis longtemps par milices interposées. Quand arrivèrent en masse, après la guerre des Six Jours de juin 1967, les réfugiés palestiniens, armés et organisés, le nouveau rapport des forces s'accentua : face à une droite chrétienne, proisraélienne et pro-occidentale, se dressait une gauche musulmane renforcée et politiquement agressive. À partir de 1973, phalangistes chrétiens et fedayins palestiniens en venaient aux armes. En avril 1975, l'état de guerre civile était effectif, en particulier à Beyrouth, où une terrible guérilla urbaine fit rage, n'épargnant pas les civils (attentats, tirs d'embuscades, enlèvements, assassinats…). La Syrie imposa en janvier 1976 un cessez-le-feu et proposa un rééquilibrage constitutionnel des forces entre communautés ; à cette date, Beyrouth était séparée par une ligne de démarcation entre chrétiens et musulmans. La présence militaire syrienne, appelée par le pouvoir libanais, s'accrut progressivement, jusqu'à son entrée, le 15 nov., dans la capitale en ruine. Israël, de son côté, vit dans l'implosion du Liban l'occasion d'anéantir les forces militaires palestiniennes qui s'y étaient réfugiées. Franchissant la frontière en 1982 dans le cadre de l'opération « Paix pour la Galilée », ses armées imposèrent à Béchir Gemayel, président de la République nouvellement élu, un traité de paix, aussitôt dénoncé par la Syrie, qui plaçait les chrétiens libanais sous protection israélienne. En août, l'état-major palestinien et la quasi-totalité de ses 15 000 combattants devaient quitter le Liban sous la protection d'une force internationale. Mais cette invasion israélienne favorisa l'émergence des milices chiites libanaises, dont une forte minorité pro-iranienne, les Hezbollah, n'hésitait pas à recourir à la prise d'otages ou à envoyer contre l'occupant israélien des commandos suicide. Au lendemain de l'assassinat de B. Gemayel (16 sept. 1982), l'armée israélienne investit Beyrouth et laissa les milices chrétiennes perpétrer des massacres de réfugiés palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila. Amine Gemayel succéda alors à son frère (1982-1988). L'invasion israélienne ouvrit la seconde guerre civile du Liban, plus longue et plus meurtrière que la première. En 1985, l'armée israélienne se repliait vers le Sud. En 1988, les parlementaires libanais furent incapables de désigner un nouveau président ; deux gouvernements provisoires furent créés, l'un chrétien, dirigé par le général Michel Aoun, l'autre musulman, avec à sa tête Selim Hoss. En mars 1989, le général Aoun, armé par l'Irak, prit l'offensive contre l'occupant syrien. Une mission de la Ligue arabe parvint cependant à imposer le cessez-le-feu. En oct., la majorité des députés libanais d'un Parlement qui n'avait pas été renouvelé depuis 1972, réunis à Taef, en Arabie Saoudite, arrivaient à un nouveau compromis intercommunautaire : la représentation des musulmans au Parlement était réévaluée et les troupes syriennes devaient se retirer. Cet accord, aussitôt dénoncé par le général Aoun, permit l'élection du maronite R. Moawad à la présidence de la République, en nov. À peine élu, celui-ci fut assassiné et aussitôt remplacé par Elias Hraoui, maronite lui aussi.  En 1989, de nouveaux bombardements ensanglantaient Beyrouth. En oct. 1990, la milice du général Aoun fut vaincue par les troupes du président Hraoui, appuyées par l'armée syrienne. La même année, la Syrie profita de la guerre du Golfe (v.), pour renforcer son contrôle sur le Liban. En 1991, les milices furent désarmées et une paix sous surveillance syrienne s'installa. Des élections législatives se déroulèrent en août et sept. 1992, malgré leur boycott par la majorité des chrétiens, qui réclamaient le retrait préalable des troupes syriennes. Rafic Hariri, perçu comme un proche de l'Arabie Saoudite et apprécié par les Occidentaux, fut, fin 1992, nommé Premier ministre, avec pour charge de reconstruire le pays. Malgré les tentatives du gouvernement libanais pour asseoir son autorité, le pays continuait à subir une occupation israélienne au Sud (10 % du territoire libanais) et un contrôle de fait du reste du territoire par les troupes syriennes. En juill. 1993, puis en avr. 1995, le sud du pays fut le théâtre de violents affrontements entre le Hezbollah et l'armée israélienne, entraînant l'exode temporaire d'environ 500 000 personnes. En avril 1996, l'armée israélienne lança l'opération « Raisins de la colère » : bombardements aériens, maritimes et terrestres contre les bases du mouvement islamiste au sud et à l'est du pays, ainsi que dans la banlieue de Beyrouth. En politique intérieure, les élections législatives d'août-sept. 1996, boycottées par une partie du camp chrétien, virent la victoire écrasante des candidats prosyriens. En 1997 et 1998, la situation se dégrada encore au Sud. Au terme de son mandat, Elias Hraoui désigna, après consultation des autorités syriennes, Émile Lahoud, chef de l'armée, pour lui succéder en nov. 1998. Selim Hoss forma le nouveau gouvernement. Un regain de tension inaugura l'année 1999, Israël multipliant les raids aériens sur le Sud-Liban, en riposte aux attentats islamistes, l'armée gouvernementale réprimant de son côté, en janv. 2000, une insurrection sunnite. L'échec des négociations entre la Syrie et Israël conduisit, en mai 2000, au retrait unilatéral des forces israéliennes du Sud-Liban. Le Hezbollah, triomphant, s'empara immédiatement des territoires évacués, dont le gouvernement libanais refusait d'assurer la sécurité. Au mois de juin, des groupes étudiants réclamèrent le retrait de l'armée syrienne : leurs manifestations furent sévèrement réprimées. Les législatives du mois d'août virent un désaveu de la politique de S. Hoss et une nette victoire de l'opposition et de R. Hariri. En oct., au moment où les affrontements entre Israéliens et Palestiniens reprenaient, et où de nouveaux combats secouaient la frontière du Sud-Liban, Rafic Hariri revint au poste de Premier ministre. Il allait avoir à affronter une situation économique catastrophique, dans un Liban ravagé, avec une économie marquée par une croissance presque nulle, dans un pays où 45 % du budget national était englouti par le remboursement de la dette.

« LE LIBAN AU XXe SIÈCLE Le mandat français (1920-1946) entérine la création, en 1920, d’un État libanais distinct de la Syrie et doté, en 1926, d’une Constitution républicaine qui, en instituant le « communautarisme politique », lie la représentation parlementaire au poids démographique des différentes communautés religieuses (recensement de 1932).

Lors de l’indépendance proclamée le 22 novembre 1943 (départ des dernières troupes françaises en 1946), un Pacte national, non écrit, est formulé afin d’organiser concrètement le partage du pouvoir.

La répartition des charges de l’État est décidée en fonction des appartenances communautaires, ce qui encourage, au sein des forces politiques qui les représentent, immobilisme, clientélisme et corruption. Les contestations du Pacte dominent la scène intérieure et suscitent une première crise civile en 1958.

Cependant, les espoirs réformateurs suscités par le chéhabisme (Fouad Chéhab [1902-1973], président de la République, 1958-1964) sont bientôt éclipsés par la montée de la question palestinienne.

Avec les réfugiés de 1967 qui rejoignent ceux de 1948, le Liban devient la base d’opération des organisations de résistance palestiniennes, bientôt grossies des rescapés de la répression jordanienne (« Septembre noir », 1970).

La lutte armée de l’OLP (Organisation de la Palestine), dont la présence est reconnue par les accords du Caire (1969), engendre des représailles israéliennes accrues et divise désormais la classe politique libanaise.

Les chrétiens maronites conservateurs, dont les Phalanges (Kataëb), s’opposent aux « arabistes », solidaires des organisations palestiniennes. La guerre civile (1975-1991). Le pays s’enfonce, à partir de 1975, dans une guerre civile qui oppose les forces conservatrices, dominées par les maronites, au bloc formé du Mouvement national libanais (MNL), dirigé par le chef druze Kamal Joumblatt (1917-1977) - qualifié de « progressiste » -, de ses alliés musulmans frustrés par le partage communautaire et des Palestiniens.

La « guerre de deux ans » (1975-1976) débute le 13 avril 1975 par un accrochage entre Kataëb et Palestiniens.

La Syrie, qui intervient en juin 1976 à la demande de Soleiman Frangié (1910-1990, président de 1970 à 1976) et dont l’un des objectifs est d’empêcher la création d’un Liban chrétien allié d’Israël, met un terme à cette première phase de la guerre en novembre 1976.

Les affrontements entre les deux blocs se déclinent ensuite sur l’ensemble d’un territoire déchiré où s’affrontent des dizaines de milices surgies de la guerre.

Afin de réduire la résistance palestinienne, et en particulier l’OLP, Israël multiplie les interventions, entre au Sud-Liban en 1978 (opération Litani) avant d’envahir le Liban et de faire le siège de Beyrouth en juin 1982 (opération Paix en Galilée).

Le traité de paix libano-israélien (17 mai 1983), soutenu par le président Amin Gémayel (1982-1988), concentre contre lui le front de l’opposition.

Israël est contraint de se retirer en janvier 1985, mais se maintient au Sud-Liban où il affronte la guérilla du Hezbollah.

Après l’expulsion des chefs de l’OLP en 1983, les Palestiniens, éprouvés par la « guerre des camps » (1985-1988) menée par le mouvement chiite Amal allié de la Syrie, concluent une trêve en 1988.

La situation s’est donc retournée en faveur de Damas qui contrôle les deux tiers du territoire.

La « guerre de libération contre la Syrie » (mars-septembre 1989) du général chrétien Michel Aoun (1935-) est vouée à l’échec.

Le front de l’opposition réclame la fin du communautarisme et les chrétiens refusent toute. »

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