Databac

LE LÉSOTHO AU XXe SIÈCLE

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE LÉSOTHO AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 841 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.


État de l'Afrique australe, enclavé dans la République sud-africaine ; capitale Maseru. Habité par les Bochimans, puis, à partir du XVIIIe s., par des Bantous Ngonis et Sothos, l'actuel Lesotho servit de refuge, au début du XIXe s., aux Basutos (Sothos du Sud) qui, conduits par leur chef Moshoeshoe, fuyaient l'invasion des Zoulous. Menacés ensuite par l'expansion des Boers, les Basutos recherchèrent le protectorat des Britanniques. Mais leur intégration dans la colonie du Cap en 1878 suscita une rébellion qui se solda par la création, en 1884, du Basutoland, protectorat sans lien constitutionnel avec l'Afrique du Sud, qui devint indépendant le 4 oct. 1966 sous le nom de Lesotho. La tension entre le chef du gouvernement, Leabua Jonathan, et le roi Moshoeshoe II amena le souverain, en déc. 1970, à renoncer à tout pouvoir politique et à se contenter d'une fonction symbolique. En 1986, Leabua Jonathan, ouvertement hostile à l'apartheid sud-africain, fut renversé par un putsch militaire commandité par Pretoria, le roi conservant ses fonctions symboliques. En 1990, la junte remplaçait Moshoeshoe II par son fils, Letsie III, jugé plus conciliant. L'année suivante, un nouveau putsch mené par le colonel Elias Ramaena aboutit à l'organisation d'élections législatives libres en 1993. Elles furent remportées par le Basutoland Congress Party, dans l'opposition depuis 1970. Son dirigeant, Ntsu Mokhele, devint Premier ministre. S'ensuivit une période d'instabilité politique. En sept. 1998, alors que des troubles violents dévastaient la capitale, à la suite d'élections législatives contestées, l'Afrique du Sud conduisit une intervention militaire brutale pour rétablir le calme et pour protéger ses approvisionnements en eau, largement dépendants du Lesotho. Une autorité politique intérimaire, comportant des représentants de tous les partis et présidée par l'ambassadeur d'Afrique du Sud, parvint à élaborer, en déc. 1999, un accord électoral qui prévoyait des élections en mai 2000. Celles-ci furent reportées, après des désaccords sur l'organisation et le calendrier ; elles eurent finalement lieu le 25 mai 2002, permettant l'entrée au Parlement de neuf partis, dans des conditions jugées régulières par les observateurs. Le pays connaissant cependant une situation économique, sanitaire et sociale dramatique, avec 40 % de chômeurs et 10 % de la population infectée par le virus HIV (selon l'Unicef).

« Article encyclopédique LE LÉSOTHO AU XXe SIÈCLE Colonie britannique de 1871 à 1966, le royaume du Basutoland ne fut jamais incorporé à l’Afrique du Sud, dans laquelle il est totalement enclavé.

Le maintien de la monarchie a été favorisé par l’administration coloniale.

En 1952, le Basotho Congress Party (BCP) est créé par Ntsu Mokhehle et regroupe aussi bien des élites traditionnelles qu’occidentalisées.

Une scission aboutit à la création du Basotho National Party (BNP), dirigé par Leabua Jonathan, qui remporte les élections de 1965 et mène le pays à l’indépendance. Les tensions entre le roi Moeshoeshoe II et L.

Jonathan, ainsi que l’annulation des résultats des élections de 1970 remportées par le BCP ouvrent une série récurrente de crises politiques.

Des tentatives de réconciliation échouent et les révoltes de 1974 et 1979 sont brutalement réprimées. Le rapprochement de L.

Jonathan avec l’ANC (Congrès national africain, Afrique du Sud), dont le Lésotho accueille des membres en exil, est à l’origine des raids de l’armée sud-africaine et surtout du coup d’État de janvier 1986 mené par le général Justin Lekhanya.

À la faveur des changements politiques régionaux, des élections législatives sont organisées en 1993 et remportées par le BCP.

L’instabilité des forces de sécurité, le rôle du nouveau monarque Letsie III et la scission du Lesotho Congress for Democracy (LCD) d’avec le BCP alimentent la crise politique.

Le rejet par l’opposition des résultats des élections de 1998, dominées par le LCD, provoquent une insurrection à laquelle une intervention militaire régionale met un terme.

Un processus de réconciliation nationale a ensuite été engagé sous contrôle international. Sur le plan économique et monétaire, la dépendance de l’enclave, symbolisée par l’importance des migrations de travail transfrontalier, est accrue par le déclin de l’agriculture et du secteur manufacturier.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles