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Le langage nous rend-il dépendant des autres ?

Publié le 07/03/2021

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« Le langage nous rend-il dépendant des autres ? Introduction : Dès lors que l’on devient parent, une des premières missions consiste à apprendre à son enfant à parler.

Cet exemple témoigne de l’importance du langage.

Ce dernier se définit, au sens large, comme un système de communication, une faculté de parler.

Ainsi, tout au long de notre enfance, on nous apprend à nous exprimer.

Cependant, face à cette caractéristique commune, comment les individus arrivent-ils à affirmer leur personnalité ? Pouvons-nous parler de dépendance à autrui ? Quelqu’un de dépendant, s’explique par le fait qu’il n’ait pas son autonomie face à quelque chose, ou une personne.

Nous pourrions alors croire que le langage nous rend dépendant des autres car il est le fondateur de notre relation avec autrui, mais nous pouvons aussi penser que le langage est au contraire, un enrichissement et une liberté car il nous apporte beaucoup.

De ce fait, quel rôle joue le langage sur notre existence ? Comment est notre rapport aux autres par le langage ? Tout d’abord, nous étudierons le langage, et sa responsabilité dans la société. Puis nous nous pencherons sur les contraintes que ce dernier amène.

Enfin, par l’analyse d’avantages du langage, nous mettrons en évidence l’effet bénéfique de celui-ci. Partie1 : le langage : un point commun aux humains, indispensable à la société. Les êtres humains sont tous reliés par un point commun : le langage.

Mais alors, pourquoi cette pratique leur est-elle spécifique ? En quoi ce dernier joue un rôle majeur dans la société ? 1) Le langage animalier comparé à celui animalier : attention longueur Tout d’abord, nous savons qu’un animal s’exprime, par des cris, des odeurs.

Par lesquels il transmet des informations.

Prenons l’exemple de Karl Von Frisch, qui a étudié le langage des abeilles.

Il savait que certaines des abeilles « éclaireuses », communiquaient avec les autres, sur la distance, l’orientation du butin par des « danses », mais aussi qu’elles étaient capables de renseigner sur la nature des fleurs en prenant l’odeur de celles-ci.

Il s’est alors demandé, si ces signes linguistiques pouvaient s’enrichir, évoluer.

En les plaçant dans certaines situations, il en a déduit que leur langage ne permettait pas de composer de nouvelles significations.

Donc chez l’animal, le langage est plus de l’ordre de la réaction que de la réflexion.

De plus, comme l’explique Benveniste dans Problèmes de linguistique générale (I) , l’information ne mène à aucun dialogue, d’ailleurs, aucune réponse n’est attendue.

Une action l’est possiblement, néanmoins, nous ce n’est pas une réponse.

Benveniste, parle alors de « code de signaux ».

La communication étant univoque, le terme langage n’est pas à employer.

Le langage humain, au contraire, ne va pas servir qu’aux besoins vitaux.

Il permet une certaine créativité, introuvable dans ces langages animaliers.

En effet, à partir d’un message donné, nous allons en créer d’autres, et nous parlons à d’autres personnes qui nous parlent.

Ainsi, nous dialoguons.

Un émetteur va transmettre un message à un récepteur, qui pourra répondre et devenir émetteur.

Nous avons la faculté innée, de faire usage du langage.

Par exemple, avec des mots, nous pouvons faire une infinité de phrases.

De cette manière, le langage est spécifiquement humain, car aucun animal n’est capable de faire évoluer son langage, et les humains n’utilisent pas le langage qu’à des fins vitales.

L’animal exprime ce qui lui est nécessaire, il n’est pas capable d’inventer un autre moyen de communication lorsqu’il est privé du sien.

Le langage humain ne connaît donc pas d’équivalent. 2) Différents langages : le langage corporel De plus, nous savons que le langage est très relié à la pensée.

Et Freud a montré que la pensée s’exprimait par le corps.

Nous pourrions alors parler de langage corporel.

En effet, le corps humain peut, par exemple, montrer une souffrance intérieure.

C’est ce que Freud a réussi à montrer à travers. »

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