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le kor-ten, ou " moulin à prières "Dans un "

Publié le 23/05/2020

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« le kor-ten, ou “ moulin à prières ” Dans un “ pays de pasteurs et de moines, isolé du monde et si voisin du ciel ”, dont Jacques Bacot disait au début du siècle que “ l’occupation naturelle de ses habitants est la prière ”, le kor-ten, ou familièrement “ moulin à prières ”, est sans doute l’objet du rituel bouddhique le plus connu des profanes, mais aussi le meilleur compagnon du pèlerin.

On l’appelle aussi chos-kor, ce qui signifie “ tourner la doctrine ” et renvoie au premier enseignement du Bouddha, après l’éveil, qui a ainsi mis en branle la Roue de la Loi. Du plus petit au plus grand, le moulin à prières est toujours constitué d’un corps creux cylindrique, généralement de métal, gravé d’emblèmes mystiques ou de prières.

Il est traversé dans son milieu par un axe pourvu d’un manche, s’il est portable, ou de deux attaches s’il doit être fixé sur un socle : c’est notamment le cas de tous ceux qu’on place à hauteur de main, le long des murs extérieurs des sanctuaires. À l’intérieur du chos-kor se trouvent emboîtés quelques textes sacrés, ou des formules d’invocations (mantra), transcrites sur un papier ou sur un parchemin.

On fait tourner le corps du moulin dans le sens de la marche solaire, et chaque tour est l’équivalent d’une lecture des prières qui s’y trouvent incluses.

Mis en mouvement, le moulin fait entendre un léger crissement modulé au rythme déambulatoire, ce qui, d’après les fidèles, témoigne de l’envol des prières ainsi dispersées aux quatre vents.

Le moulin à prières portable est muni d’une boule au bout d’une chaînette fixée à mi-hauteur du corps métallique, et c’est le coup de poignet de celui qui le porte qui lui imprime son rythme tournoyant. De multiples matériaux peuvent être façonnés pour le corps de cet instrument singulier : du métal fruste bien sûr, mais aussi des alliages plus précieux, parfois même rehaussés de nacre, de coraux ou de turquoises.

Certains moulins à prières sont de véritables œ uvres d’art. À l’entrée des monastères, le chos-kor peut être de dimensions imposantes, protégé des intempéries par un toit, ou même installé dans une sorte de guérite avec une porte.

Un espace libre est alors ménagé tout autour, permettant au dévot d’accompagner le moulin qui tourne et dont l’extérieur est orné de mantras sacrés.

Il est alors entraîné par une ou plusieurs poignées rustiques, qui servent à pousser...

à la roue.

Dans les contrées plus verdoyantes des vallées. »

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