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LE KIRGHIZSTAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 18/09/2020

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État de l'Asie centrale dominé par les monts du Tian Shan et de l'Altaï, entre le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et la Chine ; capitale Bichkek (ex-Frounze). Le territoire de l'actuelle Kirghizie, occupé par les Kirghizes depuis le XVe s., passa sous l'autorité de la Russie lorsque celle-ci annexa le khanat ouzbek de Khokand (1876). Territoire autonome (1924/26), puis république autonome (1926/36), le pays fut érigé en république fédérée de l'URSS en 1936. Le 31 août 1991, le pays accéda à l'indépendance sous le nom de Kirghizstan et Askar Akaïev fut élu président. Réélu en 1995, il renforça son pouvoir en réformant la Constitution (1996) pour diminuer le pouvoir du Premier ministre ; il musela aussi l'opposition. Sur le plan diplomatique, le Kirghizstan est entré dans la Communauté des Étas indépendants (CEI) en déc. 1991 et a signé le traité de sécurité collective de Tachkent (1992). Le Kirghizstan, la Russie et le Kazakhstan ont conclu en 1996 un accord qui doit permettre à terme une intégration politique et économique. L'accord avec l'Ouzbékistan (2001) a permis de lever en partie les contentieux frontaliers entre les deux États. Toutefois, à la fin du XXe s., alors que les richesses minières et l'agriculture fournissaient toujours l'essentiel des revenus, le pays connaissait une situation économique difficile favorisant le développement d'une économie parallèle.

« Article encyclopédique LE KIRGHIZSTAN AU XXe SIÈCLE En Asie centrale, les Kirghizes supportèrent successivement le joug des Mongols, des Kalmouks, des Chinois, des Russes et des Kazakhs.

Ils ne sont formellement incorporés à l’Empire russe qu’en 1876, qui les dénomme « Kirghizes noirs » (ou Kara-Kirghizes) pour les distinguer des Kazakhs, alors appelés « Kirghizes ».

La colonisation slave des terres agricoles est brutale et suscite une révolte en 1916, durement réprimée.

De nombreux Kirghizes se réfugient en Chine voisine. Dans la guerre civile qui suit la révolution russe de 1917, certains éléments de l’Armée blanche antibolchevique s’allient à des groupes armés locaux, les Basmatchis, qui mènent une révolte musulmane.

La Kirghizie est incluse de 1919 jusqu’en 1924 avec le Turkestan dans la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR).

Puis est créé en 1925 l’oblast (région) autonome kara-kirghize au sein de la RSFSR, distinguant les Kirghizes des Kazakhs.

En février 1926, l’oblast est transformé en République socialiste soviétique autonome (RSSA).

Le 5 décembre 1936, est créée une République socialiste soviétique (RSS) kirghize, pleinement membre de l’Union soviétique. Entreprise dès les années 1920, la soviétisation se réalise sous couvert d’alphabétisation et de « progrès social » ; une langue littéraire standardisée en caractères cyrilliques est imposée.

Ce processus contribue à déstabiliser le mode de vie nomade des Kirghizes.

Le partage des terres et la réforme foncière commencée en 1920-1921 et parachevée en 1927-1928 sont suivis de la collectivisation agraire forcée.

Les révoltes se multiplient.

Aussi les dirigeants du Parti communiste de la république tentent-ils d’accroître le rôle des Kirghizes dans le gouvernement et dans la vie publique.

Mais, soupçonnés de « national-communisme » par Staline, ils sont chassés du Parti, puis emprisonnés à la fin des années 1930. Les tensions nationales avec le pouvoir central réapparaissent après 1945.

La grande campagne antireligieuse, de 1956 à 1964, ferme et détruit la plupart des lieux saints d’Och.

Après la mort de Staline, en 1953, les intellectuels musulmans se tournent vers leur passé national dans l’espoir d’y retrouver des convictions plus familières.

La recherche d’un héritage perdu se substitue ainsi à l’idéologie tiers-mondiste vacillante du marxisme-léninisme. Kristian FEIGELSON Les années post-indépendance. L’indépendance est proclamée le 31 août 1991.

Lors des élections présidentielles du 15 octobre 1991, Askar Akaïev (1944-), président de l’Académie des sciences, est élu président de la République.

Il est le seul dans les républiques musulmanes de l’ex-URSS à ne pas avoir été premier secrétaire du Parti communiste.

Cette particularité donne au Kirghizstan l’image d’un pays démocratique.

Pourtant, A.

Akaïev procède lui aussi à une concentration progressive du pouvoir et à l’élimination politique de ses rivaux, comme Félix Kulov, ancien maire de la capitale Bichkek… Les élections législatives de février 2000 sont déclarées non démocratiques par l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe).. »

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