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Le journaliste doit-il trier l'information ?

Publié le 09/12/2021

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- L'invention de l'imprimerie, le développement de la presse, puis surtout, au XXe siècle, l'apparition de la radio, de la télévision, de la télématique, permettent de diffuser une masse d'informations de plus en plus importante. - Selon Bernard Voyenne dans L'Information aujourd'hui, cette inflation qui succède à la pénurie d'autrefois ne peut satisfaire la demande du public, surtout qualitative. Selon lui, le rôle des professionnels de la communication est de trier les nouvelles. Mais leur fonction se limite-t-elle à cette simple opération ? - D'où les axes suivants : I. Le rôle des journalistes consiste à trier les informations II. Les autres fonctions des journalistes

« Introduction - L'invention de l'imprimerie, le développement de la presse, puis surtout, au XXe siècle, l'apparition de la radio, de latélévision, de la télématique, permettent de diffuser une masse d'informations de plus en plus importante.- Selon Bernard Voyenne dans L'Information aujourd'hui, cette inflation qui succède à la pénurie d'autrefois ne peutsatisfaire la demande du public, surtout qualitative.

Selon lui, le rôle des professionnels de la communication est detrier les nouvelles.

Mais leur fonction se limite-t-elle à cette simple opération ? - D'où les axes suivants :I.

Le rôle des journalistes consiste à trier les informationsII.

Les autres fonctions des journalistes I.

Le rôle des journalistes consiste à trier les informations A.

La nécessité de trier 1.

L'abondance des informations - Des agences, comme l'AFP (Agence France Presse), Reuter pour la Grande-Bretagne, l'Associated Press et UnitedPress International pour les États-Unis, l'Agence Tass en URSS fournissent continuellement aux journalistes lesnouvelles du monde entier.Ex.

: l'AFP possède 112 bureaux chargés de recueillir les informations dans de nombreux pays.Ex.

: l'Associated Press transmet 17 millions de mots par jour.Or ces organismes opèrent déjà un tri dans toutes les nouvel-- les possibles ! Cette première élimination faite, lesjournalistes ont encore à choisir parmi toutes ces données.- Il en est de même pour les autres sources d'information.

Le journaliste littéraire qui tient une rubrique sur lesnouveautés se trouvait en 1987 face à une production française annuelle de 4 650 titres.

Ses capacités de lecturepropres ne peuvent suffire !- Certaines sources sont plus sûres que d'autres : le journaliste doit comparer la véracité d'une information reçuepar coup de téléphone anonyme à celle fournie par les agences, qui ont une déontologie.

Il faut choisir entre larumeur et la fiabilité.Ex.

: lors du changement de régime en Roumanie, fin décembre 1989, des informations fantaisistes ont couru sur lescharniers de Timisoara, parfois reprises sans précaution par les médias.2.

L'abondance des supports de l'information- Au XXe siècle, la presse, la radio, la télévision, la télématique rivalisent pour présenter l'information.

A l'intérieur deces catégories, il faut compter 15 300 journaux, des dizaines de stations de radio, six chaînes télévisées, desservices de minitel pléthoriques...

Tous ne peuvent diffuser toute l'information pour tout le monde.

Les journalistesdoivent donc se spécialiser. B.

D'où une triple opération de tri 1.

Généralistes et spécialistes- Les généralistes offrent une gamme de nouvelles variées mais importantes.v Ex.

: le quotidien Le Monde offre en une quarantaine de pages l'actualité politique, économique, sociale, culturelleet sportive essentielle.Ex.

: le journal de 20 h sur les chaînes de télévision présente en trente minutes les titres importants du jour.- Les spécialistes.Ex.

: des organes d'information s'intéressent aux activités régionales {Le Méridional, Le Courrier Picard...

pour lapresse ; le journal de FR3 ; les radios locales).Ex.

: les hebdomadaires consacrés aux loisirs (Le chasseur français), à la musique (Paroles et Musiques), au cinéma(Ca-hiers du cinéma).Ex.

: les revues professionnelles, comme Tonus pour les médecins.- Les médias mélangent souvent les deux types d'information.Ex.

: les chaînes de télévision, à côté des journaux télévisés généralistes, offrent des émissions thématiques plusprécises sur un aspect de l'actualité (Ex Libris sur TF1 pour l'actualité littéraire, Stade 2 sur Antenne 2 pour lesport...). 2.

La hiérarchisation des informationsLe journaliste doit choisir entre ce qui est important et ce qui est négligeable.

De plus, parmi les nouvelles retenuespour être diffusées, il opère un classement supplémentaire :Ex.

: les plus intéressantes seront mises en valeur en première page de quotidien ou au début du journal télévisé.Ex.

: la station de radio France-Infos, qui se consacre entièrement à l'information, diffuse des bulletins réguliers tousles quarts d'heure sur les principaux titres, en alternance avec des reportages sur les titres secondaires. 3.

Le choix selon le public du médiaEx.

: les émissions de la semaine mises en valeur par le magazine Télé Sept Jours, qui s'adresse à un publicpopulaire, ne seront pas les mêmes que celles de Télérama, destiné à des spectateurs plus exigeants.Ex.

: les lecteurs du Monde ne s'intéressent pas aux mêmes sujets que ceux du journal à scandales Minute.

Les faitsdivers prendront peu de place dans le premier, et envahiront le second.Transition : le tri est une fonction importante dans la profession de journaliste.

Mais le rôle de ce dernier ne saurait. »

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