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Le jeu de l'amour et du hasard, Acte II, scène 12 - Marivaux

Publié le 16/05/2020

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« Le jeu de l'amour et du hasard, Acte II, scène 12 - Marivaux Cette scène nous rapproche de la fin puisque Dorante révèle son identité. I.

L'aspect dramatique du texte A.

L'aspect dramatique On notera que cette scène s'ouvre sur un monologue (réplique 1), alors que c'est un dialogue.

On dira même une intervention angoissée de la part de Silvia « Ah que j'ai le cœur serré ».

Le mot cœur renvoyant effectivementau secret de l'âme de Silvia.

On pourra aussi noter que « serré » est la définition exacte de l'angoisse.

On souligneraaussi à la réplique 1 « Je ne sais ce qui se mêle à l'embarras où je me trouve », le « je ne sais » exprime le désarroiet la détresse de Silvia et l'ignorance où elle se trouve des secrets de son amour.

« Je ne sais pas » montrel'incompréhension où se trouve Silvia à l'égard d'elle-même.

On soulignera que c'est le comble de la détresse que dene pas comprendre au moment où l'on explore son intériorité.

Le vocabulaire « embarras », « affligée », « défiée »traduit chez Silvia une extrême solitude.

Une solitude face aux événements mais aussi face aux autres « défier »,« je ne suis contente de personne ».

Cette extrême solitude est renforcée par l'occurrence de la première personnedu singulier « j'ai le cœur serré », « je ne sais », « je me trouve », « je me défie », « je ne suis», « je ne le suispas ». On peut dire dans cette scène, que Silvia est seul contre tous.

On ajoutera par ailleurs qu'elle est si seule, qu'elle semble vouloir sortir de la situation « cette aventure m'afflige », nous rappelle « le souvenir de tout ceci mefera bien rire un jour » (Acte II, scène 9).

Silvia à la réplique 1, ligne 2, trouve cette aventure affligeante, ce quinous rappelle la sentence qu'elle avait prononcé dans la scène 9 « le souvenir de tout ceci me fera bien rire unjour » et qui montre chez Silvia, son effort pour se distancer de la situation [Acte II, scène 9, « Faut que je parteou que ma tête me tourne », montre qu'à chaque instant que les personnages sont dépassé par des situation qu'ilsne maîtrisent pas, cherchent à partir].

Le comble de la solitude chez Silvia est qu'elle n'est pas contente d'ellemême « je ne le suis pas de moi-même ».

Elle n'est maître ni de la situation, ni d'elle-même, ni des autres. Une parole et un amour qu'on se refuse à dire.

Réplique 12 « je n'ai pu me défendre de t'aimer », le verbe « défendre sous-entend une idée de lutte, d'un combat de se défendre.

Réplique 1 montre un climat de lutte chezSilvia.

Le « je ne sais pas » de Silvia à la réplique 1, explicite à l'idée que la parole fait défaut, qu'un éclaircissementmanque.

C'est cette confusion qui crée son malaise.

Ce « je ne sais pas » explique le « je ne suis contente », deuxlignes plus loin. B.

L'accélération du rythme dramatique La scène commence par une longue réplique de quatre ligne, mais on observe que les réplique vont s'abréger et s'atténuer très rapidement.

Les héros vont être pris dans le temps de l'urgence, de l'imminence.

Réplique 4 « J'aià te parler pour la dernière fois » (Dorante), cette obligation, cette nécessité du rapprochement est immédiatementcontredite, placé sous le signe de la séparation.

Notons que cet scène révèlent un caractère de gravité dramatiquemais cet aspect se trouve souligner par les acteurs eux-mêmes, Dorante : « Ah ! Lisette ». L'instant, ici, le maintenant de la scène est désigné par Dorante comme l'instant défini. Nous sommes placés sous le temps de l'urgence, de l'imminence comme le montre les périphrase « tu vas juger » (réplique 16), « tu vas voir » (réplique 6), « je vais dire » ‘réplique 6).

On peut noter d'ailleurs que ces. »

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