Le Japon dans l'Asie de l'Est et du Sud-Est

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« AVANT DE COMMENCER • Comment lire le sujet ? De quel espace géographique est-il question ? Faut-il élaigir le sujet à un espace également économique ? • Quelles notions attend-on de vous ? Délocalisation, NPI, Centre, périphérie, Dragons, Tigres, pays-ateliers, multinationales. RÉPONDRE AUX QUESTIONS Commentaire ? Doc. 1 : À quels espaces économiques appartiennent les différents pays cités ? À quoi correspondent les chiffres en caractères gras ? ? Doc. 2 : Quelles sont les idées importantes mises en évidence dans chaque paragraphe ? Les délocalisations japonaises en Asie du Sud-Est s'expliquent par le coût de la main-d'œuvre inférieur à celui du Japon. Les industriels nippons recherchent les coûts de fabrication les moins élevés. Les délocalisations s'effectuent en cercles concentriques à partir du Japon. Elles s'effectuent par étapes de périphérisation successive en fonction des coûts de main-d'œuvre les plus bas. La première étape consiste en délocalisations dans une première ceinture constituée par les NPIA comme Singapour et Taiwan où le coût horaire de la main-d'œuvre est deux fois moins élevé qu'au Japon (55 % moins cher). La deuxième étape voit les entreprises s'installer dans la seconde périphérie constituée par les autres pays membres de l'ASEAN comme la Thaïlande, les Philippines et la Chine, où le coût de main-d'œuvre est encore plus bas (soit aux Philippines le l/5e du coût horaire pratiqué à Singapour). La troisième phase de délocalisations se situe en Indochine et dans le subcontinent indien (Viêt-nam, Inde) encore moins élevé (le coût horaire de la main-d'œuvre au Viêt-nam représente un peu plus du tiers, 37,5 %, de celui pratiqué aux Philippines). Question 2 : Doc. 2 Les moyens de pénétration japonaise en Asie du Sud-Est consistent en vente de licences (Taiwan), en investissements directs (Thaïlande), en points d'appui ou « niches » sous forme d'entreprises locales (Malaisie) afin de mener à bien les stratégies japonaises à partir de l'autre pôle périphérique qu'est Singapour. Les entreprises japonaises délocalisées dans ces pays produisent pour les marchés des pays développés (Etats-Unis). La demande des « pays-ateliers » est double : ils souhaitent qu'en cas de fléchissement de ces marchés, le Japon ne reste pas un acheteur marginal mais qu'il absorbe leurs productions (textiles de Thaïlande, contreplaqués d'Indonésie) ...»