Databac

LE HONDURAS AU XXe SIÈCLE

Publié le 16/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE HONDURAS AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 745 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« LE HONDURAS AU XXe SIÈCLE À partir de 1876, une série de réformes libérales permit de consolider la formation de l’État hondurien après la période d’anarchie qui succéda à l’échec de la Fédération centraméricaine en 1839.

Au xxe siècle, la vie politique est marquée par l’hégémonie de deux grandes formations : le Parti libéral et le Parti national, guère différenciés sur le plan idéologique, ainsi que par le poids de l’armée. Aux exportations traditionnelles, de minerais et de viande, est venu s’ajouter à la fin du xixe siècle un produit bientôt hégémonique qui allait jouer un rôle central dans la vie économique et politique du pays, justifiant le qualificatif de « république bananière » et les constantes interventions des États-Unis en défense des intérêts d’entreprises comme la United Fruit qui possèdent vers 1910 80 % de la surface de plantation du pays.

La guerre civile de 1924, déclenchée quand le président sortant Rafael López Gutiérrez, en l’absence de majorité absolue permettant de désigner son successeur légitime, se proclame dictateur, est le prétexte d’une de ces interventions, qui voit les Marines entrer à Tegucigalpa.

L’essor de la monoculture bananière donne naissance à un mouvement syndical fort dont les grèves, à la suite de la crise de 1929 et de la crise des exportations, sont durement réprimées par l’armée en 1932.

Le « caudillo » Tiburcio Carías Andino se maintient au pouvoir de 1933 à 1948 à coups de réélections frauduleuses et de répression sanglante, comme l’illustre le massacre du 6 juillet 1944 à San Pedro Sula.

Il est remplacé par l’un de ses partisans, Juan Manuel Gálvez (1949-1954), dont le régime, né d’élections auxquelles aucun parti n’accepte de participer, doit affronter la plus grande grève de travailleurs agricoles de l’histoire centraméricaine en 1954.

C’est la même année que se prépare depuis le territoire hondurien le renversement du régime nationaliste guatémaltèque de Jacobo Arbenz, à l’instigation de Washington qui agite le fantasme de la menace communiste.

Cette même ambiance idéologique suscite la « droitisation » puis le renversement du régime constitutionnel de Ramón Villeda Morales (1957-1963), remplacé par la dictature militaire du colonel Oswaldo López Arellano, qui gouverne de 1963 à 1975, à l’exception d’une courte parenthèse en 1972, après la défaite du Honduras dans un bref conflit contre le Salvador (1969).

Les années 1980 sont marquées par le renforcement de la présence militaire des États-Unis, qui font du Honduras une plate-forme de lutte contre le régime sandiniste nicaraguayen et la guérilla salvadorienne.

La fin de la Guerre froide et des conflits centraméricains permettent de consolider le régime démocratique réinstauré depuis 1982 et de desserrer partiellement l’emprise des militaires sur la vie publique.

Mais les graves inégalités sociales, la dureté des politiques d’ajustement structurel néo-libéral et la persistance de frictions régionales, comme le conflit existant à propos des eaux territoriales avec le Nicaragua, sont porteurs de problèmes de gouvernabilité et de possibles rechutes dans l’autoritarisme.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles