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LE GUYANA AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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État de l'Amérique du Sud, issu de l'ancienne Guyane britannique, compris entre le Venezuela, le Brésil et le Surinam ; capitale Georgetown. 420 000 hab. en 1950 ; 730 000 hab. en 1975 ; 800 000 hab. en 2003. D'abord possession hollandaise, cette partie de la Guyane fut occupée par les Anglais en 1796 et cédée à l'Angleterre en 1814, les Pays-Bas conservant le territoire du Surinam. Colonie de la Couronne en 1831, elle obtint un statut d'autonomie en 1953. Mais les premières élections ayant été remportées par le parti progressiste du peuple (PPP) de Cheddi Jagan, qui était suspect de tendances communistes, Londres suspendit la Constitution locale jusqu'en 1957. Revenu au pouvoir, le PPP se scinda pour des raisons raciales, les Noirs rejoignant le Congrès national du peuple de Forbes Burnham. Ce dernier accéda au pouvoir en 1964, obtint l'indépendance complète de la Guyana en mai 1966 et proclama la république en févr. 1970 (la Guyana restait membre du Commonwealth). Forbes Burnham put imposer sa présidence autoritaire, confirmée par les élections législatives du 15 déc. 1980, mais il ne put poser les bases d'un développement économique satisfaisant. Le 6 août 1985, F. Burnham décédait et était remplacé par D. Hoyte, son Premier ministre. Le gouvernement mit en place, sous l'égide du FMI, un sévère plan de redressement : dévaluation de la monnaie et gel des salaires. L'aggravation des conditions de vie et la restriction des libertés provoquèrent de violentes manifestations. L'Assemblée fut dissoute en sept. 1992 et le PPP triompha aux élections législatives ; son dirigeant, Cheddi Jagan, élu président pour un mandat de cinq ans, en oct. 1992, décida d'assouplir les mesures du FMI. En 1994, la Guyana signa avec le FMI un programme d'ajustement structurel de l'économie. À la fin des années 1990, l'or, la bauxite, le sucre, le riz et le bois restaient les principales ressources du pays. La mort du président Cheddi Jagan, en mars 1997, provoqua de nouvelles élections en déc. 1997, que remporta son épouse Janet Jagan, candidate du PPP. Un accord fut conclu entre le PPP, bastion de la communauté indienne majoritaire, et le Congrès national du peuple (PNC), parti afro-guyanais, pour l'établissement d'une réforme constitutionnelle. Il tourna court et des émeutes éclatèrent en juin 1998. Les tensions entre Indiens et Afro-guyanais, malgré une trêve obtenue en juill. 1998 par la Communauté des Caraïbes (CARICOM), se poursuivirent et de graves violences entre les deux communautés paralysèrent le pays en mai et juin 1999. À la suite de la démission, pour raisons de santé, de Janet Jagan, le ministre des Finances Bharrat Jagdeo devint président par intérim en août 1999. Il remit en chantier la modification de la Constitution en vue des élections générales de 2001. L'été 2000 fut marqué par des incidents frontaliers avec le Surinam, en particulier dans les zones pétrolifères.

« LE GUYANA AU XXe SIÈCLE Considéré depuis le xixe siècle comme une plantation de canne à sucre géante appartenant à la compagnie britannique Booker, ce pays d’Amérique du Sud est limitrophe du Vénézuela, du Brésil et du Suriname.

Vaste mais peu peuplé, il connaît, en 1953, étant encore colonie britannique, un des premiers gouvernements marxistes librement élu dans l’histoire.

Mais l’administration, dirigée par Cheddi Jagan, leader charismatique de la communauté hindoue, est renversée au bout de quatre mois par des troupes britanniques débarquées et appuyées par les États-Unis.

On est alors en pleine Guerre froide.

C.

Jagan, grand défenseur d’une identité postcoloniale de la Caraïbe, revient au pouvoir par les urnes en 1957, mais est évincé en 1964 par les man œuvres du leader des Afro-Guyanais, Forbes Burnham (1923-1985), notoirement aidé par la CIA (Central Intelligence Agency) américaine.

F.

Burnham est Premier ministre à l’indépendance (1966) et commence un règne faisant référence dans la région et dans le tiers monde, procédant à des nationalisations et défendant des thèses combatives.

Mais le régime est de plus en plus gagné par la corruption et l’autoritarisme.

Il se maintient au pouvoir par des fraudes électorales.

Finie la Guerre froide, C.

Jagan triomphe aux élections de 1992 et, converti social-démocrate, gouverne jusqu’à sa mort.

Sa veuve Janet (1920-) lui succède en 1997.

En 1999, Bharrat Jagdeo (1964-) qui était considéré comme dauphin, est devenu à son tour président à l’âge de trente-cinq ans.

Les relations entre les deux grandes communautés ethniques, dont la tension avait été entretenue par les colonisateurs, se sont détériorées dans les dernières années du siècle.. »

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