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LE GRAND CONDÉ(1621-1686) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LE GRAND CONDÉ (1621-1686) Tout semble sourire, au sortir de l'adolescence, à Louis II de Bourbon, prince de Condé, encore simple duc d'Enghien :la naissance, la fortune, un mariage avec Claire-Clémence de Maillé-Brézé et de remarquables dons militaires.

A l'âge de vingt-deuxans -il est né le 8 septembre 1621, à Paris-, en pleine guerre de Trente Ans, lejeune prince remporte sur les Espagnols l'éclatante victoire de Rocroi.

Au cours des années suivantes, il accumule les succès, battant les Impériaux à Nordlingen, s'emparant de Dunkerque en 1646 et remportant, en 1648, à Lens, sur les Espagnols, une nouvelle victoire qui contribue à la signature des traités de Westphalie avec l'Empire.

Le prince de Condé va alors se trouver mêlé à la Fronde.

En dépit du mépris qu'il nourrit envers Mazarin, le prestigieux capitaine accepte de servir la monarchie et contribue à réduire la Fronde parlementaire.

Mais, bientôt, Condé complote avec les grands, désireux de recouvrer leurs privilèges :son frère,le prince de Conti, les Vendôme, les Longueville, le cardinal de Retz ...

Un internement au château de Vincennes, ordonné par Mazarin, l'amène à franchir le pas décisif.

Condé prend la tête de la Fronde des princes.

Il marche sur Paris.

Mais, sous les murs de la capitale, son armée est battue par celle de Turenne, demeuré fidèle au roi, et n'échappe à la destruction que par le feu des canons de la Bastille com­ mandé par la Grande Mademoiselle.

A Paris, Condé se révèle piètre politique.

Il ne tarde pas à se faire chasser par les bourgeois de la ville, excédés de sa tyrannie.

Par un geste touchant à la trahison, Condé se met au service de l'Espagne, encouragée à poursuivre la lutte contre une France déchirée par la guerre civile.

A la tête des troupes espagnoles, il remporte sur ses compatriotes les victoires de Valenciennes et de Cambrai.

Au traité des Pyrénées, qui met fin à la guerre en 1659, Condé, qui a été condamné à mort par Mazarin, reçoit son pardon de Louis XIV.

Au cours des guerres de Dévolution et de Hollan­ de, il confirme encore sa réputation de grand chef militaire en s'emparant de la Franche-Comté en trois semaines, en battant le prince d'Orange à Seneffe (1674) et en dégageant l'Alsace.

Après ces derniers exploits, Condé, vieilli, perclus de goutte, se retire dans son château de Chantilly, où il reçoit tous les grands écrivains de son temps.

Il meurt à Fontaine­ bleau.

le Il décembre 1686.

«Je viens de perdre le plus grand homme de mon royaume>>, déclare alors Louis XIV.

Sur l'ordre du roi, Bossuet prononce le 10 mars 1687, à Notre-Dame de Paris, une de ses plus belles oraisons funèbres sur le «prince admiré de tout l'univers». 2 / 2. »

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