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LE GHANA AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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Ancien État africain du Soudan occidental, le premier des grands empires de l'Afrique noire au Moyen Âge, qui s'étendait du moyen Sénégal à la région de l'actuelle Tombouctou. Au XIe s., sa capitale, appelée Koumbi ou Ghana, se trouvait dans le sud de la Mauritanie actuelle, à Koumbi Saleh. Le royaume de Ghana devait sa prospérité à l'exportation de l'or soudanais vers l'Afrique du Nord par les pistes sahariennes. Il aurait été fondé au IVe s. de notre ère par des Berbères, qui établirent leur domination sur les Soninkés, ancêtres des Sarakolés actuels. À la fin du VIIIe s., un Soninké, connu sous le nom de Kaya Magan Sissé (« le maître de l'or »), renversa la dynastie berbère. L'apogée du Ghana se situe aux Xe et XIe s. : à cette époque le voyageur arabe el-Bakri visita le pays (vers 1067/68), et il laissa des descriptions émerveillées de la richesse et du faste des souverains ghanéens. L'État, qui constituait une fédération de royaumes, s'était peu à peu centralisé ; le roi concentrait tous les pouvoirs religieux, militaires et judiciaires. Resté païen, le royaume de Ghana était de plus en plus encerclé par l'islam, lequel avait conquis les Berbères et les Toucouleurs. Le Ghana s'écroula après la prise de sa capitale Koumbi par les Almoravides, en 1076 ; les Soninkés furent convertis de force à l'islam. Les Almoravides se désintéressèrent rapidement de l'Afrique noire pour se tourner vers le Maghreb et la Méditerranée, mais les anciens vassaux du Ghana avaient eu le temps de reprendre leur indépendance. Le plus puissant des royaumes qui émergèrent de l'ancien Ghana fut celui de Sosso (XIIe/XIIIe s.), qui continua la résistance à l'islam ; mais il s'effondra en 1235, à la bataille de Kirina, sous les coups de Soundiate Keita, fondateur de l'empire du Mali (v.).

« LE GHANA AU XXe SIÈCLE En 1901, les Britanniques dévoilent explicitement qu’ils entendent faire de la Gold Coast, en Afrique de l’Ouest, sur le golfe de Guinée, qu’ils occupent plus ou moins, une colonie de l’empire.

Au cours de cette même année, la Couronne décapite définitivement le royaume ashanti, qui jusqu’alors contestait sa suprématie sur les territoires du sud côtier, liés à elle par des traités d’amitié pour le moins ambigus depuis la troisième décennie du xixe siècle. Les Britanniques commencent l’exploitation industrielle du territoire.

Des chemins de fer permettant l’exportation de l’or du pays ashanti sont construits. Dès les années 1920, la Gold Coast devient première productrice de cacao au monde.

Elle exporte aussi du manganèse, de la bauxite et du diamant.

Elle devient la colonie africaine la plus prospère. En août 1947, le premier parti politique local, plutôt modéré, l’United Gold Coast Convention (UGCC), est créé par le Dr John B.

Danquah (1895-1965).

Deux ans plus tard, le Dr Kwame Nkrumah fonde un parti plus radical, le Convention People’s Party (CPP), dont le slogan est « Self government now », « L’autonomie politique tout de suite ». L'indépendance est proclamée le 6 mars 1957.

K.

Nkrumah devient Premier ministre du pays qu’il baptise « Ghana », puis président de la République le 1er juillet 1960.

Il se lance dans une politique ambitieuse de grands travaux et de démocratisation de l’éducation, et appelle à l’unité africaine (panafricanisme) à travers ses ouvrages.

On observe cependant un glissement vers un certain autoritarisme.

Le 25 février 1966, il est renversé par un coup d’État.

Il s’ensuit une longue période d’instabilité politique et de banqueroute - en 1976, sous le régime du colonel Ignatius Kutu Acheampong (1972-1978), l’inflation est galopante.

Pendant quinze ans, six gouvernements se succèdent au rythme de putsches de plus en plus fréquents. Après un premier coup d’État, en juin 1979, à la suite duquel il remet le pouvoir aux civils, le capitaine d’aviation Jerry John Rawlings (1947-) récidive en décembre 1981, avec l’intention de s’installer.

Après quelques années de discours « gauchistes », sous la tutelle de la Libye de Mouammar Kadhafi, il se convertit aux idées des institutions financières internationales.

De 1983 à 1990, le Ghana connaît la plus forte croissance d’Afrique subsaharienne. L’inflation est maîtrisée et l’aide internationale afflue. À la fin du xxe siècle, la baisse des cours de l’or et du cacao favorise la chute du cedi, la monnaie nationale.

Les mesures d’austérité prescrites par le Fonds monétaire international (FMI) sont mal perçues par la population.

Le 7 décembre 2000, le Ghana allait connaître ses troisièmes élections générales pluralistes depuis la réintroduction du multipartisme en 1992.

La Constitution interdisait à Jerry Rawlings de se présenter une fois de plus.

Pour la première fois, le pays pouvait connaître une alternance démocratique.. »

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