Databac

Le général Jean-Victor MoreauUn rival de Bonaparte.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le général Jean-Victor MoreauUn rival de Bonaparte. Ce document contient 459 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le général Jean-Victor Moreau Un rival de Bonaparte «Un faible », dira de lui l'exilé de Sainte ­ Hélène .

Ce «faible » a pourtant accumu­ lé les victoires .

Général de brigade à 30 ans, Jean-Victor Moreau , né à Morlaix le 14 février 1763, est réputé pour ses dons de tacticien .

Il contribue à la con ­ quête de la Hollande, menée par Piche­ gru, puis reçoit en 1 796 le commande ­ ment de l'armée Rhin-et -Moselle avec ordre de marcher sur Vienne .

Il bat les Autrichiens , mais les revers subis par Jourdan le forcent à opérer à travers la Forêt -Noire une retraite qui deviendra fameuse.

L'année suivante , il reprend Je fort de Kehl et se voit arrêté dans se s succès par les préliminaires de paix de Leoben.

Par amitié pour Pichegru , il tarde à transmettre au Directoire des dossiers compromettants pour son an­ cien chef (alors en tractations avec les Bourbons ) et tombe en disgrâce .

Mais le pays , menacé par la seconde coalition, a besoin de défenseurs et, en 1799 , Moreau est envoyé combattre les Austro -Russes en Italie .

Après la mort de Joubert , tué à No vi, il exécute de nouveau une retraite savante pour sau­ v er son armée .

Rentré en France , il aide Bonaparte au 18-Brumaire et reçoit , en 1800 , le commandement de l'armée du Rhin .

Après plusieurs combats heureux, il écrase l'archiduc Jean à Hohenlinden et fonce sur Vienne .

De nouveau , il est arrêté dans son élan par la paix de Lunéville .

Revenu en France, il tient table ouverte dans son hôtel de la rue d'Anjou et en son château de Grosbois.

Sa popularité déplaît à Bonaparte qui semble jaloux 1763-1813 des laurier s de Hohenlinden .

De son côté , poussé par sa femme et par son ambitieuse belle-mère, Mme Hulot, Moreau s'aigrit contre le Premier con­ sul.

Au début de 1804, il accepte de rencontrer à Paris Pichegru , arrivé d'Angleterre et qui conspire avec Cadoudal.

Mais l'affaire est éventée et, le 14 février, Moreau , arrêté à Grosbois , est incarcéré au Temple.

Bien que niant toute participation au complot , il passe en jugement en même temps que Cadoudal (à cette date, Pichegru s'est suicidé) .

Dédaigneux , il repousse toute idée de trahison, déclare qu'il a gagné plus de trente batailles et sauvé deux armée s, mai s se voit condamner à deux ans de prison pour cause de non­ dénonciation de malfaiteurs.

Napoléon commuera cette peine en exil.

Le général part alors pour les Etats ­ Unis.

En 1813 , le tsar Alexandre 1"', dé­ sireux d'avoir des conseillers militaires contre Napoléon , fait appel à Moreau.

Celui - ci arrive et participe à la bataille de Dresde , au cours de laquelle un bou­ let français lui emporte les deux jambes (26 /27 août 1813).

Transporté en Bohê­ me , il expire à Lahn le 2 septembre .

Plus tard, Louis XVIII, jugeant (à tort) qu'il était mort pour la cause monarchique , le nommera maréchal à titre posthume. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles