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LE GABON AU XXe SIÈCLE

Publié le 15/09/2020

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État de l'Afrique équatoriale ; capitale Libreville. La côte du Gabon fut explorée pour la première fois en 1484 par le navigateur portugais Diogo Cam ; ses ports furent, jusqu'au début du XIXe s., des centres de la traite des Noirs. C'est en 1839 que le capitaine de vaisseau L.E. Bouet-Willaumez, chargé du contrôle de l'interdiction de la traite, fonda, avec l'accord de chefs locaux, le premier établissement français à l'estuaire du Gabon. À côté d'un autre fort français fut fondée Libreville (1849), qui accueillit des esclaves libérés. Savorgnan de Brazza explora le cours de l'Ogooué (1877/78), fonda Franceville (1880) et posa les bases de la colonie du Gabon, qui, d'abord réunie au Congo français (1888), fut incluse en 1910 dans l'Afrique-Équatoriale française. En 1913, le Dr Schweitzer fonda l'hôpital de Lambaréné. Passé à la France libre en 1940, le Gabon devint en 1946 un territoire d'outre-mer. Indépendante depuis le 17 août 1960, la République gabonaise a conservé des liens étroits avec la France. Le Gabon a adopté un régime politique de type présidentiel, avec un parti unique, le Bloc démocratique gabonais. Le président Léon Mba prit la tête du pays à l'indépendance. À sa mort, en 1967, l'ancien vice-président Omar Bongo est devenu chef de l'État, cumulant avec ses fonctions celles de chef du gouvernement et de secrétaire général du nouveau parti unique, le parti démocratique gabonais (PDG). Grâce aux richesses du sous-sol et de la forêt gabonais, O. Bongo, constamment réélu depuis son accession au pouvoir, a fait de son pays un asile de prospérité relative. L'économie souffrait d'un appareil d'État pléthorique ; celui-ci a été restructuré en 1989. De nombreux militants d'opposition en exil ont vécu en France, où ils jouissaient des sympathies de la gauche. En sept. 1990, Bongo a accepté le multipartisme et organisé des élections législatives. À l'élection présidentielle de déc. 1993, la proclamation de sa victoire au premier tour fut vivement contestée et a entraîné la constitution d'un gouvernement d'opposition parallèle, mené par Paul Mba Abessolé. Les émeutes de févr. 1994 ont obligé le régime à conclure avec l'opposition un accord prévoyant des élections en 1996. En déc. 1996, le parti au pouvoir, le PDG et ses alliés ont remporté 95 sièges sur 120 aux élections législatives. À partir d'oct. 1998, le Gabon était en cessation de paiement de sa dette. Le président Bongo fut réélu, en déc., au premier tour, avec plus de 66 % des suffrages, résultat contesté par l'opposition. La demande d'annulation de la dette déposée par le Gabon a été repoussée par le G7 et par le FMI. En 2000, grâce, entre autres, à la hausse du prix du pétrole, la situation économique s'est améliorée quelque peu.

« LE GABON AU XXe SIÈCLE Le Gabon est marqué à partir de 1839 par la présence de la France.

Rattaché à l’Afrique équatoriale française (AEF) et membre de la Communauté franco-africaine (1958), il accède à l’indépendance en 1960.

Diversité ethnique (plus de quarante ethnies, huit ensembles ethnolinguistiques) et influence des groupes de pression (franc-maçonnerie, réseaux français…) y contrastent avec le faible nombre d’habitants. La stabilité politique du Gabon dissimule la récurrence de violences : le pouvoir autocratique du premier président, Léon Mba (1902-1967), est confronté à une mutinerie (1964) et ne doit son maintien qu’à l’intervention militaire de la France.

À partir de 1967, le régime autoritaire de son successeur Omar Bongo, fondé sur un parti unique (Parti démocratique gabonais) et de subtils dosages ethniques, connaît successivement une tentative de coup d’État (1985), des manifestations xénophobes, le décès suspect d’un opposant et des émeutes circonscrites par l’armée française (1990).

O.

Bongo devance les revendications démocratiques pour conserver son pouvoir (« conférence nationale » et instauration du multipartisme en 1990, accords de Paris entre pouvoir et opposition approuvés par référendum en 1995).

Il est réélu lors d’élections contestées en 1998. Doté d’une économie de rente (pétrole, minerais, bois tropicaux), le Gabon connaît une prospérité inégalée dans la région.

Du fait de son extraversion et du poids des compagnies pétrolières (Elf-Aquitaine, Shell, Amoco…), cette prospérité est vulnérable.

La redistribution des richesses est très inégalitaire. Le Gabon a préservé des rapports privilégiés mais non exclusifs avec la France (base militaire française, rapprochement avec les États-Unis, rôle pionnier dans le dialogue avec l’Afrique du Sud raciste…).

Sa diplomatie est prolongée par un activisme politique, économique et culturel (Centre international des civilisations bantou).. »

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