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Le «franc Poincaré»La nostalgie du franc germinal.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le «franc Poincaré» La nostalgie du franc germinal 1928 Sous l'Ancien Régime, le franc n'avüt pas de valeur propre.

Le ConsulH, après l'expérience révolutionnaire désas­ treuse des assignats, adopte, le 17 ger­ minal an Xl (7 avril 1803), une monnaie qu'on surnommera ((franc germinal».

Ce dernier connaît un succès remar­ quable puisqu'il dure jusqu'en 1873.

L'or et l'argent sont liés par un rapport légal, qui correspond à leur valeur com­ merciale relative.

Mais la découverte de mines d'or en Californie (1848) et en Australie ( 1851) remet en cause cette stabilité en faisant baisser le prix du mé­ tal jaune.

On commence à thésauriser les pièces d'argent.

Devant ces problè­ mes, la France et les pays voisins abais­ sent le titre de leurs monnaies (1864) et, l'année suivante, naît l'Union monétaire latine.

Celle-ci regroupe la France, la Belgique, la Suisse, l'Italie, pays aux­ quels s'ajoute plus tard la Grèce.

Après 1870, la situation se renverse: à la suite de nouvelles découvertes, cette fois-ci de minerai d'argent, l'or remon1e.

A cette époque, divers pays, dont les Etats-Unis et l'Allemagne, adoptent le monométallisme-or, ce qui suscite un affiux et une baisse de l'argent-mé1al dans les pays de l'UML.

L'or se transforme en monnaie interna­ tionale; on assiste, dès 1873, à un ((bi­ métallisme boiteux».

En 1914, la plu­ part des Etats suspendent la convertibi­ lité des billets en or.

De 1914 à 1915, l'inflation est de 29%; de 1915 à 1916, elle se chiffre à 25%; de 1916 à 1917, elle atteint 32%.

Le franc 1926 ne vaut plus que 0,16 franc 1914.

Le dollar, qui cotait 5,18 francs durant la guerre, vaut 4 7 francs en juillet 1926.

Cette détérioration du pouvoir d'achat est due aux dépenses de guerre et de reconstruction, à la multiplication des emprunts publics, au déficit de la balan­ ce commerciale.

La perte de confiance dans le franc, la crise des changes et la spéculation rendent inévitable une réfor­ me financière radicale.

En France, l'opinion se divise entre par­ tisans d'une revalorisation progressive du franc et ceux qui veulent le fixer à sa valeur réelle, c'est-à-dire le dévaluer; les ((revaloristes>> affirment qu'une dévalua­ tion affaiblirait le prestige du pays à l'extérieur et à l'intérieur, qu'elle ren­ drait impossible pour très longtemps le lancement d'un emprunt; les ((stabilisa­ teurs>> répondent qu'une revalorisation à long terme favoriserait la spéculation et aggraverait le déficit.

Le gouvernement Poincaré a le réalisme de ne pas prendre ce dernier risque; tenant compte de la conjoncture actuelle favorable (il y a expansion et plein-emploi), il choisit la dévaluation: le 25 juin 1928, une nou­ velle loi substitue l'étalon-or au bimétal­ lisme; le ((franc Poincaré>> ne vaut plus qu'un cinquième du franc germinal (65,5 mg d'or au titre de 900 millièmes au lieu de 322,5 mg).

La crise est ainsi conjurée mais il a fallu sacrifier, un an plus tôt, l'Union moné­ taire latine; jusqu'en 1935, les prix fran­ çais resteront stables, ou baisseront. 2 / 2. »

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