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Le Foudre et la clochetteFoudre et clochette, vajrâ et ghanta, dorje et drÎlbu : les objets les plususuels sur la Voie de diamant (Vajrayâna) forment à la fois le symbolele plus ordinaire et le plus complexe du bouddhisme tibétain.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le Foudre et la clochetteFoudre et clochette, vajrâ et ghanta, dorje et drÎlbu : les objets les plususuels sur la Voie de diamant (Vajrayâna) forment à la fois le symbolele plus ordinaire et le plus complexe du bouddhisme tibétain. Ce document contient 721 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« Le Foudre et la clochette Foudre et clochette, vajrâ et ghanta, dorje et drÎlbu : les objets les plus usuels sur la Voie de diamant (Vajrayâna) forment à la fois le symbole le plus ordinaire et le plus complexe du bouddhisme tibétain.

Rites et cérémonies ne sont guère concevables sans eux, de la méditation solitaire aux vastes rassemblements qui marquent la vie monastique. Ce symbole est associé à l’incorruptible pureté du diamant, à la vérité qu’aucune force, aucune arme ne saurait détruire ; il représente dans le même temps, mais sur un autre registre, la victoire de la connaissance sur l’ignorance, de la maîtrise de l’esprit sur les “ poisons ” qui ternissent l’existence.

Dans la main droite du pratiquant, le foudre est gage de stabilité de la méthode, et dans sa main gauche la clochette est rappel de la sagesse de l’impermanence.

L’équilibre entre les deux s’établit par le biais des mudrâ, les gestes rituels.

Aux mains des maîtres de l’interprétation ésotérique, cette paire inséparable figure l’unité du pouvoir masculin et de l’énergie féminine, ou encore l’emblème de l’unité duelle des vérités absolue et relative. À l’origine, le vajrâ signifie l’éclair, et il est l’attribut du dieu hindou Indra.

Après avoir été adopté et adapté par le bouddhisme, en gagnant le Haut Pays et en devenant dorje, il a pris une place prépondérante parmi les symboles tantriques.

De métal ou de pierre, doté d’une à neuf pointes, le foudre le plus courant en compte généralement trois, qui représentent alors les Trois Joyaux.

À simple double pointe, le dorje signifie l’union des mondes spirituel et matériel ; à deux doubles pointes (plutôt rare), la dualité des apparences ; avec quatre doubles pointes, il s’associe aux grands moments de la vie de Çakyamûni ; cinq, c’est une couronne, ou encore quatre pointes autour d’un axe, qui symbolisent les cinq éléments, les cinq sagesses, les cinq Bouddhas primordiaux.

Les foudres à neuf doubles pointes sont exceptionnels, même au Tibet, et seraient liés à des interprétations secrètes.

Dans tous les cas, c’est un symbole de l’absolu au-delà de tous les contraires, ou encore de l’unité fondamentale acquise par la méditation.

Le double dorje, ou vajrâ entrecroisé, est parfois interprété comme la Roue de la Bonne Loi.

Constitué de deux foudres unis par le centre, il matérialise l’indestructibilité de l’essence de tous les phénomènes, la compréhension la plus achevée de la vérité adamantine.

Le dorje orne très souvent le manche de la clochette dont il est le pendant, signe que leurs fonctions sont indissociables dans la pratique quotidienne.

Le prototype de cet emblème par excellence du bouddhisme tibétain est précieusement gardé au monastère de Séra, dans les faubourgs de. »

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