Databac

LE FÉMINISME

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE FÉMINISME Ce document contient 1465 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. [audio mp3="https://databac.fr/wp-content/uploads/2020/05/SV_04_SD.mp3"][/audio]

« Société LE 1 FÉMINISME 1 Des premières femmes écrivains aux «femmes savantes», des féministes bourgeoises aux socialistes, des militantes radicales du MLF aux scientifiques des études féminines, le féminisme trace l'histoire de la dénonciation d'une oppression, de la description de ses mécanismes et de ses causes pour proposer une stratégie de libération.

L e terme de féminisme, qui apparaît dans les années 1870, est contemporain de l'émer­ gence des critiques socialistes et marxistes d'une démocratie en train de naître.

Le mouve­ ment de libération des femmes est un mouve­ ment social et politique porteur d'une demande de changement et d'une aspiration collective à l'égalité.

Mais, avant d'être militant et organisé, le féminis­ me fut longtemps le fait de femmes isolées menant leurs réflexions sans ob�QNyZT explicite.

Le féminis­ me militant et de terrain, dont on peut situer l'âge d'or dans les années 1970, a fait place au�c}lPY|[ à une nouvelle orientation intellectuelle qui prend pour cadre le monde de l'université.

Des féministes au féminisme On fait couramment débuter l'histoire du fémi­ nisme dans sa forme contemporaine en 1970 .

Mais, bien avant les révolutions qui en furent les temps forts depuis 1789, ce mouvement fut d'abord le fait de personnalités isolées.

Ainsi, ' Benazir Bhutto, Premier ministre du Pakistan.

Première femme à diriger un pays musulman (1988), elle fut chassée du pouvoir en 1990 par l'armée et rappelée après les élections de 1993.

i Suffragettes américaines manifestant A eourle droit de vote.

Celui-ci est obtenu aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne respectivement en 1920 et 1928.

Christine de Pisan (1363-1430), qui écrivit en vers un Plaidoyer pour les femmes, ou ces anonymes «femmes savantes" qui discutaient avec les grands esprits de leur temps de l'égalité des droits à l'instruction au Siècle des lumières; ou encore Olympe de Gouges (17 48-1793) qui participa à la rédaction de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.

Le saint-simonisme (de Claude de Saint-Simon, 1760-1825) résume dans les années 1830 toutes les revendications des mouvements féministes contemporains: égalité juridique et politique autant qu'économique et sociale; réforme des mentalités et des compor tements; libération sexuelle radicale.

Autour de la révolution de 1848 et �}sg|J} premières années du xx• siècle, le féminisme saint-simonien connaît un regain d'activité, qui ne survit pourtant pas à la dispari­ tion du féminisme prolétarien.

Les revendications ouvrières prennent, à l'époque, le pas sur les revendications féministes, tandis que les femmes instruites de la bourgeoisie n'acquièrent des droits politiques que par une démarche d'intégra­ tion à la norme masculine.

Il faut attendre 1968 pour que les générations silencieuses de la première moitié du siècle don­ nent naisssance au Mouvement de libération des femmes (MLF) et pour qu'apparaisse le néo-fémi­ nisme, suscité par la réflexion sur des ouvrages de Simone de Beauvoir (Le deuxième sexe, 1949), de Betty Friedan (La femme mystifiée, La contraception p.

917 La littérature féminine p.

1451 La sexualité p.

3847 Moi 1968 p.

2363 1963), de Kate MilleU (La politique du mâle, 1970), de Juliett Mitchell (Psychanalyse et féminisme, 1978) et d'Elena Gianini Belotti (Du côté des filles, 1994).

Féminisme et critique sociale Du début de la Ill' République (1870) à 1939, le féminisme est surtout occupé à l'élaboration d'un programme d'émancipation féministe, centré sur la conquête des droits civiques, et se montrant soucieux de prouver le sens des responsabilités des femmes.

Il s'inscrit, de ce fait, dans l'ordre moral masculin dominant.

Or, le néo-féminisme des années 1970 se caractérise, sans conteste, par la radicalisation de sa révolte contre l'ordre patriarcal générateur d'oppression.

Il refuse donc cette adhésion conformiste aux normes socio­ culturelles dominantes de la féminité, et insiste, au contraire, sur l'oppression du corps féminin, le combat pour la libre maternité et la redéfinition des rôles sexuels.

Dans le cadre d'une critique s'inspirant de Marx et de Freud, les rapports sociaux de sexe deviennent, dans les années les plus radicales, le cheval de bataille du militantis­ me féministe, marqué par la domination du pre­ mier MIE Étude de genre et revendication paritaire En 1972, en introduisant le concept de «genre» à la place de celui de sexe dans la réflexion féminis­ te, la sociologue Ann Oakley apporte un nouvel éclairage sur les relations entre le féminin et le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles