Le Fantastique, nouvel outil de dénonciation sociale du cinéma afro-américain
Publié le 01/12/2021
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En juillet 2013, le meurtrier de Trayvon Martin, jeune afro-américain, est acquitté. Cette énième passivité de la justice concernant les meurtres d’afro-américain·es conduit à l’apparition sur Twitter du #BlackLivesMatter. Le mouvement prend une ampleur internationale et ses manifestations marquent le mandat socialement complexe de Barack Obama. Le cinéma accompagne ce mouvement avec le film Fruitvale Station de Ryan Coogler sorti la même année, racontant les dernières 24 heures de Oscar Grant, un homme afro-américain assassiné en 2009 par un policier à San Francisco. En 2015, c’est l’industrie du cinéma elle-même qui est touchée par les revendications sociales avec le #OscarSoWhite, soulevant la sous-représentation des minorités (notamment afro-américaine) à Hollywood et en particulier aux Oscars. Suite à ces deux mouvements, des films afro-américains1 reçoivent enfin une reconnaissance par l’industrie : Moonlight de Barry Jenkins décroche en 2016 l’Oscar de la meilleure photographie et Get Out de Jordan Peele reçoit l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce dernier sera par ailleurs un très gros succès commercial, dépassant même les franchises Paranormal Activities et The Purge, et établissant un record de recette directe pour un film réalisé par un·e afroaméricain·e (175 millions de dollars)2 . Le film Marvel Black Panther (2018) marque lui aussi une étape importante dans l’évolution de l’industrie hollywoodienne ; réalisé par Ryan Coogler (Fruitvale Station, Creed), le film comporte un casting presque exclusivement noir.
En juillet 2013, le meurtrier de Trayvon Martin, jeune afro-américain, est acquitté. Cette énième passivité de la justice concernant les meurtres d’afro-américain·es conduit à l’apparition sur Twitter du #BlackLivesMatter. Le mouvement prend une ampleur internationale et ses manifestations marquent le mandat socialement complexe de Barack Obama. Le cinéma accompagne ce mouvement avec le film Fruitvale Station de Ryan Coogler sorti la même année, racontant les dernières 24 heures de Oscar Grant, un homme afro-américain assassiné en 2009 par un policier à San Francisco. En 2015, c’est l’industrie du cinéma elle-même qui est touchée par les revendications sociales avec le #OscarSoWhite, soulevant la sous-représentation des minorités (notamment afro-américaine) à Hollywood et en particulier aux Oscars. Suite à ces deux mouvements, des films afro-américains1 reçoivent enfin une reconnaissance par l’industrie : Moonlight de Barry Jenkins décroche en 2016 l’Oscar de la meilleure photographie et Get Out de Jordan Peele reçoit l’année suivante l’Oscar du meilleur scénario original. Ce dernier sera par ailleurs un très gros succès commercial, dépassant même les franchises Paranormal Activities et The Purge, et établissant un record de recette directe pour un film réalisé par un·e afroaméricain·e (175 millions de dollars)2 . Le film Marvel Black Panther (2018) marque lui aussi une étape importante dans l’évolution de l’industrie hollywoodienne ; réalisé par Ryan Coogler (Fruitvale Station, Creed), le film comporte un casting presque exclusivement noir.
« UFR Arts, Université Paris VIII Licence de cinéma, deuxième année Année universitaire 2020-21 Le fantastique, nouvel outil de dénonciation sociale du cinéma afro-américain Projet de recherche de Mario Valot 1. »
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