Le fantastique
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
Philippe Moignard 15/04/13
Français T2
Md.
Kummer
Sujet de Dissertation
« Le fantastique c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un
événement en apparence surnaturel.
» écrit T.
Todorov dans son introduction à la littérature fantastique.
Cette définition convient-elle aux œuvres que vous connaissez ?
Le fantastique est un genre littéraire dans lequel le personnage et le lecteur hésitent entre le rationnel et le
surnaturel.
D’après la définition de T.
Todorov « Le fantastique c’est l’hésitation éprouvée par un être qui
ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel.
» Nous allons à travers les
trois textes que nous avons étudié, vérifier si cette définition convient à ces œuvres.
Dans « Vera », une nouvelle fantastique de l’auteur Villiers de l’Isle Adam, le comte d’Athol refuse
d’accepter la mort de son épouse en l’imaginant prés de lui au quotidien.
Dans une conversation alors
qu’ils sont tous deux allongés dans leur lit, le comte réalise subitement la mort de son épouse à qui il
demande malgré tout de se manifester.
Soudain il reçoit un signe, la clef qui était restée dans le tombeau
réapparait sur son lit.
Dans le fantastique l’objet de doute intervient de la part du héros ou du lecteur.
On a
du mal à imaginer que le héros soit dans une situation d’hésitation du fait qu’il soit totalement renfermer
dans l’idée que son épouse soit toujours vivante.
Il ne se pose donc pas la question.
En lisant cet extrait, le lecteur se retrouve confronté à une situation devant laquelle il hésite entre la folie
du comte ou la possibilité surnaturelle de l’apparition du fantôme de sa femme.
L’hésitation du lecteur se
renforce à la lecture du passage de la ligne 16 à la ligne 25.
Ces évènements sont ils dans l’imagination du
comte ou à l’origine d’un évènement surnaturel crée par la manifestation du fantôme de son épouse.
Dans l’oeuvre de Jean Lorrain, « L’inutile vertu », Bertram se retrouve confronté à des personnages
étranges dont il ignore les apparitions surnaturelles.
Cette situation provient du fait qu’il était totalement
étranger au monde extérieur.
Il n’y a donc aucune réaction d’hésitation du personnage principal face a ces
évènements.
Pour le lecteur il est parfois difficile de faire la distinction entre le fantastique et le
merveilleux.
Ce texte incite le lecteur à accepter le surnaturel, donc le merveilleux.
On ne peut donc parler d’hésitation pour le lecteur puisse qu’à aucun moment il n’éprouve le doute de se
poser des questions sur la réalité ou le surnaturel jusqu’au moment (ligne 152) à partir de laquelle l’auteur
dévoile une information qui déroute totalement le lecteur du fait qu’il découvre une nouvelle interprétation
de l’histoire qui le pousse a hésiter entre ces deux interprétation, une rationnelle, le rêve et l’autre
irrationnelle racontant les rencontres réel ou imaginaire de Bertram..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- oral brevet: Qu’est ce que le fantastique ?
- Une bipartition exclusive et inflexible du genre romanesque entre romans à tendance fantastique et imaginaire d'un côté et romans à vocation réaliste et explicative de l'autre est-elle recevable ?
- Une bipartition exclusive et inflexible du genre romanesque entre romans à tendance fantastique et imaginaire d'un côté et romans à vocation réaliste et explicative de l'autre est-elle recevable ?
- Est-ce que c'est un récit fantastique ?
- Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d'un bout à l'autre... écrit Alphonse Daudet dans La Légende de l'homme à la cervelle d'or. Vous vous demanderez pourquoi certains écrivains ont recours à la fiction pour transmettre des vérités ou des leçons. Vous répondrez en vous appuyant sur le texte d'Alphonse Daudet et sur d'autres oeuvres que vous connaissez