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Le député BrissotUn révolutionnaire anticonformiste.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le député Brissot Un révolutionnaire anticonformiste 1754-1793 Jean-Pierre Brissot, sacrifiant à la vogue du temps pour l'Angleterre, ajoute à son patronyme le nom de Warville , tiré de son village natal, Ouarville, près de Chartres.

Né en 1754 d'une famille d'aubergistes aisés, Brissot vient à Paris parfaire ses études en sciences, en droit, puis en littérature.

Il se spécialise dans les questions juridiques et publie de nombreux ouvrages consacrés au droit criminel, ainsi que des articles où il s'exprime sur la réforme pénale et sur les inégalités.

Accusé à tort d'avoir écrit des pam­ phlets révolutionnaires, il est emprisonné deux fois à la Bastille; il s'exile quelques années en Angleterre et aux Etats-Unis, pays qui l'intéresse vivement, comme tous ses compatriotes, et dont il connaît les Constitutions très libérales.

Au moment de la Révolution , il est déjà l'ami de Pétion, de Robespierre et de Marat; il affiche des idées originales: ennemi de la propriété, il prétend que l'homme a le droit ct le devoir de se pro­ curer par tous les moyens les biens qui lui sont nécessaires, mais, par indivi­ dualisme, il s 'oppose, par exemple, à la gestion de l'enseignement par l'Etat.

Il exprime ses opinions peu conformis­ tes dans le journal qu'il fonde en 1789, Le Patriote français, puis à la Commu­ ne de Paris, dont il est membre.

Il est l'un des premiers révolutionnaires à lan­ cer l'idée d'une république en France , au lendemain de la fuite du roi à Varennes.

Elu à l'Assemblée législative, il se pro­ nonce pour la déclaration de guerre à la Prusse et à l'Autriche.

Brissot est un des meneurs du parti des Girondins qu'on appelle parfois, significativement, les Brissotins.

En septembre 1 792, Brissot est" élu à la Convention par le département d'Eure­ et-Loir; mais il ne l'est pas par Paris, ce qui montre la méfiance de la capitale à son égard .

En effet, il passe pour un modéré: il condamne avec indignation les massacres de Septembre et, à la Convention, s'oppose aux Monta­ gnards.

S'il vote la mort de Louis XVI, il réclame toutefois que la décision fmale revienne aux Assemblées primaires.

Les plus extrémistes des Conventionnels le suspectent alors de tiédeur.

Brissot abandonne la direction du Patriote français en mars 1 793 pour se consacrer entièrement à la lutte contre les ennemis des Girondins.

Après les journées des 31 mai et 2 juin, il est pros­ crit; il tente de s'enfuir en Suisse, mais est arrêté à Moulins, ramené à Paris, jugé et guillotiné le 31 oct~bre 1793 . 2 / 2. »

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