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Le Curé et le Mort - Eléments pour une lecture analytique (sans intro ni conclusion)

Publié le 23/05/2021

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« Lecture linéaire Des vers 1 à 14, nous avons le premier mouvement soit la présentation des situations et des personnages. Cette fable s’ouvre par une première phrase de 4 vers, qui présente la situation initiale.

Cette phrase est construite autour d’un parallélisme de construction où les vers 1 et 2, présentant le mort, possèdent la même structure que les vers 3 et 4, présentant le Curé. Ce parallélisme de construction met donc en avant une opposition entre les protagonistes. Nous retrouvons aussi un hypozeuxe entre les adverbes opposés « tristement » et « gaiement » placés à la rime ce qui intensifie le contraste entre ces deux personnages.

La fable se poursuit sur une seconde phrase consacrée à la description du mort du vers 5 au vers 9.

Tout d’abord, le déterminant possessif « notre » crée un effet de proximité avec le lecteur qui ressent donc un attachement avec le mort.

Puis, nous retrouvons une sorte de paradoxe puisque le mort est présenté comme un personnage vivant.

En effet, le moyen de transport à savoir le « carrosse », mis en valeur par l’antéposition, est habituellement utilisé pour les personnes vivantes.

Ensuite, le participe passé employé comme adjectif qualificatif « empaqueté » laisse comprendre que le mort devient une chose, peut-être celle du curé, il s’agit d’une réification.

Puis, nous retrouvons l’aspect vivant du mort à travers la répétition de « robe » qui désigne le cercueil.

Cette description fait donc du Mort un personnage vivant tout en étant traité comme un objet. Ensuite, la fable continue sur une courte présentation du « Curé », des vers 10 à 14, qui est appelé « Pasteur ».

Ce portrait insiste sur sa fonction religieuse puisqu’il prie comme en témoigne le verbe « récitait » accompagné par les 5 COD : « oraisons », « psaumes », « leçons », « versets » et « répons ».

Par ailleurs, cette accumulation de prières, le complément circonstanciel de manière « à l’ordinaire », l’adjectif indéfini « maintes » et la polysyndète mettent en relief l’aspect expéditif et mécanique du travail du curé envers qui le lecteur ressent un détachement puisqu’il fait mal son travail. Puis, nous avons le second mouvement des vers 15 à 28, les discours et les pensées du curé.

O n assiste à une prise de parole du Curé au mort, rapportée au discours direct sur trois vers.

Cette adresse débute par une apostrophe au mort « Monsieur le Mort », avec une majuscule au terme « Mort », qui souligne un certain respect.

L’adresse continue par un ordre d’arrêter de bouger comme le montre l’impératif « laissez-nous faire », nous retrouvons alors le côté vivant de ce mort.

Puis, la négation restrictive « Il ne s’agit que du salaire » met en avant que pour le curé, la seule importance des prières, est le salaire, ce qui souligne son obnubilation pour l’argent.

Nous comprenons donc que le Curé tente de passer un pacte avec le Mort afin de récupérer son salaire au plus vite mais ce dernier ne souhaite pas rejoindre sa tombe.. »

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