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LE COSTA RICA AU XXe SIÈCLE

Publié le 14/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/450803.txt[14/09/2020 16:45:04] LE COSTA RICA AU XXe SIÈCLE L'histoire du Costa Rica entre la fin du xixe et le milieu du xxe siè cle tourne autour du café, principal produit d’exportation.

Mais, à la différence de ses voisins de l’isthme centraméricain, déchirés par les conflits entre libéraux et conservateurs, la moyenne bourgeoisie expo rtatrice y a consolidé un État national sans recourir aux « caudillos » ou à l’armée, fa isant de ce petit pays la « Suisse de l’Amérique centrale ».

Cette relative singularité locale s’explique entre autres par sa faible densité démographique jusqu’à la fin du xixe, la promulgation de la première réfor me agraire peu après l’indépendance (1821) dans le but de coloniser les terres vierges, les petites structures agra ires de l’économie caféière et, enfin, l’influence de la Grande-Bretagne, principal marché d’exportati on au xixe siècle.

Au xxe siècle, la crise économique débouche sur la formation de gouvernements populistes, dirigés successivement par Rafael Calderón Guardia (1940-1944) et Teodoro P icado (1944-1948) et s’appuyant sur une vaste alliance incluant le Parti communiste et les secteurs de l ’Église catholique favorables aux réformes comme la création de la Sécurité sociale et la prom ulgation d’un Code du travail relativement avancé.

En février 1948, à la suite d’un imbroglio électo ral et dans le climat d’anticommunisme des débuts de la Guerre froide, un représentant des secteurs agro-expo rtateurs, José « Pepe » Figueres (1906-1990), lance une rébellion armée, tandis que Washington me nace d’intervenir et que la Garde nationale somoziste du Nicaragua fait des incursions sur la frontière nord.

En avril 1948, il défait le gouvernement populiste et fonde la IIe République.

Mais, loin d’in staurer une ère de réaction sociale, J.

Figueres nationalise le secteur bancaire, crée un impôt sur le cap ital, consolide les réformes sociales et décrète l’abolition de l’armée.

Malgré l’hostilité de l’oligarchie et une brève parenthèse conservatrice, le Parti de libération nationale (PLN) qu’il a fondé en 1951 (d e tendance social-démocrate) triomphe aux élections de 1953.

La bonne tenue des prix du café permet à « Don Pepe » de consolider un État- providence capitaliste, qui marque profondément la société cost aricienne, où l’analphabétisme est vaincu grâce à la promotion de l’éducation, et qui voit alterner au pouvoir le PLN et l’opposition de droite sous l’égide du Parti d’unité sociale-chrétienne (PUSC).

Par adoxalement, c’est le PLN qui, sous la présidence de Luis Alberto Monge (1982-1986), doit amorcer une politique d’ajuste ment structurel, néanmoins adoucie par les aides des États-Unis, désireux d’impliquer le Costa Ric a dans la lutte contre le Nicaragua sandiniste.

Malgré ces pressions, Oscar Arias (1941-), du PLN, mè ne entre 1986 et 1990 une politique régionale active en faveur d’une paix négociée qui lui vaut le prix Nobel de la paix (1987).

Ses successeurs sociaux-démocrates et conservateurs continuent d’affro nter la crise du modèle costaricien, entre les consignes du FMI (Fonds monétaire international) et de la BID (Banque interaméricaine de développement), les privatisations et les réticences de la popula tion.. »

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