Le commentaire composé (Le Misanthrope)

« Molière, célèbre dramaturge français a écrit de nombreuses pèces de théâtre, dont Le Misanthrope.

Celle-ci fut rédigée en 1666, durant le Classicisme.

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, nait le 15 janvier 1622, à Paris, et meurt le 17 février 1673 à Paris aussi.

Il réalisa entre-autre Le Malade Imaginaire, Le Médecin Malgré Lui, et bien d’autres pièces à succès.

Nous avons ici la scène d’exposition de l’œuvre (Le Misanthrope), elle se déroule à Paris, et dans laquelle deux amis se disputent… Mais comment Molière arrive-t-il à faire passer un message à travers son œuvre ? Nous verrons dans un premier temps que c’est une scène d’exposition dynamique et séduisante.

Puis, nous nous intéresserons à cette querelle théâtrale avant de découvrir une ambition morale. Nous avons ici une scène d’exposition qui doit introduire un contexte à la pièce, tant sur le lieu, que sur l’espace-temps, et les personnages.

La scène se passe à Paris, plus précisément dans la maison de Célimène, un personnage qui n’est pas dans la scène d’ouverture.

Il y a deux personnages dans cette scène : Philinte, qui défend son comportement hypocrite à la cour.

Son prénom fait référence au mot Philanthrope, qui signifie aimer les Hommes dans le sens de l’humanité.

C’est quelqu’un qui est généreux, altruiste… D’un autre côté, il y a Alceste, qui lui, cherche le conflit, avec un caractère morose, irritable.

C’est lui, le misanthrope (l’antonyme de philanthrope), il a de l’amertume pour le genre humain, il le hait.

Cependant, nous n’avons aucune référence à un moment, à une année… Mais si la scène d’exposition est aussi dynamique lors de sa lecture, c’est grâce à un procédé connu des écrivains et dramaturges de l’époque.

C’est l’incipit in medias res, qui a pour principe de plonger le lecteur directement dans l’action, sans un contexte précis et détaillé.

Le lecteur apprend donc par lui-même le lieu, les personnages, l’intrigue… Cette pièce est autant dynamique que séduisante, grâce à un vocabulaire qui tient du champ lexical de la parole, avec les verbes « témoigner » (l.18), « demander » (l.21), « dire » (l.22), « se nommer » (l.22). Tout cela est accentué avec.... »