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Le climat du futur

Publié le 12/06/2022

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« Le climat du futur Introduction La communauté scientifique met au point des modèles numériques afin de prédire le climat du futur. Des mesures, des calculs ainsi que des hypothèses portant sur l’évolution future de la production des gaz à effet de serre sont indispensables au fonctionnement de ces modèles. Problème : Comment prévoir l’évolution du climat et ses conséquences ? I- Une modélisation du climat A/ Le climat mis en équation Un modèle climatique est une représentation numérique d’une zone géographique prenant en compte les interactions entre les différents réservoirs du système climatique (atmosphère, hydrosphère, etc…) ainsi que les activités humaines. Les modèles climatiques s’appuient sur : - la mise en équations des mécanismes essentiels qui agissent sur le système Terre, - des méthodes numériques de résolution. Les résultats des modèles sont évalués par comparaison aux observations « in situ » et spatiales ainsi qu’à la connaissance des paléoclimats. B/ Les objectifs des modèles climatiques Les modèles, nombreux et indépendants, réalisent des projections climatiques.

Après avoir anticipé les évolutions des dernières décennies, ils estiment les variations climatiques globales et locales à venir sur des décennies ou des siècles.

Les modèles climatiques améliorent la compréhension du système climatique terrestre actuel et passé à différentes échelles de temps et son impact sur l’histoire de la vie et de l’humanité. II- Les activités humaines conditionnant le climat En combinant les observations, les éléments théoriques et les modélisations numériques, la communauté scientifique conclut que l’augmentation de la température moyenne sur Terre depuis le début de l’ère industrielle est imputable à l’activité humaine productrice de gaz à effet de serre GES. Les principaux gaz à effet de serre sont : - le dioxyde de carbone ( CO2) provenant de la consommation des combustibles fossiles ( gaz naturel, pétrole, charbon) , de la déforestation et de la production de ciment, - le méthane (CH4 ) qui provient de l’exploitation et les fuites du gaz naturel dont il est le constituant majoritaire ( à 95%), de l’agriculture ( élevages bovins, rizières… ) et des décharges, - le protoxyde d’azote ( N2O) venant de la dégradation des déchets organiques et des engrais minéraux utilisés par le secteur agricole. III- Les résultats prévus par les modèles climatiques. »

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