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Le choix de Margo

Publié le 15/06/2021

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LE CHOIX DE MARGO 3 septembre 2018, dans la ville d’Obala, C’est le lundi de rentrée scolaire. Dans cette ville comme dans toutes les autres au Cameroun, La reprise des cours est bel et bien effective, après trois longs mois de vacances. Il est 7h du matin, et les activités reprennent dans tous les quatre coins de la ville d’Obala. Les activités dites informelles reprennent également leur cour. Les ben-skineurs c’est-à-dire moto taximan s’activent dans l’exercice de leur gagnepain quotidien. Le climat n’est pas stable comme jadis pendant les vacances. L’on assiste à l’empressement des parents à la recherche des denrées diverses (fournitures scolaire, aliments) et bien d’autres denrées qui pourraient rendre agréable cet instant, ou cette matinée. Après trois longs mois de repos, la ville reprend vie. Après une longue durée de calme et de tranquillité les klaxons des voitures et motos refont surface, l’embouteillage est de nouveau de retour comme dans tout environnement remplis d’automobilistes et de piétons. Les accidents ne sauraient être en reste du fait que les chauffeurs se discutent des clients. Dans un rayon de 300 Mètres du centre-ville, l’on voit un collège muni de deux bâtiments opposés avec une grande cour, les terrains de football et d’handball sont derrière le collège. Il est Peint en jaune et blanc les bâtiments se font voir depuis le centre-ville grâce à leur hauteur. En Effet, il s’agit d’un collège catholique de par son nom « Lourdes » qui est une ville religieuse de la France. Ici, à 7h30, certains établissements comme le lycée classique, le lycée technique ont déjà entamé les premiers cours de l’année. Puisque les enseignants de ce jour ont tous déjà répondus présent à l’appel. Au collège, c’est le temps des retrouvailles. Le babillard des examens officiels est encore à la portée de tous à l’entrée devant le portail. Les élèves qui n’ont pas réussis viennent voir les noms des admis aux différents examens comme à l’accoutumée. Des critiques de part et d’autre, les élèves qui ont échoués ne comprennent pas la cause de leur échec encore moins comment certains de leurs camarades ont fait pour réussir. Plus loin, les anciens élèves des classes intermédiaires qui ont réussis pour la classe supérieure sont épris de beaucoup d’émotions anxieux à l’idée de faire une classe nouvelle. Avec un « comment tu vas et comment étaient les vacances » par si et par là. Ils discutent de tout et de rien. Par contre ceux qui avaient réussis aux différents examens (BEPC, PROBATOIRE) étaient dans l’ambiance totale. Ainsi, on pouvait apercevoir trois clans ; celui des redoublants et anciens du collège, un pour les nouveaux, et un autre pour ceux qui étaient détenteurs de leurs diplômes. Les administrateurs de ce secteur avaient été changés mais le gardien restait le même. Il était originaire du septentrion camerounais ; il avait son petit appartement tout juste en face du collège qu’il partageait avec sa petite famille. En longeant la vue vers le bas de la route, L’on pouvait voir le préfet d’étude du collège arriver comme toujours avec sa coiffure qui pouvait servir de miroir car sa tête était nue complètement, dans la région on appel cette coiffure boule à zéro et son style vestimentaire assez débrailler. Les anciens du collège l’avaient surnommé « Manu Dibango ». Un peu avant d’arriver à l’espace réservé à la cantine, il avait un groupe d’élèves (anciens) surtout ceux de la première qui étaient en train de jouer à un jeu de hasard : « les deux dés » (qui consiste à lancer deux dés au mur et la personne et la personne qui avait soit le plus grand chiffre, soit deux ii qui représentait le 1 était vainqueur de la mise). La disposition des salles de classes n’était plus idem (la même) C’était donc compliquer de retrouver, pour les anciens du collège leurs différentes salles de classes. A 8h00, arriva l’heure du rassemblement. Le principal fit un discours à l’occasion de la rentrée scolaire en présence du fondateur. Il souhaitât une très bonne et heureuse année scolaire à ses élèves. Après ce rassemblent, d’environ trente minutes, les élèves regagnèrent leurs salles selon les indications du principal. Les classes d’examens étaient séparées des classes intermédiaires. Les salles de rotations servaient de lien entre les deux bâtiments. En terminale espagnol, le cours de français était déjà sur le point de commencé, devant les élèves un ancien professeur du collège : Mr Bella, qui commença tout d’abord par se présenter puis vint au tour des élèves de le faire. Au premier banc, à l’extrême gauche, quittant du mur, une nouvelle se leva et dit : - Bonjour, je me nomme Belinga Sandrine, je suis nouvelle en salle et nouvelle au collège. Tout le monde fut subitement étonné se mit à la regarder, car elle était très jolie au teint clair, de taille moyenne, avec son corps si fin. Après que les autres élèves eurent finis de se présenter, vint le tour de ceux du fond de la salle. Soudain, une voix assez grave à la fois douce et sauvage retentit depuis le dernier banc de la salle et dit : - Je m’appelle Essomba ancien partout. Puis, vint le tour de son voisin - Moi c’est Mbozo’o ancien au collège et nouveau dans la salle. Les deux voisins furent vite connaissance. c’était comme une sorte d’entretien entre hommes, ils discutaient de tout et de rien, telle de vieilles connaissances. Mais en réalité ce n’était que de nouveaux camarades, mais le coté qui les rapprochait était le plus extraordinaire, celui du foot et de la femme. La rentrée était bel et bien effective les cours avaient déjà repris dans l’enceinte du collège comme partout ailleurs. Les anciens avaient remarqués que les nouveaux étaient tous bien vêtus. Quelques temps après, Essomba avaient remarqué une jolie fille dont la beauté le mettait en état d’ivresse. en sa présence, une seule idée tapotait son esprit, celle de conquérir cette jeune et belle fille, il voulait l’avoir pour lui tout seul. Toujours dans un coin du balcon où il aimait se poser pendant les pauses pour observer les mouvements des uns et des autres en particulier des filles. Etonné par la leurs différentes beautés, il déclara - « cette année, dans ce collège, c’est la sauce, il y’a beaucoup de belles go on dirait qu’on leurs a dit qu’il y’aura un casting de « American Pie » ici. En plus quand tu les vois, même marcher tu as l’impression que, la plupart sont sans sousvêtements, le tour si nohr c’est le vrai tour pas ce que Bad Nova disait dans l’inclination des filles pour pisser debout je comprends mieux achouait il me absolument un way ici » Le fameux défilé vint commencer. Cette fois, Essomba était accompagné de son camarade Mbozo’o toujours sur le balcon. Mbozo’o avait déjà entendu parler de la fille qui tourmentait tant son ami, mais il ne l’avait jamais vu. Ce fut donc pour lui un jour spécial, adosser au balcon vers le portail, les yeux longeant le long grand couloir de leur bâtiment. En fait, la Terminale était au bout du bâtiment donc la dernière salle du bâtiment il était donc facile pour eux de scanner le couloir. - Il me faut la go là gars, … même si c’est quoi. En plus mon frère, je suis déjà bango bango avec elle bro. Dit Essomba, sans toutefois perdre de vue ; le couloir. Puis il continua ; entre temps cousin ; la tenue si est free norh ? Mbozo’o éclatant de rire pour se moquer de l’attitude de son ami. Puis lui demanda - Je djos hein type ; tu veux un way que tu ne no même pas et en plus tu la Ya même déjà mo. Laisse-moi confirmer le dossier pour toi. Tu es même comment ? en riant les mains qui couvrait la bouche ; puis à chaque rire ; sa main et sa bouche faisait un bruit des plus drôle, un style moqueur qui était en vogue chez les jeunes garçons. Vexé par la commisération de son ami ; Essomba dit ; - Toi qu’est-ce que tu en sais de l’amour hein ; tu ne connais rien de la femme ; alors laisse le professionnel te montrer comment ça se passe, donc tu veux toc que ma voix si ne do rien ? vraiment petit joueur comme ça écoute type cette go je vais la tchop. La sirène sonnât pour annoncer la fin de la deuxième pause ; finalement, Mbozo’o n’a donc pas pu voir qui marquait les pensées d’Essomba ; cette soirée s’est ensuite terminée sans succès ; la succession des jours et des semaines étaient si rapide ; mais Essomba n’avait toujours pas fait le premier pas ; toujours au moment où il devait aller aborder cette fille ; une chose la empêcha ; c’était devenu une forme de concession pour lui ; et ça commençait déjà à lui déplaire. Puis un jour, mercredi ; une soudaine sensation vint au jeune homme ; il interpella son ami ; c’était à la 3eheure ; au cours d’espagnol ; la señora comme elle aimait se faire appeler par ses élèves était très sympas ce jour ; pourtant l’on connait son caractère trop sensible aux bruits et a une moindre petite éraflure ; elle vous punissait. Mais ce jour ; elle ne daignait prendre aucune sanction envers les élèves. - Asser bro ; je pense qu’au Day, c’est le Day j. Gars faisait remarquer Essomba à son ami, qui, d’un air plutôt curieux et pensif demandait ; - Et qu’est ce qui te do toc ça ? se retourna vers Essomba, puis d’un geste de la main ; il prit un stylo à bille dans sa main droite et essaya de façonner un plan sur la table du banc ; tout en expliquant ; - Regarde, la señora est contente donc tout ce que tu veux do au Day vas Win, en secouant la tête d’un signe de désaccord ; Mbozo’o lui fait une remarque - Vraiment toi tu es un Mbout man, hein en quoi l’humeur de sonora va te help ? gars moi la folie là on doit te bring à jamaux d’un signe de la main ; Essomba lui demanda de laisser tomber. A la pause alors, Essomba avait changé d’emplacement ; il est plutôt parti se placer juste après la troisième ; pour calculer le moment ou la fille devait venir passer. Adosser au mur avec la tête levée ; les mains dans les poches ; d’un air sérieux et très serein attentif à tout mouvement. Tout à coup ; dans un groupe de quatre filles, la fille qui faisait chambouler le cœur et le pantalon d’Essomba y était, il prit un coup de respiration, sérieux et serein il se lança ; - Salut trésor… !!! la fille continua son chemin sans denier regarder où venait cette voix. couvert de commisération et de pénurie de la part de son ami il se lança dans la poursuite de la jeune fille en bousculant parfois sur son chemin certains camarades de l’établissement, parvint finalement à la rattraper - Je dis hein la go on te dit bonjour tu ne réponds pas ? surprise à nouveau par cette voix grave et la tonalité sauvage qui émanait de la sonorisation de ce jeune gars ; elle se retourne ; c’était une des filles qui aimait agencer un mariage de trois couleurs mis à part la couleur orange de la tenue, elle avait un sac noir, des boucles d’oreilles, une montre à son poignet gauche et des ballerines qui étaient également noir, d’un teint légèrement clair ; un corps avec des formes de guitare ; et ses pieds en forme d’arc lui donnait une démarche à la fois symphonique et paradisiaque qui éblouissaient les yeux et le cœur d’Essomba ce bombastique faisait que Essomba soit hanté par cette silhouette divine. - Donc hmmmmmm vraiment ? un petit sourire vint aux lèvres de la jeune fille, du style ironique puis un regard du bas vers le haut qui dévisageait Essomba, il se sentit chosifier par la fille, mais gardait son sang-froid. Puis elle continua. Et dit ; donc quand on parle des hommes qui appellent les filles on te voit aussi ? vraiment un élève comme toi tu peux donner quoi à une fille comme moi ? surprit de la question et de la physionomie de la fille, mais sans reculer devant une situation polémique il répondit ; - Tout ce que tu veux mademoiselle, les apparences sont parfois trompeuses, mais entre-temps, moi c’est Essomba et toi… ? Elle bougonnât dans un premier temps puis elle dit d’un ton désinvolte et en continuant son chemin - Moi c’est Mendouga, puis en voulant encore persister dans cette mouvance la sirène vint interrompre cet élan d’échange entre eux. Et Mendouga était déjà partit. Il retourna dans sa classe retrouver son ami avec qui il détaillait de fond en comble la petite conversation entre eux. Le bain de la causerie s’étalait jusqu’à la fin de la journée. Cependant, Essomba dans la quête pour le plaisir charnel vis-à-vis de Mendouga commence à faire une distance avec son passé sentimental, avec une fille de 2nd du nom de « Marguerite », en fait cette nostalgie faisait de nouveau surface dans sa vie présente ; on ne peut vraiment pas appeler ça nostalgie parce que cette histoire sous forme implicite continuait. Les raisons avancées pour justifiées le désir d’Essomba envers Mendouga ne s’expliquaient pas. Chapitre2 Une année avant, alors que Essomba venait d’arriver au collège tout timide et défensif ; il fit la rencontre de la belle Marguerite, une fille aux cheveux noir lissés, un teint chocolat clair, d’une taille moyenne avec une démarche resplendissante qui synchronisait bien avec son corps de mannequin et son caractère masculin, le son de sa voix était comme la rencontre de plusieurs chutes d’eaux. Mais tout ceci était superflu et superficiel pour Essomba, parce que pour lui c’était plutôt le caractère masculin qui l’attirait le plus, et son charisme accompagnait mieux ce caractère-là. Alors, un jour, Essomba tout excité à l’idée de pouvoir ne serait-ce que dire bonjour à la belle demoiselle ; manifestait un comportement puéril devant ses amis ; chaque jour était pour lui un jour décisif ; et répétait sans cesse : - les gars c’est alors au Day que je go tacler le go là. En vrai. Une phrase routinière qui commençait déjà à agacer ses amis, ils décidèrent de faire une preuve de bonne fois envers leur ami. Avebe, le plus âgé d’entre tous pris la parole et dit : -je dis hein les gars y’a même quoi que Everyday, Essomba nous embrouille qu’il va go tacler la go de three, il faut qu’on le help un peu. Tous attentifs au propos de leur camarade, ils se mirent à se regarder puis, le plus jeune qui se croyait pointé du doigt dit : -entre temps toi tu proposes quoi ? Parce que si c’est moi que vous comptez send norh vous avez tapé à coté, je ne suis même pas par rapport, en vrai ; puis Mezon Mezé dit à son ami : - que qui t’a même sen tu es d’abord un Mbout man…cette déclaration fut ironique et suscitait chez les jeunes camarades un rire jaune. Cette concertation s’étalait à plus de 30minutes, L’équivalent de la deuxième pause. A la fin, ils prirent pour résolution, d’aller voir une de leur amie en 2nd espagnol qui était également amie de la jeune fille ; pour lui faire part du plan de rencontre, entre Essomba et la jeune fille de la classe de troisième, il se fixait sur le jour, donc un jeudi à la fin du passage des épreuves de la première séquence. Ce jeudi, l’attitude des amis d’Essomba à son égard fut des plus roublard car ils savaient ce qui allait se passer à la fin de la journée. L’évaluation terminée, Avebe qui était investigateur du plan dit à Essomba : -Asser bro, rich moi un peu à la salle de rotation abek….un regard suspect se dégageait du visage d’Essomba il se doutait bien de quelque chose mais ne sachant pas quoi, il le suivit jusqu’à la salle de rotation ; quand ils furent entrer dans la salle, il se fit un temps de silence, émaillé par un battement brusque du cœur d’Essomba, son rythme cardiaque s’accélérait aussitôt puis il eut un temps de recul, il était tout à coup stresser et perplexe, mais la main d’Avebe le bloquait et l’empêchait de faire un demi-tour. D’un geste de clin d’œil Avebe et Atyam (la fille de 2nd esp) c’était compris et sortirent de la salle pour laisser les deux tourtereaux seuls, Essomba balbutiait, ne sachant pas quoi faire, ni comment aborder cette fille qui faisait chambouler son cœur était devenu en quelque secondes si distante et si proche. Une pensée lui vint à l’esprit et intérieurement il dit : « si je rate la fille si, je suis mort que vais-je donc pouvoir bien dire ? En tout cas ça sort comme ça sort » - salut toi…. Dit Essomba d’un ton fin, une voix aigüe et fraiche - oui salut !!! répondit la jeune fille. Dès cet instant, Essomba fit l’un des hommes les plus heureux du collège ce sentiment qui pendant longtemps était flou se fit éclaircit. Il se lança ; - hmmmmmm moi c’est Essomba et toi ? toute timide dans son regard elle dit : - Margueritte… - d’accord. En fait, je ne voulais pas que ça se passe comme ça !!! En la regardant droit dans les yeux et lui fit signe de s’asseoir sur le banc qui était à leurs portée ; - quoi comme ça ? demanda Margueritte, en jetant un regard autour d’elle comme pour ne pas rencontrer celui d’Essomba. - en fait Margueritte tu es dans mes pensées chaque fois que je te vois, je ne tiens plus en place ; je dérangeais même déjà mes amis avec ça. Essomba parvint néanmoins à attirer l’attention de la jeune fille qui ne parvenait toujours pas à le regarder dans les yeux jetait un coup d’œil dans le casier et fit ressortir un bout de papier qu’elle tenait dans sa main en le retournant sur toutes ses facettes - ah bon ??!! - oui ! Mais… la timidité l’envahit d’un coup il semblait déjà chercher les mots pour s’exprimer. - mais quoi ? interrogea Margueritte, qui leva les yeux, mais aussitôt que son regard se croisait avec celui d’Essomba ; elle rebaissait immédiatement les yeux. D’un profond soupire et continua ; - je sais qu’une fille aussi jolie que toi ne pas s’intéresser à un gars comme moi. D’un ton doux, et fin, sa tonalité était basse et même son regard était renfermé ; - en tout cas moi je ne sais vraiment pas quoi te dire hein, bon regarde la pause est arrivée à son terme et après je vais directement rentrer. Donc on va en reparler une prochaine fois D’accord !!! En le regardant sympathiquement. C’était un regard doux et poser qui connote un certain lien affectif. - merci quand même, de m’avoir écouté puis, d’un geste de la main elle lui dit aurevoir. Margueritte s’en alla et Essomba poussa un grand ouf pour se soulager de la pression cardiaque que la jeune fille causait en lui. Il alla donc retrouver ses amis. - Tok nous alors, le way là a dit quoi ?? Bro, d’un ton impatient ; tous en cœur ; - non rien d’extra, juste qu’on a djos un peu. Indiquât Essomba - mince seulement ?? Étonner et surpris ; tous le regardèrent avec un air ironique. - norh ekier man moi je no que ça va Guy ; elle a djos qu’on va encore en parler ; - ahnnnn, en chœur, tous avaient déjà un air un peu plus soulagés mais on notait encore de petits rides d’ironies sur les visages de ses amis. Il fallait nous dire ça comme ça bro, là au moins on comprend mieux Le temps passait trop vite, et on se retrouvait à nouveau dans une scène romantique, c’était dans la même salle. Mais le scénario était des plus différent, le jeune garçon cette fois si était plus serein et sûr de lui, il a pris gout et la tension était devenu stable, cette fois si, c’est le garçon qui attendait pacifiquement son rendezvous, En faisant les cents pas dans la salle. Puis soudain, une silhouette s’approchait c’était Marguerite Et le sourire vint éclaircir le visage le visage pale d’Essomba. D’un ton léger il dit : - Salut Margo… tu es trop splendide aujourd’hui dit Essomba en baisant la main de la jeune fille. C’était son point fort, le romantisme en effet c’était son affaire propre. Il savait comment se tenir devant une fille, et c’est cela qui faisait son charme et son charisme - Salut toi… baaaahh merci pour le compliment et ton diminutif puis un sourire qui émanait de son joli visage vint amplifier la beauté et la finesse de sa peau et reconnait en elle dès cet instant une beauté à couper le souffle. En fait personne ne m’avait encore jamais appelé comme ça…Margo - Ah bon ? ahh je suis ravi alors - Et pourquoi donc ? - Une fille si belle comme toi c’est un exploit d’être la première personne quelque part… - Hum vous les garçons vous aimés tous être premier quelque part, qu’est ce qui fait ça dismoi un peu ? en regardant intentionnellement Essomba. Alors, il senti comme une mayonnaise entre eux et fut des plus serein dans ses interventions... - Humm… tu sais nous les Hommes nous aimons la concurrence et ne voulons jamais être dernier quelque soit le domaine, donc c’est un peu ça. - Je comprends mieux maintenant. - Voilà mais il faut avouer que tu ne laisses personne indifférent hein - Ah bon !!! - Baaaahh oui !!! avec tout ce que tu dégages et qui produit en moi un certain effet. - Hmmmmmm intéressant. Dit la jeune fille - Pourquoi tu dis ça ? - Non rien continue ta chose… - Margo, ses derniers temps j’ai toujours penser à toi… - Eeeeehh pardon dis-moi dans quel sens comme ça ? - Ahahahahaha non ne t’inquiète pas ce n’est pas dans le sens négatif. L’atmosphère fut détendue, et les deux jeunes s’empirent d’une profonde émotion réciproquement qui connotait la confiance, la synchronisation et la stabilité dans le milieu de leur rencontre. - Donc on t’a appris à penser même aux gens que tu ne connais pas ?? demanda Margueritte avec un léger petit sourire, d’un bourdonnement de la part d’Essomba tout serein et calme il dit ; - Ahh ma belle je n’ai pas trop besoin de te connaitre pour penser à toi tu sais juste te voir me suffit. - Hmmm vraiment tu sembles faire bon usage de la langue toi…du coup je ne sais vraiment pas quoi te dire. En se regardant dans les yeux - Alors ne dit rien. Qui a dit que c’est à tout qu’on doit répondre… écoute, j’aurais aimé que tu sois comme une feuille. Toute étonner elle demanda - Une feuille comment ? - Une feuille qu’on jette dans la mer ou dans une rivière. Et se laisse guider par l’eau de cette rivière. - Hmmmmmm, M. le poète, dis-moi tu es d’où ? - Moi je suis du sud, chez les bulu. - Ahhhhhh je savais !!!. Puis elle secouât la tête comme pour exprimer une certitude et en fait elle était un peu plus contente que la dernière fois. Vous les bulu !!! hmmmmmm …je ne parle pas - Pourquoi ? dis-moi norh les bulu ont faits quoi ?? en en cherchant le regard de la jeune fille qui avait de nouveau disparut. En regardant en direction de la porte, elle dit ; - Non rien… bon bref juste que chez moi hein ; ma sœur a connu un bulu… et ça ne s’est pas bien terminée - Je comprends, avec un mouvement positif de la tête, mais tu sais, tous les bulu ne sont pas pareils… - Ahka, c’est aussi ce qu’il avait dit à ma sœur… il lui prend le bras, elle a comme des petits picotements au niveau des pieds, la chair de poule commençait à sortir. Puis il tira son menton pour l’orienter en direction de son visage pour pouvoir capter son regard, l’ayant trouvé il dit : - Ecoute, nous sommes tous pareil, mais cela fait en sortes que nous soyons différents et moi je peux tout nier et mentir sur tout, mais en amour on ne ment pas à la personne qui compte pour nous. - Ah bon ??? - Oui, sinon on se mentirait à nous même, et c’est ridicule de se mentir à soi-même. Le caractère sérieux revint dans ses paroles et son regard fut des plus attentionné et captivant, mais en même temps doux et romantique. La fille commençait déjà à succomber au charme du jeune homme. Mais la pause vint interrompre cet élan romantique et amoureux qui se dégageait de la pièce - Retrouvons-nous demain ici à la même heure d’accord. Et je te dirais. Cette fois si, c’est la fille qui prit les devant en invitant Essomba. L’attitude du jeune-homme changeait aussitôt, tout en souriant, et tout sympa. On aurait dit le pouvoir de l’amour, mais en fait c’était vraiment de l’amour qui était dans l’air. Il raconta à ses petits camarades dans un syllogisme manifeste tout en détaillant avec une déductiviste cohérente et précise. Il était dès cet instant le héros des ribodes en ce qui concernait le rendez-vous de demain. Ce vendredi fut nommé vendredi de la mort et de la vie par ses petits camarades ; le cœur d’Essomba était entre le ciel et la terre, mitigé par cette excitation qui ne voulait en aucun cas le laisser tranquille. Allait-il être heureux ou pas ? Puis ? Il repensât aux rumeurs sur lesquelles la fille avait l’habitude de faire chambouler le cœur en te donnant des illusions pour que au jour j, te briser par une réponse défavorable. C’est cette pensée qui, tout au long de la matinée hantait le cœur d’Essomba malgré le soutien moral bien qu’il soit ironique ne changeait en rien son anxiété. Les secondes passèrent, les minutes passèrent, les heures passèrent, mais l’heure fixée n’était toujours pas arrivée. Sa température montait au fur et à mesure, son adrénaline également. À l’environ de 11h ; le ciel s’assombrit, mais au bout de quelques minutes, il reprit sa tempérance normale, une telle feinte de la nature pour venir augmenter les peines d’Essomba ainsi d’ajouter du feu au moulin. Alors, vint la deuxième pause ; un battement de cœur se fit remarquer chez Essomba au moment où retentit la sirène. A l’anglaise, il se trouva à la salle de rotation en multipliant les vas et viens, la tête baissée, les mains dans les poches ; il était tout pensif. - Pourquoi tu penses trop comme ça ?? il eut une synchronisation entre la voix fine et douce de la jeune fille et le saut magistral du jeune homme ému et effrayer en même temps - Bonjour Margo, tu m’as…waaahh fait un peu peur - Ah bon ? - Mais oui. En dégageant un léger sourire pour masquer l’anxiété qui émanait de son visage - Wehh assiah alors. Dit la jeune fille qui aussitôt s’assire et qui fut suivit par Essomba - De rien coucou… - Dis-moi plutôt comment t’as passé la nuit ? en s’orientant vers elle qui était légèrement proche de lui. - Ah moi j’ai bien dormi, et toi ?... Un petit sourire illumina le visage du jeune homme. Puis il dit : - A part le fait que j’ai pensé à toi… On peut aussi dire que j’ai bien dormis. - Et tu pensais à quoi en particulier chez moi ?? - Rien…mais je te voyais partout dans ma tête, dans mes pensées, et même dans mon cœur. Avec ta voix, tes yeux, ton beau sourire. Comment ne pas penser à toi. Tu as associé dans la douceur, de la forêt vierge, la nature des arbres et le champ des eaux, c’est fantastique pour un seul être humain, et divin pour moi qui t’écoute parler ; avec un léger sourire se dégageant du visage de Margueritte ; émue et attentionnée par les compliments d’Essomba, elle fut prise de joie et de bonheur, son regard si sauvage, et du coup devenait mielleux et doux. Sa voix commençait à faner, son cœur tremblait, elle-même n’arrivait plus à suivre le rythme de ses pensées. Elle devenait déjà amoureuse. Baissant le regard, elle dit : - Merci c’est gentil de ta part. moi également j’ai pensé à toi. - Hmmmmmm, waouh merci. Il cherchait son regard mais en vain. Il commença soudainement à s’imaginer avec elle… - Donc je veux bien te donner une chance de me prouver que tu n’es pas comme les autres bulu…en souriant et cette fois si, leurs regards se croisèrent pendant plus de 5minutes sans rien dire !!!! - Ma belle je ne te ferais jamais souffrir, au contraire, je ferais de mon mieux pour te rendre heureuse. Cette discussion se terminait par un échange de regard qui disait beaucoup sur le partage de sentiment. Ils entreprirent donc une parfaite relation amoureuse, qui allait crescendo, on peut dire que c’était le début d’une belle et grande histoire d’Amour entre Margueritte et Essomba. Chap. 3 La semaine qui suivait celle où Essomba se faisait snober par Mendouga, fut des plus pénible, le jeune homme passait des jours fades sans toutefois sortir ni à la première pause, ni à la deuxième. Tourmenter par le sentiment d’impuissance qui le traversait. Ayant remarqué cela, son ami voulait absolument le ramener à la raison mais les efforts furent vains. Le temps passait, et Essomba ne savait toujours pas comment aborder Mendouga cette jeune fille au corps de déesse, aux hanches guitarées, un teint plus ou moins clair et surtout à la démarche bouleversante. Un jour, vendredi, en classe, étant assis, Mbozo’o discute avec Essomba - gars c’est comme si la go si n’est même pas par rapport à moi. Son regard fut des plus funeste une allure peu recommandable qui se dégageait de son visage. - bro, faut ndem, c’est comme ça que les go sont, quand un boy veut les draguer. Faut juste stay peace. Lui dit Mbozo’o en le tapotant sur l’épaule, question de le remettre en confiance. Même Mbozo’o vivait la même chose avec une fille de leur salle de classe. Brefs, du moins il éprouvait des sentiments pour elle. Mais elle l’ignorait, même ses appels de ball. Réciproquement, ils se donnaient des conseils en amour mais eux même dans leurs propres histoires n’arrivait pas à changer quoi que ce soit. - gars je pense que je vais passer un mauvais week-end à cause de Mendouga. Déclara Essomba. La journée tirait vers sa fin mais la situation des deux côtés restait inchangeable. Ils se dirent donc aurevoir au niveau du portail ainsi, chacun prenait la direction de sa maison. Lundi, l’harmonie régnait au collège. Après le rassemblement, le jeune homme semblait plus motiver à l’idée de faire le premier pas vers l’échec ou la réussite. Mais ne sachant pas de quoi demain est fait, il opta pour une nouvelle approche, tout serein et confiant, tout exciter à l’idée d’aller voir sa charmante déesse pour une nouvelle approche, le signe du zodiac lui avait promis une belle rencontre ce jour. Mbozo’o l’interpella pour essayer d’en savoir plus sur cet engouement, et cette motivation qui émanait du corps de son ami. -Asser bro, tout en le saluant (tchombé) dit Mbozo’o - way tara, on dit quoi, demanda Essomba ; - je suis calme, je ask hein, tu as finalement géré ao avec le way de Pall là ?? - Ahka le way là est déjà mort type, je gère en IB elle veut le riz norh, je vais donc lui guif le riz. Tout mouvementé en gesticulant des tous les côtés. C’était son propre comme ça, il aimait se faire écouter de par sa voix, ennivrante et sauvage, tout cela synchronisait bien avec son charisme. Mais quand il est malheureux, il perd toute envie de vivre, un peu ambiguë dans tous ses actes. A la pause de midi, Essomba et Mbozo’o décidèrent de partir en Pall. Une salle, où les filles ne faisaient pour métier que le commérage, le sabotage, soit d’une autre fille, soit d’un garçon. C’était pour elles le passe-temps universel. Mendouga avait une amie avec laquelle elle passait la majorité de son temps à l’école, au nom de Nathalie, elle était un peu plus âgée que Mendouga, et presque dans toutes leurs occupations, elle avait le dernier mot. - là où tu me vois là, on te dit que je peux encore blaguer avec un garçon !? déclarât Nath en faisant les ongles, les genoux croisés. - et pourquoi ça? demanda Mendouga qui avait l’aire d’une innocente dans le monde des hommes. Surprise par la question, elle reprit brutalement -pourquoi ?? Tu oses me demander pourquoi ? Les hommes sont des diables ; quand tu as l’opportunité d’en rencontrer un ; il faut l’exploiter je te dis. -Ahka, tous ne sont pas pareils, mais je suis quand même d’accord avec toi. - voilà, tape moi 5, elle reprit, - écoute hum, ton type de Tle là tu as même déjà géré comment avec lui ? Elle détourna le regard puis elle dit ; - Ahka, n’est-ce pas il est parti, dès que je lui aie dit la dernière fois qu’il allait me donner quoi… !!! En bougonnant ; un léger sourire ironique s’échappe des lèvres de Nath qui insistait ; - je t’ai bien dit norh, ils veulent les fesses, mais ne veulent pas dépenser. Ils sont pareils, là Mendouga accompagna d’un geste de la tête la déclaration de son amie. Les deux amies continuèrent leurs causeries et manucure. Elles attiraient le regard de tous les hommes à travers sa maturité, Nath, était ce style de fille que n’importe quel homme aimerait avoir dans son lit, sa silhouette était fine, un joli corps taillé, un visage beau et avec une maturité enivrante. Elle plaçait son plaisir au profit de l’argent on la surnommait « Nathalie nkoa » au collège. Les deux amis parviennent enfin en Pall, mais hésitaient pour faire le premier pas. - Gars go d’abord, dit Essomba en poussant Mbozo’o ; - Qui, tu ndem ? toi-même go - Wehh regarde… moi j’ai une go que je veux ici et toi tu n’as pas. Les deux se décidèrent, au final de faire le premier pas ensemble, les ayants aperçues depuis la porte, Nathalie dit à Mendouga en la tapotant rapidement le bras, - Copine regarde, c’est comme si ton gars de Tle là est venu te voir ; elle leva les yeux, regarda, vers la porte… pour la première fois que Mendouga se faisait battre le cœur quand elle voit Essomba, puis elles continuèrent à faire les ongles, - Ahka, le gars de qui, il est surement là pour ses amis, les ayant également aperçues depuis la porte, vint dès cet instant un sentiment de crainte et de frayeur. il devint tout à coup immobile. De la pomme de la main, Mbozo’o le poussa pour l’aider à marcher question de le stimuler un peu. A pas de tortue il avançait, saluant certains de ses amis en cours de route, un peu de « ao gars par si et par là » ; arrivé devant Mendouga il eut des frissons en lui, ses pieds tremblaient, ses mains grelotaient et en y touchant, elles commençaient déjà à être humide, son cœur se mit à battre, il était obligé de régulariser son rythme cardiaque, et de se contrôler devant Mendouga. Mais Nathalie compris la scène, et décida de prendre congés d’eux avec un : - Copine je te laisse, mais n’oublie pas ce qu’on s’est dit. Il sentait qu’il se faisait aider par Nathalie car ne sachant pas par où commencer, utilisa la phrase de Nathalie pour entamer une discussion. - Hmmm salut, dit Essomba les mains dans les poches - Oui !!! salut, sans vouloir regarder qui elle saluait car elle le savait mais en fait, elle ne voulait pas croiser son regard. - Ta copine et toi vous vous êtes dit quoi à propos de moi ?? - Qui ??? non ! on parlait de nos choses de filles… - Vous les filles avec vos choses mystérieuses et secrets bizarres ; - Ahh oui oui, on va faire comment c’est ça la genre féminine. Puis elle leva enfin les yeux, son regard était clair, remplis de mystères, un de ces regards brefs qui connote tout, mais sans être connoté par rien. Puis elle continua, dis-moi alors ce qui t’amène, et ne tergiverse pas, parce que vous les littéraires et votre bavardage. - Lol, tu oublis que toi-même tu es littéraire, - Oui mais pas comme toi, en plus tu fais la philosophie, et moi pas. - Et que vient faire la philosophie ici ?? en tout cas ce n’est pas de ça qu’on parle. - Ahh voilà, enfin tu te décides à être un homme. Dis-moi donc, tu me perds le temps….. - Ecoutes, moi je veux t’aimer, parce que tu me plais ; et pour ça j’ai besoin d’être avec toi - Tu veux m’aimer heinnn ; tu es sûr que tu peux m’aimer ? - On juge le maçon au pied du mur. - Ce sont les gros proverbes la que vous connaissez, D’accord dis-moi un peu, tu peux résoudre mes problèmes ? - Ça dépend il y a certains problèmes qu’on résous et d’autres qu’il fait seulement écouter. Mais pourquoi cette question ? - Pourquoi comment, moi j’aime quand on prend soin de moi … - Je vois … okay, je peux. - Tu peux hein ?? regarde-toi tu es élève ; - En dehors de ce statut, j’ai une autre vie. Et aussi, sache que chaque être humain est élève de quelqu’un et maitre de quelqu’un peu importe le statut social… donc je ne sais pas pourquoi tu parles d’élève comme si c’était une injure. - Ecoutes, tu ne travailles pas, comment vas-tu faire ? - Quand vous les filles vous avez de l’argent, vous travaillez où ?? - Est-ce que c’est la même chose ?? nous les hommes nous donnent, - Ah bon ? en tout cas l’origine de mon argent ne doit pas te préoccuper - Hmmmmmm je vois, okay je vois, - Et… ??? - Et quoi ?? donc forcément je dois te donner une réponse maintenant ?

« LE CHOIX DE MARGO 3 septembre 2018, dans la ville d’Obala, C’est le lundi de rentrée scolaire.

Dans cette ville comme dans toutes les autres au Cameroun, La reprise des cours est bel et bien effective, après trois longs mois de vacances. Il est 7h du matin, et les activités reprennent dans tous les quatre coins de la ville d’Obala.

Les activités dites informelles reprennent également leur cour.

Les ben-skineurs c’est-à-dire moto. »

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