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Le ChofarLorsque Abraham voulut sacrifier son fils conformément à l'ordredivin, un ange intervint au dernier moment pour arrêter la mainmeurtrière et désigna un bélier qui serait sacrifié à la place d'Isaac.

Publié le 23/05/2020

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« Le Chofar Lorsque Abraham voulut sacrifier son fils conformément à l’ordre divin, un ange intervint au dernier moment pour arrêter la main meurtrière et désigna un bélier qui serait sacrifié à la place d’Isaac.

Ce que l’on appelle le sacrifice d’Isaac devient le “ non-sacrifice d’Isaac ”, révolution dans la mentalité des hommes : à partir de ce jour, il ne serait plus jamais fait de sacrifice humain.

En souvenir de cet animal qui a sauvé la vie à Isaac, on sonne dans une corne de bélier, ce qui signifie symboliquement que si un être humain doit mourir, il faut que se produise pour lui le même miracle que pour Isaac.

On comprend que le Chofar trouve sa place privilégiée les jours de Roch Hachana et Kippour, jours de jugement et de pardon. Il existe trois catégories de sonneries.

La première, longue et sans coupure, se nomme Téquia, terme qui signifie “ être fixé, fiché en terre ”. La deuxième catégorie se compose de trois sons d’une durée égale pour chacun au tiers de la Téquia.

Cette catégorie se nomme Chevarim, c’est-à-dire “ brisures ”. La troisième catégorie se compose de neuf sons courts d’un temps égal, pour chacun, à un neuvième de la Téquia ou encore un tiers de chacun des Chevarim.

Cette catégorie se nomme Téroua et signifie “ ébranlement, mise en mouvement ”.

Lorsque l’ensemble de ces sonneries a été “ joué ”, on clôture par une nouvelle Téquia (son long). Téquia –––––––––––––––––––––––––––––––– Chévarim –––––––––– –––––––––– –––––––––– Téroua ––– ––– ––– ––– ––– ––– ––– ––– ––– Téquia –––––––––––––––––––––––––––––––– Le rite du Chofar est symbolique d’une certaine définition de l’homme éthique.

La brisure des Chevarim est là pour rappeler que l’homme échappe à tout emprisonnement dans une définition.

En cela consiste sa liberté, par laquelle il se distingue des objets fabriqués et des animaux.

Les objets sont des choses définies alors que l’être humain n’est en rien déterminé.

Il n’est pas identifiable, représentable.

Il est porteur de la brisure, refusant de s’attribuer une essence, de s’enfermer dans une quelconque définition historique ou naturelle.

En hébreu, le terme qui dit “ je ” signifie aussi le “ néant ” : Ani et Ayin, afin, d’après le Zohar, d’enseigner à l’homme la capacité et le devoir. »

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