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LE CHILI AU XXe SIÈCLE

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/450349.txt[13/09/2020 01:05:03] LE CHILI AU XXe SIÈCLE L’annexion de territoires boliviens et péruviens après la guerr e du Pacifique (1879-1884) fait du Chili une économie minière (cuivre et salpêtre), et dote l’État d e nouveaux revenus pour la création de services publics.

La classe moyenne urbaine, apparue dès les années 1850 et représentée à partir des années 1880 par le Parti radical (1888, par scission du Parti libéral) et le Parti démocratique (1887, lié aux artisans), se renforce.

Les mineurs et les ouvriers des transports form ent les premiers groupes socialistes au tournant du siècle.

Le Parti ouvrier socialiste, créé par le s mineurs en 1912, devient en 1922 le Parti communiste.

L’oligarchie terrienne, partagée entre libéraux et conservateur s, ne prend pas la mesure de ces évolutions.

Après la défaite du président José Manuel Bal maceda (1840-1891) lors de la brève guerre civile de 1891, elle obtient l’instauration d’un régime « pa rlementaire », ajoutant au marasme agricole et à l’endettement de l’État une instabilité politique, qui sera particulièrement forte dans les années 1920- 1932.

Il faudra ainsi l’intervention militaire du 11 septembre 1924 pour qu e soient adoptées des réformes sociales et une nouvelle Constitution (régime présidentiel, sé paration de l’Église et de l’État, code du travail) sous le mandat d’Arturo Alessandri Palma (1920-1926).

La crise de 1929 touche durement le secteur minier et entraîne l’i ntervention économique de l’État dès la présidence autoritaire du général Carlos Ibáñez del Campo (1927-1931).

De l’éphémère « République socialiste » de juin 1932 naît le Parti socialiste (PS) du Chili en 1933.

Les politiques palliatives sont maintenues sous le second mandat Alessandri (1932-1938).

Les réformes du Front populaire. L’élection du radical Pedro Aguirre Cerda (1879-1941) en 1938, c andidat du Front populaire formé par les radicaux, les communistes et les socialistes, et soutenu par les syndica ts, permet d’engager des réformes décisives dans les domaines de l’éducation et de la santé, a insi que dans celui de l’industrialisation.

D’abord neutre, le Chili, sous la présidence du radical Juan Anton io Ríos (1942-1946), s’engage aux côtés des Alliés en 1942.

La prospérité liée aux exportations de c uivre dure jusqu’au boom de la guerre de Corée (1950-1953) et favorise ainsi une nouvelle extension des poli tiques sociales.

Le mandat du radical Gabriel González Videla (1946-1952) voit les É tats-Unis étendre leur influence par leurs prêts et leurs investissements miniers.

Le PS refuse la recondu ction du Front populaire.

Sous l’effet de la Guerre froide, le gouvernement radical associe dès 1947 les lib éraux et écarte le Parti communiste.

Le droit de vote est accordé aux femmes en 1949.

En 1952, l’ancien dictateur I.

del Campo, élu président sur un programme populiste, gouverne avec la droite mais poursuit la pol itique des radicaux.

Malgré une croissance non négligeable, les grandes inégalités sociales ne diminuent pas dans un pays désormais majoritairement urbain.

Consolidation des organisations sociales. Avec l’extension du droit de vote aux analphabètes, une nouvelle é tape commence à la fin des années 1950.

La Centrale unique des travailleurs (CUT) rassemble dès sa fo ndation en 1953 les syndicats d’ouvriers et d’employés.

En 1957, les courants du Parti conser vateur, inspirés par la doctrine sociale de l’Église, créent le Parti démocrate-chrétien (PDC).

Sou s la houlette de Salvador Allende, socialistes et communistes s’associent, les premiers refusant de s’allier avec la gauche non marxiste.

La politique d’industrialisation du président Jorge Alessandri Rod ríguez (1958-1964), soutenu par la droite, ne vient pas à bout de l’inflation et du chômage.

La victoire du démocrate-chrétien Eduardo Frei Montalva (1911-198 2) à la présidentielle de 1964, avec 56 % des suffrages grâce au soutien de la droite, conduit libéraux et conservateurs à se regrouper au sein du Parti national en 1965.

Une fraction du Parti radical, en déclin, se rapproche de la gauche.

« La révolution dans la liberté » de E.

Frei en appelle aux secteurs populaires dans une tonalité nettement antimarxiste et lance de grandes réformes structurelles.

Prenant une participation dominante dans la production de cuivre, l’État assure 75 % des investissements produ ctifs du pays, mais la réforme agraire et les mesures destinées aux secteurs défavorisés attisent l’ opposition de l’oligarchie foncière et. »

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