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Le carnavalau Moyen AgeAu Moyen Age, le carnaval est un momentde folie collective, pendant lequel tous lesexcès sont permis.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Le carnaval au Moyen Age Au Moyen Age, le carnaval est un moment de folie collective, pendant lequel tous les excès sont permis.

Fêtant les derniers jours de "bonne chère" avant le Carême, il cul­ mine lors du défilé du mardi-gras.

Une cavalcade parcourt alors la ville, multi­ pliant les excentricités et les moqueries, laissant exploser les fantasmes contenus toute l'année.

S'empiffrer avant le Carême Au Moyen Age, le carnaval est un moment important de la vie collective.

Il s'étend de la fête des rois (Epiphanie) au mercredi des Cendres.

Le Carême étant un temps de jeûne, les jours qui le précèdent sont l'occa­ sion de grandes réjouissances et de ripaille.

Les temps forts se situent les trois derniers jours, dimanche-gras, lundi-gras et surtout mardi-gras, ultime jour de "bonne chère" (carne levare, en italien ôter la viande, d'où le nom de carnaval).

Mardi-gras en ville En ville, le carnaval est très spectaculaire.

Son apogée est le défilé du mardi-gras, la cavalcade.

Héritier de traditions séculaires, des bacchanales antiques, le carnaval obéit à des rites précis.

Les autorités et les notables qui le financent s'efforcent de le contrôler.

La cavalcade est précédée de coureurs qui dégagent la chaussée.

En tête vient sa Majesté, l'abbé des sots, suivi de fols et de suppôts, puis de personnages déguisés en monstres, en animaux etc.

Le cortège suit un itinéraire précis, s'arrête devant les lieux importants de la ville : églises paroissiales, marchés, carrefours, hôtel de ville ; à chaque XIe -XVe siècles arrêt, les participants, masqués et déguisés, interpellent les passants, leur lancent des plaisanteries, des fleurs, des noix, des œufs remplis d'eau parfumée ...

A Sarlat, ils distri­ buent des crêpes.

Ils font aussi des pitreries, parodient les magistrats et les clercs, organi­ sent des rondes, allument des feux.

A Metz, ils poussent un couple de géants dans un chariot.

Le petit peuple s'amuse sans ver­ gogne, échange des propos vulgaires.

C'est le triomphe de la gaîté, des excentricités, mais c'est aussi une satire subtile de la so­ ciété.

A la tombée du jour, commencent les exploits d'une jeunesse insouciante et pertur­ bée, qui se livre à des folies nocturnes, aggravées par le sexe et la boisson.

Le len­ demain, mercredi des Cendres, le silence retombe.

Le "gras-temps" est fini.

Principales fêtes de l'hiver 25 décembre : Noël, crèche vivante dans les églises -28 décembre : fête des Innocents, les fidèles élisaient un "évêque des Innocents" à qui l'évêque remettait une redevance -1er janvier : fête de l'âne ou fête des fous, on ame­ nait dans l'église un âne, revêtu des ornements sacerdotaux, et on lui adres­ sait une harangue grotesque, puis toute l'assistance se mettait à braire - 6 jan­ vier: Epiphanie (fête des rois). 2 / 2. »

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