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Le Cameroun et la République Centrafricaine (cartes - Géographie)

Publié le 15/05/2020

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« Cameroun République Centrafricaine Le Cameroun et la République Centrafricaine CAMEROUN Superficie : 475442 km'.

Population: 13500000.

Densité moyenne : 28 hab./km '.

Capitale : Yaoundé (649 000 hab.).

Ville principale: Douala (990000 hab. ) Langue officielle : anglais et français.

Monnaie : franc CFA.

PNB/hab.

: 680 dollars.

Régime politique : république.

Importations : fer, acier , biens de consommation, matériels électriques, équipements de transport , produits pharmaceutiques.

Exportations : pétrole , café, cacao, thé, latex, bananes , bois scié.

LE RELIEF Étiré sur environ 1 200 km, du golfe de Guinée au lac Tchad , le Cameroun présente une grande diversité de paysages.

Le Sud est occupé par une pénéplaine ancienne, découpée en collin es et surmontée de chaînons au relief bien marqué.

de nombreux sommets dépassent 1 300 m.

Les fleuves (Sa­ naga, Nyong) y ont creusé de larges bassins.

La plaine côtiè r e, bordée par un rivage à mangroves , s'élargit autour de Douala .

À la forêt dense du Sud succèdent des savanes herbeuses ou arborées, puis une brousse à épineux (acacias).

Au centre , le haut plateau de l'Adamaoua s'élève au-dessus de 1 000 rn et se prolonge au sud-ouest par les Highlands et une série de mas-­ sifs volcaniques: monts Cameroun, ( 4070 rn) et Manengouba.

Au nord, la dépression de la Bénoué , bordée par le massif du Mandara , se prolonge par les plaines inondées du Logone.

LE CLIMAT Le Cameroun connaît un cli­ mat chaud en permanence (entre 20 et 25 °C), bien qu' il puisse être rafraîchi légèrement par l'altitude .

Ainsi, il fait relativement plus frais à Yaoundé qu' à Douala.

Par ailleurs , le climat devient plus humide dans le Sud proche de l 'é quateur (plus de 3 500 mm de précipitations annuelles à Douala ), où aucun mois n'est sec.

En revanche , la saison sèche apparaît vers le Nord.

De façon générale , les pluies, abondantes sur la côte, di mi· nuent vers l'est et le nord.

Les cours d'eau , dont le régime est calqué sur celui des pluies , divergent en d irec­ tion de l'Océan et vers les bassins tchadien , congolais et nigérian.

[] LA POPULATION La population est constituée de différents groupes dont la répartition est le fruit soit de migra­ tions anciennes , soit de mouvements récents , notamment de l'exode rural.

Le Sud est plus particulièrement le domaine des Bantous (Fangs, Bassas , Bakossis , Bétis , entre autres) et des semi-Bantous (Bamil é kés, Moums ).

Bantous et semi-Bantous représentent 4 millions de personnes.

Au sud , vivent également quelque 15 000 Pyg­ mées .

Le Nord est principalement peuplé de Soudanais (Mafas , Massas , Toupouris , Kotokos ) et de Aëuls, dont l'arrivée est plus récente.

Avec 34,7% .

de la population , l es catholiqu es sont les plus nombreux.

Viennent ensuit e les adeptes des religions tradition­ nelles (26 %), les musulmans (21,8 %) et les protestants (17,5 %).

Le Came­ roun est inégalement peup lé.

Ainsi , de vastes régions , comme le massif de l'Adamaoua , les savanes du Sud et les forêts du Sud-O uest ne sont que très peu habitées.

Situées pour la plupart dans le Sud et le Sud-Ouest , les villes rassemb lent plus de 20 % de la popu­ lation , Douala et Yaoundé étant les plus importantes.

AGRICULTURE, ÉLEV AGE ET PÊCHE Le secteur agricole emploie 63 % de la population active , mais ne contribue qu'à hauteur de 22 % dans la formation du produit intérieur brut.

L'agriculture vivrière traditionnelle fournit essentiellement du plantain , du macabo , du manioc, de l'igname et des légumes dans le Sud; du mil et de l'arachide dans l e Nord.

Le maïs et les haricots représentent la cultur e principale des Bamilékés qui prati­ quent une agriculture intensive .

Le riz, en culture inondée , est en progrès près du Logone.

Les cult ures d'expor­ tation constituent la base de l'écono­ mie.

Ainsi , le Cameroun est le sixième producteur mondial de cacao.

L es autres cultur es d'exportation sont le bananier , l'hévéa, le palmier à huile et le coton.

L 'agriculture d'exportation est le fait de grands complexes agro­ industriels.

Le chepte l bovin , concen­ tré dans les hautes terres et les plaines du Nord , est assez peu important ; les caprins, les ovins et les volailles sont répandus partout.

La pêche , notam- • Capitale e Villes de plus de 100 000 hab.

® Villes de plus de 50 000 hab .

• Villes de moins de 50 000 hab.

ment dans le lac Tchad et dans le Chari Logone , sont des activités importantes (80000 t par an en moyenne ).

m L'INDUSTRIE Le secteu r industriel ( mines confondues) emploie 12% de la popu lation active et représente 30 % du produit intérieur brut.

Les res-­ sources du sous-sol sont peu nom­ breuses (bauxite , pétrole) et l'électricité est d 'o rigine hydraulique .

!;industrie est assez diversifiée : prétraitement ou transformation des produits locaux (ca fé, cacao, sucre, tabac, caout­ chouc) , filature , placage du bois , cimenterie, raffinage de l'alumin e, petite sidé rurgie.

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICA INE Superficie : 622 948 km·.

Population: 3210000hab.

Densité moyenne : 5,2 hab./km '.

Capitale: Bangui (597000 hab.).

Villes principales : Berberati (95000 hab. ); Bouar (SI 000 hab. ).

Langue officielle : français.

Monnaie : fran c CFA.

PNB/hab.

: 500 dollars.

Régime politique : république.

Importations : biens d'équipement et de consommation, matériels électriques, pro duits alimentaires , chimiques et m étallurgiques.

Exportations : coton, café.

tabac diamants , bois brut.

LE RELIEF Le pays est constitué par un vaste plateau ondul é peu élevé .

Couvert de savanes , ce plateau sépare deux c uvettes : l'une vers le Tchad drainé e par le Chari, l'autre vers le Congo drainée par l'Oubangui .

Le plateau s'élève à l'ouest du pays dans le massif de Yadé (mont Ngaoui , 1 420 m ) et au nord-est ( Dar Fertit, monts des Bongo , 1400 m ).

Les pla­ teaux situés au sud-ouest des Bongo sont constitués de roches anciennes recouvertes par des formations de grès aux sols perméables et sabloneux.

À l'exce ption d' une zone discontinue de forêt dense dans le Sud , le pays est couvert par la forêt claire ou la savane arbo rée, qui abritent une faune encore abondante de grands mammifères (éléphants , buffles , antilopes).

LE CLIMAT Dans la zone équatoriale au sud, le climat est tropical et humide (25 o c en moyenne ).

Dans la partie ouest, il pleut pratiquement toute l 'année et la saison sèche ne dure en général que deux mois .

Au centre , dans la zone intertropicale , la saison des pluies dure six mois (tem­ pérature moyenne 26 oc dans la partie la plus au sud).

Vers le ord, la saison sèche s'étale sur cinq à six mois.

Dans la zone s ub sahélienne, au nord , le climat est tropica l sec (pluies faibles et importants écarts de températur e).

La République Centrafricaine est le château d'eau du Tchad: le Logone et le Chari y prennent leur source.

[] LA POPULATION Les ethnies l es plus impor­ tantes du pays sont les Bandas (28,6 %), les Gbaya-Manzas (24,5 %), les Ngbandis ( 10,6 %) et enfin les Zandés (9,8 %).

Les Centra­ fricains sont en majorit é protestants ( 40 %).

Puis vienne nt les catholiques (28 %), les adeptes des religions tradi­ tionnelles (24 %), enfin les musulmans (8 %).

La population centrafricaine est très inégalement répartie.

Ainsi, la majeure partie vit dans le Centre et l'Ouest du pays, dans des villages ali­ gnés le long des axes routiers et de 200 400 l'Oubangui.

Cette répartition a donné naissance à deux ensembles culturels: celui des ..

gens du fleuve • et celui des "gens de la savane».

Un exode rural continu a d'ailleurs accéléré la crois-­ sance de Bangui ainsi que de plu­ sieurs centres régionaux (notamment Berberati , Bossangoa , Bangassou ).

L'AGRICULTURE Réduite à 3 % du territoire pour les cultures et 5% pour l'élevage , l'économie agricole mobi­ lise pourtant plus de 80 % des actifs.

Les cultures vivrières concentr e nt l'esse ntiel des forces de ce secteur - mil , sorgho, arachides au nord; maïs , manioc , riz dans les régions humides .

Les cultures commerciales se spécialisent dans l'hév éa, la banane et le palmier à huile.

Les cul­ tures d'exportation concernent essen­ tiellement le café , le tabac et le coton.

Les pâturages du Nord accueillent bovins et cap rins, malgré les ravages causés par la mouche tsé-tsé.

La part du secteur agricole dans le produit intérieur brut se monte à 40 %du total et compte pour la moitié des revenus d'expo rtation.

L'acajo u, le limba et l'o b éché sont les essences les plus exploitées par la production foresti ère: le bois représente environ 1 %du pro­ duit intérieur brut .

m INDUSTRIE ET MINES Les réserves du sous-sol consistent principalement en mines d'or et de diamants (Bria , Ber­ berati ) ainsi que dans l'uranium de Bakoum a.

Umité aux productions de base, le développement industriel est encore embryonnaire.

!;énergie hydro­ électrique , en provenance surtout de Boali, couvre plus de la moitié des besoins énergétiques du pays .

Il reste que le développement économique demeure entravé par l'enc lave m e nt du Centrafrique et par le déficit de ses communications.. »

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