Le baroque

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LE BAROQUE (XVIIème siècle)

 

Dates clefs

 
 




v    Politique
 
1598 Édit de Nantes
1589-1610 Règne d’Henri IV
1610-1617 Régence de Marie de Médicis
1617-1643 Règne de Louis XIII
1618-1648 Guerre de  Trente Ans
1624-1642 Richelieu ministre
1628-1629 Siège de la Rochelle contre les protestants et Édit de grâce d’Alès
1642 Mort de Richelieu
1643 Mort de Louis XIII. Régence d’Anne d’Autriche
1643-1661 Mazarin ministre
1648-1653 Fronde
1661 Règne de Louis XIV


v    Société
 
1605 Place des Vosges à Paris
1628 Harvey et la circulation sanguine
1635 Fondation de l’Académie française
 


v  Œuvres et auteurs majeurs
 
1594 Mépris de la vie et Consolation de la mort, Chassignet
1601 Hamlet, Shakespeare
1607-1627 L’astrée, D’Urfé
1605-1616 Don Quichotte, Cervantes
1616 Les Tragiques, D’Aubigné
1621-1624 Œuvres poétiques, Viau
1623 Francion, Sorel
1623-1661 Œuvres, Saint-Amant
1631 La vie est un songe, Calderon
1636 L’Illusion comique, Corneille
1649 Les États…de la lune, Cyrano de Bergerac
 




 

Principes 

 
v   Références à la mythologie gréco-latine : Les Métamorphoses d’Ovide fournissent une source d’inspiration inépuisable. Par ailleurs, Protée est certainement le personnage mythologique le plus emblématique du baroque, capable de se métamorphoser à volonté
v   Influence du contexte historique (guerres de religion entre catholiques et protestants, climat d’instabilité et de mort) qui génère deux courants opposés : celui de « l’inconstance noire « (fragilité de l’homme, pécheur condamné à l’illusion qui n’a d’autre choix que de s’en remettre à Dieu pour trouver son salut après la mort, cf. poèmes du memento mori qui rappelle à l’homme qu’il est condamné à mourir et que son corps est périssable), celui de « l’inconstance blanche « (la fragilité humaine invite au carpe diem, l’illusion est source de création artistique et littéraire plutôt que d’angoisse)
v   Esthétique du foisonnement : décor surchargé et spectaculaire, description en mouvement, profusion de formes et de couleurs, démesure
v   Le theatrum mundi ou théâtre du monde : le monde est conçu comme un théâtre, les hommes sont les acteurs d’une pièce. L’image du théâtre exprime l’angoisse et la fascination face à une réalité fuyante et trompeuse
v   Goût prononcé pour la mise en abyme
v   Mélange des genres et registres
v   Goût pour le paradoxe, les forts contrastes, antithèse, oxymore, hyperbole, allégorie, métaphore filée, personnification …
 
 

Thèmes privilégiés

 
v   L’illusion, les jeux de reflet, de miroir, le trompe l’œil, le déguisement, la confusion entre rêve et réalité
v   L’éphémère, le changeant, la métamorphose des êtres et des choses
v   Le mouvement, la mobilité, l’instabilité, l’aspect fuyant de la vie et des choses, la fuite du temps
v   Références fréquentes aux quatre éléments : eau, feu, air, terre, importance de la nature
v   Le monde du théâtre
v   Le songe, le mensonge, la trahison
v   Dieu, l’homme, sa misère, son impuissance, son salut, la mort, la décomposition du corps
v   La magie, l’étrange, le monstrueux
v   La création artistique, le culte de la beauté
 
 

Formes

 
v   Théâtre : pastorale, tragi-comédies, théâtre à machine
v   Poésie lyrique, didactique, ode, stances, épigramme
v   Développement du roman, roman pastoral