LE BANGLADESH AU XXe SIÈCLE
Publié le 12/09/2020
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LE BANGLADESH AU XXe SIÈCLE
Le Bangladesh correspond au territoire de l’ex-Pakistan oriental ayan
t résulté de la partition de l’Inde, en
1947, entre hindous et musulmans (le Pakistan était alors constitué
de deux territoires séparés par
l’Inde).
Le Pakistan occidental a mené une politique hégémo
nique qui ne tarda pas à susciter au Pakistan
oriental une aspiration à une plus large autonomie.
Aux élections de décembre 1970, la Ligue Awami, porte-parole de la
contestation bengali, remporte la
majorité des sièges.
Islamabad, refusant le verdict des urnes, ré
agit par une intervention meurtrière au
Pakistan oriental.
Appuyés par l’Inde dans leur guerre d’indé
pendance, les Bengalis proclament
l’indépendance du Bangladesh le 16 décembre 1971.
Mujibur Rahma
n (1920-1975), dirigeant de la Ligue
Awami, devient chef du gouvernement en janvier 1972 (président en 19
75).
Il assume tous les pouvoirs,
exerçant une quasi-dictature.
Il est renversé en août 1975 par
un coup d’État, et exécuté.
De 1975 à 1990, le pays est gouverné par des militaires : Zia ur-R
ahman (1935-1981) de 1975 (président
en 1977) à son assassinat en 1981, puis Muhammad Ershad (1929-), d
e 1982 (président en 1983) à
1990.
Ce dernier renforce la politique d’islamisation engagée par
son prédécesseur : l’islam devient ainsi
religion d’État en 1988.
La dégradation de la situation économique provoque de graves confl
its sociaux qui obligent M.
Ershad à
démissionner en décembre 1990.
Les élections législatives de
février 1991 (les premières élections
démocratiques depuis l’indépendance) voient la victoire du Ban
gladesh Nationalist Party (BNP) dirigé par
Khalida Zia, veuve de Zia ur-Rahman.
La bégum Zia devient Premier min
istre.
Son règne est marqué par
une progression des mouvements islamistes (dont la Jamiat-e Islami fond
ée par Abul ala-Mawdudi).
Ils
menacent de mort l’écrivain Taslima Nasreen (1994), la contraign
ant à l’exil.
Sur le plan extérieur, les relations du Bangladesh avec l’Inde se
sont détériorées dès la mort de M.
Rahman.
L’explosion démographique au Bangladesh a provoqué, à
la grande irritation de New Delhi, une
émigration massive vers l’Inde, tant dans les provinces frontaliè
res (Assam, Mizoram, Tripura), que vers
des villes comme Bombay.
L’Inde, de son côté, a mené une pol
itique hégémonique, notamment sur la
question du partage des eaux du Gange et du Brahmapoutre.
La montée e
n puissance des nationalistes
hindous du Bharatiya Janata Party (BJP) en Inde a compliqué davanta
ge encore les relations entre New
Delhi et Dacca.
Ces tensions du Bangladesh avec l’Inde ont rapproché
Dacca, d’une part, de Pékin, qui
voit dans ce territoire une ouverture potentielle sur l’océan Indi
en, de l’autre, du Pakistan, en raison
notamment de l’avancée des islamistes au Bangladesh.
La détérioration de la situation économique et l’accroisseme
nt des inégalités sociales font tomber le
gouvernement de la bégum Zia en 1996.
Les élections amènent au
pouvoir la Ligue Awami conduite par
la fille de M.
Rahman, Sheikh Hasina Wajed.
Sur le plan interne, les ré
formes engagées par cette dernière
semblent porter leurs fruits à compter de 1997.
Toutefois, deux probl
èmes majeurs ont continué de
contrarier le développement du pays : une démographie élevée
et des inondations catastrophiques, fléau
permanent, qui font des ravages considérables chaque année (destr
uction des récoltes, morts par
centaines, sans-abri par milliers, voire par millions).
Par un traité de paix, Sheikh Hasina a mis un terme en décembre 19
97 à la guerre civile qui sévissait
dans les collines de Chittagong (Chittagong Hills) : elle opposait, de
puis vingt-cinq ans, des tribus
d’origine tibéto-birmane aux Bengalis qui s’étaient appropri
é leurs terres.
À compter de 1996, le Bangladesh a tenté de rétablir un équi
libre dans ses relations avec l’Inde, le
Pakistan et la Chine.
Ses rapports avec l’Inde ont connu une nette am
élioration, grâce à une politique
réciproque de bon voisinage.
La visite officielle au Bangladesh du Pr
emier ministre indien, Atal Bihari
Vajpayee, en juin 1999, lors de laquelle un traité économique a é
té signé, a consolidé le rapprochement
entre Dacca et New Delhi.
À l’aube du xxie siècle, le Banglades
h, devenu relativement démocratique,
restait exposé aux problèmes des eaux et à ceux engendrés pa
r sa dynamique démographique, d’une
part, et par la confrontation entre groupes laïques et éléments
fondamentalistes propakistanais, d’autre
part..
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