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Le 3 Mai 1808 à Madrid, la fusillade du Principe PioCette scène, pendant de celle qui représente la révolte des Madrilènes contre lesmamelouks, est un hommage de Goya aux patriotes espagnols exécutés enreprésailles la nuit suivante, le 3 mai 1808, par les soldats de Napoléon.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le 3 Mai 1808 à Madrid, la fusillade du Principe PioCette scène, pendant de celle qui représente la révolte des Madrilènes contre lesmamelouks, est un hommage de Goya aux patriotes espagnols exécutés enreprésailles la nuit suivante, le 3 mai 1808, par les soldats de Napoléon. Ce document contient 255 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Le 3 Mai 1808 à Madrid, la fusillade du Principe Pio Cette scène, pendant de celle qui représente la révolte des Madrilènes contre les mamelouks , est un hommage de Goya aux patriotes espagnols exécutés en représailles la nuit suivante, le 3 mai 1808, par les soldats de Napoléon. Goya a donné là un des tableaux d’histoire les plus dramatiques de la peinture. Quarante-trois patriotes traînés en charrette jusqu’à la colline du Principe Pio vont être fusillés à la fin de la nuit.

Le peintre a choisi le moment le plus tragique : les quelques secondes qui précèdent la décharge du peloton d’exécution.

Instant d’attente atroce.

Quelques hommes gisant à terre dans leur sang sont déjà morts.

Un autre groupe attend son tour. Les soldats sont en ligne.

Leurs visages invisibles rendent leur geste impersonnel, ils exécutent les ordres.

A l’opposé, les patriotes sont dispersés : les uns debout, les autres à genoux ou étendus au sol.

Certains, pour ne pas voir l’horreur en face, se dissimulent le visage de leurs mains.

D’autres ont les yeux exorbités.

Le plus héroïque, bras levés, offre sa poitrine aux balles du peloton. Défi ou protestation ? Chemise blanche, pantalon jaune, c’est le point lumineux du tableau.

Une flamme dans cette terrible nuit noire. L’ensemble est peint avec une rapidité et une spontanéité rares.

On imagine le pinceau de Goya courir sur la toile , sauter d’un visage à l’autre pour, dans sa hâte, n’en esquisser que certains traits. Cette toile mythique a influencé de nombreux peintres, notamment Edouard Manet et Pablo Picasso.. »

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