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Laurent Tailhade (1854-1919)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Laurent Tailhade1854-1919Malgré leur valeur, les élégies du Jardin des rêves (1880), de Nocturnes, de Vitraux ont moins fait pour sa notoriété que ses Poèmes aristophanesques (Au pays du mufle, A travers les groins)dont la cocasserie féroce lui fit beaucoup d'ennemis. Ce document contient 86 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
TAILHADE Laurent. Écrivain français. Né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 16 avril 1854, mort à Combs-la-Ville (Seine-et-Mame) le 2 novembre 1919. Issu d’une vieille famille de magistrats et d’officiers ministériels, il fut d’abord élève au lycée de Pau, puis se rendit à Toulouse pour y faire son droit, mais un prix remporté aux Jeux floraux décida de sa vocation. Espérant le préserver ainsi de la bohème littéraire pour laquelle il se montrait déjà que trop de penchants, ses parents l’obligèrent à faire un mariage bourgeois, et pour se distraire de l’ennui doré de la vie de province à laquelle il s’était condamné, Tailhade se mit à composer les pièces qui constituèrent le recueil poétique du Jardin des rêves (1880). Libéré par la mort de sa femme, il vint aussitôt se fixer à Paris, où il ne tarda pas à gaspiller tout son bien en sorties mondaines. Lié avec Samain et surtout Verlaine et Moréas, il resta Parnassien jusque dans la mêlée symboliste. Au pays du mufle, plaisante satire du Bourgeois, avait quelque peu remué la critique, mais Tailhade arrivait pourtant à la quarantaine sans avoir connu plus qu’un succès de cénacle. C’est en décembre 1893 qu’il se révéla soudain au public en proclamant son admiration pour l’attentat anarchiste de Vaillant qui plongeait alors dans une unanime horreur les bourgeois de Paris. Mais, quelques mois plus tard, par une curieuse ironie du sort, Tailhade lui-même fut grièvement blessé par l’éclatement d’une nouvelle bombe anarchiste lancée dans un restaurant parisien. Rescapé, il se hâta d’exploiter sa mésaventure pour faire carrière dans le journalisme, prenant part bruyamment à toutes les querelles littéraires et politiques du temps et affichant un anticléricalisme et un anarchisme virulents. Assez bon lettré, servi par une grande facilité, Tailhade écrivait avec une rhétorique surchargée, somptueuse, par instants savoureuse, mais qui a autant vieilli que ses divers recueils poétiques : Epigrammes, Nocturnes (1907), Poèmes élégiaques (1907), Poèmes aristophanesques (1914).

« Laurent Tailhade 1854-1919 Malgré leur valeur, les élégies du Jardin des rêves (1880), de Nocturnes , de Vitraux ont moins fait pour sa notoriété que ses Poèmes aristophanesques (Au pays du mufle, A travers les groins) dont la cocasserie féroce lui fit beaucoup d'ennemis.

On cite volontiers son propos sur les attentats anarchistes de 1893 : “ Qu'importent de vagues humanités, si le geste est beau ? ”, qu'il eut la malchance de tenir quelques jours avant que la bombe du restaurant Foyot ne lui arrachât un œ il.. »

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