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L'ART GOTHIQUE

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Croisée d'ogives el arc-bou­ tant.

Durée de la période gothique.

Son , apogée sous Philippe Auguste el Saint Louis.

L'architecture gothique à ses débuts ( 1130-1230 ).

L'apogée ( 1230-1300 ).

Les grandes cathédrales.

Le XIV• siècle.

Le rayon­ nant.

12.

L'ART GOTHIQUE Nous avons dit que les éléments caractéristiques de l'architecture gothique devaient être la voûle sur croisées d'ogives et !'arc-boulant; éléments mis en œuvre en vue d'obtenir, en premier lieu, des voûtes légères exerçant sur leurs points d'appui des poussées moindres; et ces efforts, localisés sur ces points d'appui, permettent d'autre part de ne plus considérer le mur que comme un remplissage et d'agrandir de plus en plus les surfaces éclairantes.

Cette technique, entièrement nouvelle, commence à être appliquée dè; le milieu du xu• siècle; elle est entièrement au point vers 1225 et l'apogée de son développement se prolongera jusqu'à la fin du xm• siècle.

Son évo­ lution ne sera toutefofs complète que vers la fin du xv•, au moment où l'in­ fluence de la Renaissance commencera à se manifester en France.

Mais les monuments qui datent du xiv• et du xv• sont de beaucoup inférieurs à ceux construits entre 1225 et 1300.

L'apogée de l'art gothique correspond donc aux règnes de Philippe­ Auguste, de Saint-Louis et de Philippe le Hardi, époque où, nous le rappe­ lons, la longueur consécutive de sept règnes, depuis Robert le Pieux, avait contribué à l'affermissement de l'autorité royale (surtout sous Philippe­ Auguste à la fin du xu•), où la sécurité du royaume avait favorisé la consti­ tution des communes, où les bourgeois avaient pris goût aux choses publiques, où les métiers se perfectionnaient et prospéraient.

Au cours d'une première période on entreprit successivement la cons­ truction de la basilique de S• Denis _des cathédrales de Sem (1130), Noyon ( 1140), Pari.Y ( 1 160) et Laon ( 1174).

Crs deux dernières ne furent d'ailleurs achevées qu'au siècle suivant, l'une en 1233, l'autre en 1245.

On peut noter comme caractéristiques de cette époque les piliers constitués par de grosses colonnes portant sur le tailloir de leurs chapiteaux les retombées de leurs voûtes sexpartites; les verrières qui ne sont encore que des fenêtres espacées sur de larges trumeaux; les roses inscrites encore dans des arcatures plein­ cintre, alors qu'on peut dire que l'architecture gothique a remplacé partout Je plein cintre par l'arc brisé.

Nous avons dit que l'apogée de cet art avait été atteint entre les années de 1225 à 1300.

C'est l'époque où furent élevées toutes nos grandes cathé­ drales.

Partout le plein-cintre a disparu; les voûtes sexpartites ont fait place aux voûtes sur plan rectangulaire, et leurs retombées se font sur des piles flanquées sur leurs quatrP faces de colonnes engagées.

Les tribunes ont disparu, faisant place à d'étroits passages dans la hauteur de la cou­ verture des bas-côtés.

Ceux-ci sont parfois fort élevés.

Enfin les verrières occupent tout l'espace compris entre les retombées des voûtes.

La construc­ tion de la cathédrale de Chartres est entreprise en 1230, celle des cathédrales de Bourges et d'Amiens à peu près en même temps en 35 et 36; celle de Reims en 1241; la Sainte-Chapelle date de 1248 et c'est en 1280 que fut commencé le chœur de Beauvais qui, de toutes, fut l'entreprise la plus hasar­ deuse, puisqu'on voulut pousser si loin la légèreté des points d'appui et remonter si haut la naissance des voûtes, qu'il fallut bientôt, l'édifice me­ naçant ruine, modifier le plan de ce chœur et renoncer même, plus tard, à construire la nef.

Le xiv• siècle vit s'élever des édifices moins significatifs.

On a donné un peu arbitrairement à cette phase du gothique le nom de rayonnant.

Les piliers deviennent des faisceaux de colonnes dont chacune correspond à une retombée d'arc, ce qui mène à une forme simplifiée des chapiteaux, à tailloirs moins saillants.

Les beaux portails situés aux extrémités du transept de la cathédrale de Rouen appartiennent à cette époque, ainsi que le chœur de Saint-Ouen dans la même ville. 2 / 2. »

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