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L'Art d'aimerFragment II, 434Certaines paient fort mal qu'on leur soit trop soumis :point de rivale en vue ?

Publié le 23/05/2020

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« L'Art d'aimer Ovide Fragment II, 434 Certaines paient fort mal qu'on leur soit trop soumis : point de rivale en vue ? leur amour s'assoupit. Dans la prospérité, souvent, l'esprit s'enivre : garder un c œur constant, quand tout va bien, c'est dur. Le feu qui s'affaiblit et dont l'ardeur s'épuise en vient à se cacher ; sur lui, cendre blanchit. Ajoute un peu de soufre, et ses flammes éteintes, il les retrouve, il brille comme avant. Ainsi, quand le confort emparesse le c œur, d'un aiguillon pointu il faut piquer l'amour. Fais qu'inquiète de toi, tremblante, elle s'embrase : qu'elle apprenne ton crime, et pâlisse d'effroi. Ô l'homme bienheureux, mille fois bienheureux, cet amant dont l'amie gémit d'être trompée ! Son oreille incrédule a eu vent du forfait : elle se pâme aussitôt, perd la voix, la couleur. Ah ! être enfin celui pour qui, dans sa folie, l'amante bouleversée arrache ses cheveux ! Être celui pour qui elle griffe ses joues, pour qui, en le voyant, elle verse des larmes, cet homme vers lequel vont ses regards farouches, sans qui elle voudrait, mais ne pourrait pas vivre ! Et si tu veux savoir pendant combien de temps il faudra la laisser déplorer ton offense, ce sera peu de temps, pour qu'un trop long délai ne laisse sa colère amasser trop de force. Bien vite, mets ton bras autour de son cou blanc, et reçois sur ton c œur son visage éploré. Elle pleure ? baisers ! elle pleure ? aime-la, et ce sera la paix, la fin de sa colère. Quand contre toi ta belle aura bien tempêté, ennemie déclarée — alors, il te faudra lui demander la paix qu'on signe dans l'alcôve. Elle s'adoucira : là, bas les armes ! paix ! C'est là, si tu m'en crois, que naquit le Pardon.... »

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