Databac

L'aristotélisme

Publié le 10/07/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'aristotélisme. Ce document contient 2547 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Philosophie.


ARISTOTÉLISME.
Doctrine philosophique d’Aristote, de ses disciples et de ses successeurs ; l’aristotélisme exerça une influence particulièrement importante tout au long du Moyen Âge européen. Quant à la poétique aristotélicienne, diffusée au XVIe s. par Scaliger, elle sera la principale source théorique de la dramaturgie classique, et c’est sur la question de la fidélité aux principes aristotéliciens que se développèrent la plupart des polémiques à ce sujet (la «querelle du Cid» [1637-1638]; les trois Discours sur le poème dramatique qu’écrivit Corneille [1660]).

« 1.

La logique. • (384-322 av.

J.-C.) * C'est le domaine de Ja dialectique.

* Voir p.

49.

** Voir p.

51.

*** Voir p.

51.

l'aristotélisme Aristote.

Cathédrale de Chartres.

Houvet a.

Science et opinion.

On trouve chez Aristote * la même oppos1t1on que chez Platon (cf.

République, livre 5, 477e sqq.) entre science et opinion.

L 'opi ni on, c'est la connaissance commune (celle que nous possédons tous) du vraisem­ blable, du probable *; c'est aussi la conviction appuyée sur la tradition.

L'opinion peut être vraie ou fausse.

En revanche, la science est connaissance du nécessaire donc de l'universel: ce qui est nécessaire appartient à tous.

Par exemple, de la définition du triangle, on peut déduire les propriétés qui lui appartiennent nécessairement, propriétés qui appartiennent à tous les triangles, donc qui sont universelles.

« La science et son objet diffèrent de l'opinion et de son objet, en ce que la science est universelle et procède par des propositions nécessaires et que le nécessaire ne peut être autrement.qu'il n'est( ...

) L'opinion s'applique à ce qui étant vrai ou faux peut être autrement qu'il n'est.

En outre, jamais on ne pense avoir une simple opinion quand on pense que la chose ne peut être autrement : tout au contraire, on pense alors qu'on a la science.

Mais c'est quand on pense que la chose est seulement ainsi mais que rien n'empêche qu'elle ne puisse être autrement, qu'alors on pense avoir une simple opinion, car on croit que tel est l'objet propre de l'opinion, tandis que le nécessaire est l'objet de la science .

)) Aristote, Seconds Analytiques I, 33 (88 b 30) b.

Les catégories. Pour répondre aux difficultés soulevées par les sophistes qui détrui­ saient toute communication et tout discours, donc toute possibilité de connaissance scientifique, Aristote élabore la théorie des catégories qui analyse la pratique du langage 0 , permet de distinguer le vrai du faux et de poser ainsi les conditions du discours vrai.« L'être se dit en plusieurs sens» : c'est par cette remarque qu'Aristote échappe aux contradictions sophistiques.

En effet, lorsque je dis Socrate est un homme et quand je dis Socrate est assis, le verbe être n'a pas le même sens dans les deux cas.

Dans le premier cas, il dit ce qu'est Socrate : le prédicat * est un genre**, dans le second cas, il exprime une propriété qui appartient à Socrate mais qui pourrait ne pas lui appartenir, le prédicat est alors un àccident***.

Exemple de difficulté soulevée par les sophistes donné par Aristote dans les Réfutations sophistiques : on me met en présence d'un. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓