L'aristotélisme
Publié le 10/07/2021
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«
1.
La logique.
• (384-322 av.
J.-C.)
* C'est le domaine
de Ja dialectique.
* Voir p.
49.
** Voir p.
51.
*** Voir p.
51.
l'aristotélisme
Aristote.
Cathédrale de Chartres.
Houvet
a.
Science et opinion.
On trouve chez Aristote *
la même oppos1t1on que chez Platon (cf.
République, livre 5, 477e sqq.) entre science
et opinion.
L
'opi ni
on, c'est
la connaissance commune (celle que nous possédons tous) du vraisem
blable, du probable
*;
c'est aussi la conviction appuyée sur la tradition.
L'opinion peut être vraie ou fausse.
En revanche, la science est
connaissance du nécessaire donc de l'universel: ce qui est nécessaire
appartient à tous.
Par exemple, de la définition du triangle, on peut
déduire les propriétés qui lui appartiennent nécessairement, propriétés
qui appartiennent à tous les triangles, donc qui sont universelles.
« La science et son objet diffèrent de l'opinion et de son objet, en
ce que la science est universelle et procède par des propositions
nécessaires et que le nécessaire ne peut être autrement.qu'il n'est( ...
)
L'opinion s'applique à ce qui étant vrai ou faux peut être autrement
qu'il n'est.
En outre, jamais on ne pense avoir une simple opinion
quand on pense que la chose ne peut être autrement : tout au
contraire, on pense alors qu'on a la science.
Mais c'est quand on
pense que la chose est seulement ainsi mais que rien n'empêche
qu'elle ne puisse être autrement, qu'alors on pense avoir une simple
opinion, car on croit que tel est l'objet propre de l'opinion, tandis que
le nécessaire est l'objet de la science
.
))
Aristote, Seconds Analytiques I, 33 (88 b 30)
b.
Les catégories.
Pour répondre aux difficultés soulevées par les sophistes qui détrui
saient toute communication et tout discours, donc toute possibilité de
connaissance scientifique, Aristote élabore la théorie des catégories qui
analyse la pratique du langage 0
, permet de distinguer le vrai du faux et
de poser ainsi les conditions du discours vrai.« L'être se dit en plusieurs
sens» : c'est par cette remarque qu'Aristote échappe aux contradictions
sophistiques.
En
effet, lorsque je dis Socrate est un homme et quand je
dis Socrate est assis, le verbe être n'a pas le même sens dans les deux
cas.
Dans le premier cas, il dit ce qu'est Socrate : le prédicat
* est
un
genre**, dans le second cas, il exprime une propriété qui appartient à
Socrate mais qui pourrait ne pas lui appartenir, le prédicat est alors un
àccident***.
Exemple de difficulté soulevée par les sophistes donné par Aristote
dans les Réfutations sophistiques : on me met en présence d'un.
»
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