l'Apologue

« L’APOLOGUE C'est le grec Esope qui est considéré comme le fondateur de l’apologue.

Cet ancien esclave, qui aurait vécu au VI e siècle av.

J.C., a laissé quelques centaines de fables mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre.

L'apprentissage des fables d'Ésope faisait partie de l'enseignement de base des jeunes grecs de l'Antiquité.

La tradition d’Esope nous est aussi parvenue grâce à l’interprétation de La Fontaine œuvre de Phèdre au I er siècle et par le courant humaniste au XVI e siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques.

L’apologue est comme l'entend sa définition "un récit court et vivant porteur d'une morale".

L'aspect court et vivant permet le divertissement, il met en scène des personnages et une histoire à la portée de tous et qui généralement est plaisante.

Mais ce caractère divertissant a en fait pour objectif de vulgariser une idée, un concept.

Ainsi, l'apologue est surtout utilisé par des penseurs, notamment pas les philosophes des lumières. L’auteur d’un apologue écrit pour les bourgeois, ils veulent leur faire passez des idées complexes et faire bouger la société, il souhaite une prise de conscience qui aboutira, en France, à une révolution, il doit donc vulgarisée ses idée : les rendre simple a comprendre en utilisant un vocabulaire sans terme scientifique. Pour simplifier son histoire l’auteur crée peut de personnage auquel le lecteur peu s’identifier. Puis le texte est court se qui permet aux lecteurs les plus jeunes de lire l’affabulation jusqu'à la fin sans se lasser.

La fable est une sorte d’apologue tout comme le compte philosophique, le compte et le Kafka.

Se sont des récits qui ont une visée divertissante en plus d’une visée didactique.

Pour rendre une affabulation divertissante l’auteur créait un univers fantastique avec l’animalisation des personnages, le lecteur reconnait en chacun des personnages une vertu ou un vice : le renard de La Fontaine représente la flatterie, l’hypocrisie.

Dans les apologues, notamment les fables on retrouve le schéma narratif : la situation initial, l’élément déclencheur, les péripéties puis la résolution.

Cela donne un rythme au texte permettant de plaire au lecteur en redent la lecture vivante.

La résolution des apologues est souvent remplacer par une maxime, quoiqu’elle puisse s trouver en début de récit ou quelle soit implicite.. »