L'apologie de Socrate _ la rhétorique chez Platon

« Exposé de philosophie Thème : La rhétorique chez Platon Plan de l’exposé Introduction I.

Contexte historique II.

Les dialogues de Platon III. IV. Critique et rhétorique Les idées de Platon V.

Les différentes forme de rhétorique Conclusion Introduction Platon, l’un des philosophes les plus célèbres de l’histoire, accorde une grande importance à la rhétorique dans ses œuvres.

La rhétorique, qui peut être définie comme l’art de persuader et de convaincre par le discours, est considérée par Platon comme un outil puissant et potentiellement dangereux. Dans ses dialogues, Platon critique souvent les rhéteurs et les sophistes, qui utilisaient la rhétorique pour manipuler les foules et défendre des idées fausses.

Il met en garde contre les discours flatteurs et les discours persuasifs qui ne reposent pas sur la vérité et la justice.

Platon reconnaît cependant que la rhétorique peut également être utilisée de manière positive, pour défendre des idées justes et persuader les gens de suivre la voie de la vertu.

Il souligne l’importance de maîtriser l’art de la rhétorique pour communiquer efficacement ses idées et convaincre les autres de les adopter.

Pour Platon, la rhétorique doit être subordonnée à la philosophie, qui vise à atteindre la vérité et la sagesse.

Il affirme que le véritable rhéteur doit être un philosophe, c’est-àdire quelqu’un qui cherche à comprendre la nature de la réalité et à promouvoir le bien commun. I. Contexte historique Platon a écrit sur la rhétorique pendant le Ive siècle avant notre ère, principalement à Athènes.

Ses dialogues explorant la rhétorique, tels que « Gorgias » et « Phèdre », ont été composés autour de cette époque.

C’était une période de grands débats intellectuels en Grèce, avec l’émergence de diverses écoles de pensée et de traditions philosophiques.

Le point de vue de Platon sur la rhétorique était souvent critique.

Il considérait la rhétorique pratiquée par les sophistes comme manipulatrice et éloignée de la vérité.

Dans ses dialogues, Platon met en scène des personnages critiquant l’art de la persuasion pure, soulignant plutôt l’importance de la philosophie et de la quête de la vérité.

Pour Platon, la véritable rhétorique devait être fondée sur la connaissance, la vertu et la recherche de la vérité plutôt que sur la simple manipulation des émotions et des opinions. II. Les dialogues de Platon Platon a écrit de nombreux dialogues philosophiques qui couvrent une gamme de sujets, y compris la politique, l’éthique, la métaphysique et la connaissance. Certains de ses dialogues les plus célèbres incluent : 1.

« La République » : Un dialogue explorant la justice, la nature de l’âme et la structure idéale de la société. 2.

« Gorgias » : Un débat sur la nature de la rhétorique et du pouvoir entre Socrate et Gorgias, un célèbre sophiste. 3.

« Phèdre » : Un dialogue sur l’amour, la beauté et la philosophie, mettant en lumière l’importance de la recherche de la vérité. 4.

« Parménide » : Un dialogue complexe examinant les concepts de l’Un et du multiple. 5.

« Phédon » : Un récit de la mort de Socrate et de ses derniers enseignements sur l’immortalité de l’âme. 6.

« Le Banquet » : Une méditation sur l’amour et la beauté, présentant une série de discours sur le sujet lors d’un banquet. 7.

« Le Théétète » : Une enquête sur la nature de la connaissance et de la perception. Ce ne sont là que quelques exemples parmi les nombreux dialogues que Platon a écrits au cours de sa vie.

Chaque dialogue met en scène Socrate en conversation avec divers interlocuteurs, explorant ainsi une grande variété de sujets philosophiques. III. Critique de la rhétorique Platon était critique envers la rhétorique, en particulier celle pratiquée par les sophistes de son époque, pour plusieurs raisons : 1.

Manipulation sans vérité : Platon croyait que la rhétorique sophistique était souvent utilisée pour persuader sans se soucier de la vérité.

Les sophistes utilisaient des techniques persuasives pour manipuler les opinions plutôt que de rechercher la vérité. 2.

Absence de fondement éthique : Platon pensait que la rhétorique devait être guidée par des principes éthiques et moraux.

Cependant, les sophistes se concentraient principalement sur la persuasion efficace, indépendamment de toute considération éthique. 3.

Influence sur la démocratie : Platon craignait que la rhétorique sophistique ne soit utilisée pour influencer les décisions politiques dans les démocraties athéniennes.

Il voyait cela comme une menace pour la stabilité et l'intégrité des systèmes politiques. Platon considérait la rhétorique sophistique comme une forme d'art trompeuse car elle manipulait les émotions et les opinions sans nécessairement chercher la vérité ou promouvoir la vertu.

Pour lui, la véritable rhétorique devait être fondée sur la connaissance, la vertu et la recherche de la vérité, plutôt que sur la simple manipulation des discours pour obtenir un avantage.... »