Lamennaiset les débuts du catholicisme social.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
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et les débuts du catholicisme social
La brebis égarée
«L 'union du catholicisme et de la liber
té, écrit Lamennais en 1830, est ce que
les gouvernements craignent le plus et
pardonnent le moins; d'où l'on peut
conclure que dans cette union est la vé
ritable force et, par conséquent, l'ave nir.» L'Avenir, c'est le titre du quotidien
qu'il fonde le 16 octobre 1830, avec, en
épigraphe: «Dieu et Liberté».
Félicité
Robert de La Mennais , né à Saint-Malo, le 19 juin 1 782, d'un père armateur bre
ton, a décidé, après une adolescence dif
ficile , de suivre l'exemple de son frère aî
né , Jean-Marie , un saint prêtre.
Il reçoit
les ordres mineurs en
1808, mais il n'acceptera la prêtrise qu'en 1816, dans
une angoisse profonde.
Nature inquiète,
intransigeante,
il combat énergiquement le gallicanisme dans des écrits rédigés en
collaboration avec son frère .
Dans son
Essai sur l'indifférence en matière de religion (1817-1823), La Mennais expose une apologétique nou
velle, soutenant que la base de la foi catholique est le consentement universel
du genre humain et prescrivant l'obéis
sance absolue au pape.
En ces temps de
réaction catholique, l'ouvrage lui vaut la
célébrité .
Il
se lie avec Chateaubriand ,
de Maistre , Bonald, et collabore à des
journaux ultraroyalistes.
Son ultramon
tanisme entraîne des réactions gallica
nes et certains évêques lui témoignent de
l'hostilité.
En 1825, dans
De la religion
considérée dans ses rapports avec l'ordre politique et social, il attaque la «Déclaration des Quatre Articles» de
1682, prône la séparation de l'Eglise
1782-1854
gallicane et de l'Etat, se pose alors en
adversaire de la monarchie et demande
l'union du catholicisme et du libéralis
me.
Il forme des disciples et, entraîné
vers la démocratie ,
il applaudit à la ré
volution de Juillet.
Les excès des opi
nions qu'il a émises dans
L'A venir, où il souhaite voir l'Eglise se mettre au servi
ce de la libération des peuples, lui aliè
nent l'épiscopat , et le journal disparaît le 15 novembre 1831.
A vec ses amis Lacordaire et Montalem
bert,
il va à Rome pour solliciter l'arbi
trage du pape, mais Grégoire XVI con
damne implicitement ses thèses dans
l'encyclique
Mirari vos (15 août 1832) ,
puis les brûlantes Paroles d'un croyant (avril 1834) dans Singulari nos (25 juin
1834).
Ayant rompu avec Rome et
renoncé
à l'exercice du sacerdoce, se fai sant appeler Lamennais, il se lance avec
fièvre dans l'action libérale.
Il publie
tour
à tour Le Livre du peuple (1837) , L'Esclavage moderne (1839), Le Pays et le gouvernement ( 1840), pamphlet
contre Louis-Philippe sanctionné par· une peine de prison, mais son influence
décroît.
Elu député en 1848, il siège à l'extrême gauche, se retire de toute acti
v ité politique après le 2-Décembre et
meurt à Paris le 27 février 1854.
Esprit
exalté, excessif, il n'en a pas moins été
un précurseur du catholicisme social.
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