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Lamarck

Publié le 15/05/2020

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« Jean-Baptiste de Monet, dit Lamarck, onzième enfant d'une famille d'aristocrates ruinés, était destiné auxordres mais il opta pour les armes à la mort de son père (1760).

Il participa à la guerre de Sept Ans etquitta l'armée en 1766 pour raisons de santé.

Il se consacra alors à l'histoire naturelle.

Sa Flore françaiseimpressionna le naturaliste Buffon : il fut nommé botaniste du roi, ce qui lui offrait une rente et lapossibilité de voyager pour recueillir des spécimens.

Après la Révolution, il devint professeur de zoologieau Muséum d'histoire naturelle.

Il spécialisa ses recherches sur les invertébrés que Linné n'avait pas pu -ou n'avait pas eu le temps - de classifier correctement.

Lamarck publia entre 1815 et 1822 un ouvrage ensept volumes, Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, dans lequel il répertoria un grand nombre decrustacés, d'échinodermes, d'insectes et d'arachnides ; le premier volume présentait sa conceptiondétaillée de l'évolution du règne animal.

Le mérite de Lamarck fut de fournir une théorie cohérenteexpliquant pourquoi les espèces végétales et animales n'étaient pas figées : l'environnement crée lanécessité du changement, lequel se transmet héréditairement.

Il se trompa néanmoins en affirmantl'hérédité des caractères acquis.

Ses idées, souvent mal interprétées ou ridiculisées par ceux qui n'avaientpas lu ni compris son travail, influencèrent fortement Darwin.

Le lamarckisme se réfère de nos jours àl'héritage des caractéristiques acquises pendant la vie des parents. Lamarck (1744-1829) Premières théories sur l'hérédité.

Jean-Baptiste Lamarck naît le 1er août 1744 à Bazentin dans le nord de la France.Il embrasse d'abord la carrière des armes, mais il s'en détourne ensuite pour se consacrer à l'étude de la médecineet de la botanique.

Au XVIIIe siècle, c'est Buffon qui fait autorité en matière de sciences naturelles; il remarque viteles dons scientifiques de Lamarck et le prend sous sa protection.

En effet, ce dernier vient d'imaginer une nouvelleet ingénieuse classification des plantes; il écrit une étude sur la Flore française qui est imprimée grâce à Buffon.Celui-ci n'hésite pas à confier à Lamarck l'éducation de son fils en matière de botanique, preuve supplémentaire desa confiance.Entre 1781 et 1782, Lamarck fait plusieurs voyages d'études en Hollande, en Allemagne et en Hongrie.

D'après sesobservations personnelles, il rédige un Dictionnaire de botanique.

Grâce à Buffon encore, il obtient le poste modestemais sûr de garde des herbiers du cabinet du roi.Lamarck doit attendre la Révolution pour devenir professeur d'histoire des animaux à sang blanc au Muséumd'histoire naturelle qu'on vient de réorganiser.

Poursuivant ses recherches, notamment sur la faune et les fossiles, ilremplace l'appellation «animaux à sang blanc» par celle d'«animaux sans vertèbres».

Examinant les coquilles et lespolypiers fossiles, il est amené, par comparaison, à concevoir l'hypothèse révolutionnaire du «transformisme» desespèces, c'est-à-dire de la mutation de celles-ci au cours des âges.

Dans sa vieillesse, Lamarck a la tristesse deperdre la vue.

Lui, si fidèle observateur de la nature, ne peut plus travailler.

Ce malheur n'est d'ailleurs pas venuseul: au cours de sa longue vie, Lamarck a connu trois fois le veuvage et a dû élever huit enfants dans les piresconditions matérielles.

En effet, son génie est resté très longtemps méconnu et, pendant un siècle, c'est Darwin quihéritera de sa gloire.

Après sa mort, en 1829, ses filles sont privées de ressources: elles doivent vendre son fameuxherbier, ses meubles et même ses livres. L'HISTOIRE VIVANTE Dans Philosophie zoologique, paru en 1809, figure l'exposé des lois et du système qui recevra le nom de«lamarckisme».

Ce dernier professe que, chez tout être vivant non encore parvenu au terme de son développement,les organes et les membres fréquemment utilisés se fortifient; en revanche, ceux qui restent inemployés finissentpar s'atrophier ou par disparaître.

Lamarck admet aussi l'hérédité des caractères acquis, c'est-à-dire que tout ceque les êtres vivants ont acquis au cours de leur évolution finit par se transmettre à leurs descendants.. »

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