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L'alimentation au Moyen Age

Publié le 16/05/2020

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« L'alimentation au Moyen Age Au Moyen Age, la situation alimentaire est très fluctuante.

Les rendements étant médiocres et les possibilités destockage insuffisantes, la disette, sinon la famine, menace souvent, ce qui est préoccupant au sein d'une sociétésoumise dans sa grande majorité au manque de confort, aux atteintes du froid et aux efforts physiques.L'approvisionnement dépend du caprice des saisons; les soudures sont difficiles.

Les inégalités sociales ajoutent àcette instabilité: les classes dominantes disposent de rations bien plus copieuses que celles du petit peuple; cettedifférence est, avec celle du vêtement, le reflet le plus net des constrastes sociaux.

A Paris, au IXe siècle, lesmoines de Saint-Germain-des-Prés ont droit, chaque jour, à 2 kg de pain et à 1,5 l de vin; ils consomment en toutprès de 7000 calories!L'équilibre alimentaire laisse aussi beaucoup à désirer.

La nourriture de base est surtout faite de céréales, bouilliesou panifiées; le pain, de seigle pour les pauvres, de froment pour les plus riches, se coupe en larges tranches tenantlieu d'assiettes.

Un tel régime offre donc un excès de glucides.

Sur le pain, on dispose de la viande, généralement duporc salé.

On consomme aussi du poisson, salé lui aussi, notamment pendant les périodes d'abstinence comme lecarême.

Les légumes sont peu variés; les choux dominent, surtout sous forme de soupe.

Les vitamines sont doncrares, sauf, paradoxalement, pour les plus pauvres qui pratiquent la cueillette dans les bois.La qualité gastronomique des repas est également faible: le pain, le porc salé, la venaison même, chez les nobles,sont monotones et insipides.

On consomme beaucoup de vin, car on ne connaît pas d'autre excitant, et on méprisele cidre et la bière.

Mais la teneur alcoolique de ce vin est faible et on sait mal le conserver.

On ne peut donc varierles menus qu'en multipliant les condiments et en les utilisant massivement, comme l'ail, l'oignon, le poivre.

On obtientainsi des saveurs violentes que l'on fait alterner au long des repas, du moins chez les riches.

Comme édulcorant, onne dispose que du miel.Toutefois, à la fin du Moyen Age, période pourtant fertile en calamités, le régime semble s'améliorer chez les nobleset les bourgeois: on consomme plus de viande, de produits laitiers et de fruits.

Mais les pauvres continuent deconsacrer au pain les trois quarts de leur revenu, tout au moins quand il ne manque pas!. »

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