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L'AFGHANISTAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 10/09/2020

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« L'AFGHANISTAN AU XXe SIÈCLE L'Afghanistan est né, au XVIIIe siècle, de la décomposition des empires persan et moghol, dont les confédérations tribales pachtounes Ghilzai puis Durrani, en forte croissance démographique, ont profité pour s’imposer aux ethnies voisines (Tadjiks, Ouzbeks, Hazaras, etc.).

Les Britanniques renoncent à coloniser l’Afghanistan après deux échecs cinglants (1839-1842 et 1878-1880), mais imposent leur protectorat jusqu’en 1919, quand, à l’issue d’un bref affrontement, l’Afghanistan acquiert une pleine reconnaissance internationale. La stabilisation du territoire afghan à la fin du XIXe siècle tient largement au rôle des impérialismes britannique et russe, qui ont fait de celui-ci un « État tampon », en délimitant ses frontières par une série d’accords internationaux.

Ces tracés, souvent effectués dans une optique purement militaire, ont notamment entraîné la division des tribus pachtounes entre l’Empire britannique et le royaume de Kaboul, ce qui sera à l’origine des revendications afghanes sur les territoires frontaliers appartenant aujourd’hui au Pakistan.

Du fait de sa position géographique et de sa faiblesse militaire, l’Afghanistan a adopté une position de stricte neutralité, de son indépendance jusqu’au coup d’État communiste de 1978. Tentatives de modernisation. L’histoire politique de l’Afghanistan au XXe siècle est marquée par la construction de l’État, ébauchée par Abdul Rahman Khan (1880-1901), et par des tentatives, généralement contrariées, pour moderniser le pays.

Ainsi, le roi Amanoullah (1919-1929) tente de transformer son pays à marche forcée, sur le modèle turc kémaliste, mais se heurte à l’opposition conservatrice des religieux.

Ceux-ci jouent un rôle décisif dans la révolte tribale de 1929 qui entraîne l’abdication d’Amanoullah et l’occupation, durant quelques mois, de la capitale par un fondamentaliste tadjik, Habiboullah, avant le rétablissement d’une nouvelle dynastie pachtoune en 1930 avec Nader Shah (1929-1933).

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le contexte de la Guerre froide, l’Afghanistan joue sur la concurrence entre l’Est et l’Ouest pour obtenir les financements nécessaires à son développement.

Dès lors, la modernisation est principalement orientée vers les grands travaux, qui satisfont les donateurs, au détriment de la petite agriculture, pourtant essentielle dans un pays à 90 % rural.

Les résultats sont plus probants dans le domaine militaire, où la mécanisation permet à l’État de réprimer les révoltes tribales à partir des années 1950. Cependant, les accords de coopération militaire avec l’URSS, signés en 1955, marquent le début de l’infiltration soviétique dans l’armée afghane.

Par ailleurs, l’aide internationale permet le développement du système éducatif. Celui-ci favorise une rupture culturelle entre les élites urbaines éduquées et la population rurale. La monarchie constitutionnelle, mise en place en 1966 par le roi Zâher (1933-1973), permet une relative ouverture politique et notamment l’élection d’un Parlement, même si les partis ne sont pas autorisés.

Cependant, le système politique afghan entre dans une phase d’instabilité en raison des revendications des jeunes étudiants politisés, islamistes, communistes ou maoïstes, peu nombreux, mais organisés.

Le régime est par ailleurs discrédité par son inefficacité, patente lors de la sécheresse de 1972.

Le coup d’État d’Ali Muhammad Daoud (1909-1978), en 1973, installe un régime centralisateur et autoritaire, qui réprimera durement l’opposition libérale et islamiste.

D’abord allié aux communistes, A.

M.

Daoud réoriente ensuite sa politique intérieure, en. »

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