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L'affaire du radeau de «La Méduse»Un scandale public.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'affaire du radeau de «La Méduse» Un scandale public Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur le banc d' Arguin, à 40 lieues de la côte africaine, à la suite d'une erreur de navigation de Chauma­ reix, son capitaine.

La Méduse transporte 400 marins et soldats chargés de reprendre possession des comptoirs français du Sénégal, resti­ tués par l'Angleterre en application du traité de Paris.

Les canots ne sont pas assez nombreux pour accueillir les nau­ fragés et l'on doit assembler un vaste radeau où prennent place 149 person­ nes.

Cette embarcation de fortune est prise en remorque par les canots jus­ qu'au moment où les officiers décident de l'abandonner à son sort et larguent l'amarre.

Le désespoir et la colère des naufragés se retournent contre les quelques nota­ bles et officiers embarqués sur le radeau qui dérive.

La chaleur torride, la faim et la soif sèment la mort.

Des scènes atro­ ces se déroulent; les survivants sont ré­ duits à se nourrir de la chair des morts.

Au bout de douze jours, une voile appa­ raît enfin: c'est le brick L'Argus; il ne recueille que 15 rescapés.

La relation de l'aventure, publiée par l'ingénieur Cor­ réard et le médecin Savigny, suscite une intense émotion en France.

Le compor­ tement honteux des officiers rejaillit sur la marine royale et le gouvernement.

Le pathétique de l'aventure séduit le peintre Géricault qui trouve là un sujet à sa mesure.

Au-delà de l'événement d'actualité, l'artiste s'attache à peindre la grandeur et la détresse de l'homme.

Il 1816-1819 réunit une vaste documentation et déci­ de de représenter le radeau au moment où apparaît la voile salvatrice.

Par souci de réalisme, il réalise une maquette, étu­ die dans les hôpitaux les expressions d'agonisants ou de cadavres et introduit dans sa composition les traits des survi­ vants.

L'immense toile est présentée au Salon de 1819.

Les autorités y voient un acte d'accusation.

On impose un titre qui ne fait pas allusion à La Méduse: «Scène de naufrage)).

Louis XVIII tente d'apai­ ser la colère des ultras par un bon mot: «Voilà, Monsieur Géricault, un naufra­ ge qui ne fera pas celui de son auteur.)) Mais la presse monarchiste éreinte le peintre, tandis que les libéraux élargis­ sent la signification de l'œuvre: on y voit «la lutte de la patrie impuissante, le dé­ sarroi d'une génération sans guide)).

Dans ce tumulte, la nouveauté de l'œuvre, véritable manifeste de la peintu­ re romantique, passe au second plan.

Ce n'est qu'après la mort du peintre que la toile entre au musée du Louvre auquel elle était destinée. 2 / 2. »

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