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LACAN (Jacques)

Publié le 06/12/2021

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LACAN (Jacques) _________________________________________________

Né en 1901 à Paris, il a proposé une nouvelle lecture de Freud. La découverte de Freud est pour lui « celle du champ des incidences, en la nature de l'homme de ses relations à l'ordre symbolique, et la remontée de leur sens jusqu'aux constantes les plus radicales de la symbolisation dans l'être «. Cette relecture a pour conséquence une nouvelle conception de l'analyse qui, après l'exclusion de la Société internationale de Psychanalyse, a entraîné Lacan à fonder l'École freudienne de Paris (1963) ; pour le malade, la cure est une relation privilégiée à l'autre (l'analyste) qui en se taisant laisse advenir sa parole (1). Elle débouche sur une conception neuve de l'inconscient exposée dans de nombreux articles (réunis en 1966 sous le titre Écrits) lors de séminaires (dont la publication par J.A. Miller a commencé en 1973 par le Livre XI : Les Quatre Concepts fonda­mentaux de la psychanalyse), et lors d'une apparition à l'O. R. T. F. (dont le texte est paru en 1973 sous le titre Télévision). Lacan est mort en 1981.

Il n'y a d'inconscient que chez l'être parlant ; l'inconscient est structuré comme un langage. Mais son instance n'est pas l'intention signifiante, la signification, c'est la lettre même, le signifiant (qui peut être un mot, une image, mais aussi un fantasme, un silence, un mensonge). En découvrant les déplacements incessants de signifiants dans lesquels il pensait que s'exprimait le désir dans le rêve ou la névrose, Freud a découvert ce que Lacan nomme l'ordre symbolique, et dont la loi est d'assujettir les sujets à son automatisme. Il s'ensuit que pour autant qu'il se saisit lui-même et agit, le sujet dépend de l'ordre symbolique ; il convient alors de comprendre comment se constitue le moi du sujet dans la relation spéculaire à l'autre (stade du miroir) par une suite d'identifications d'ordre imaginaire. La subjec­tivité est située dans l'articulation du symbolique, de l'imagi­naire et du réel ; elle est située par l'intersubjectivité parce que le langage où elle se trouve est le lieu de la communi­cation. Réalisé dans le discours qui « court comme le furet de bouche en bouche «, le langage « donne à l'acte du sujet qui en reçoit le message le sens qui fait de cet acte un acte de son histoire et lui donne sa vérité «. Dans notre langage,


notre message nous vient de l'Autre, (c'est-à-dire à la diffé­rence de cet autre qu'est autrui, de ce dont l'altérité n'est susceptible d'aucune identification). Le langage (seul médium dont dispose la psychanalyse) communique toujours : « L'inconscient est cette partie du discours concret en tant que transindividuel, qui fait défaut à la disposition du sujet pour rétablir la continuité de son discours conscient. «

 

1. u La guérison, c'est une demande qui part de la voix du souffrant, d'un qui souffre de son corps ou de sa pensée. L'étonnant est qu'il y ait réponse, et que de tout temps la médecine ait fait mouche par des mots. «

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