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L'Acadie: La France canadienne.

Publié le 17/05/2020

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Ancienne colonie française du Canada oriental, dont le territoire correspondait approximativement à celui de l'actuelle province canadienne de la Nouvelle-Écosse. Les Français s'y étaient établis en 1604 et avaient fondé en 1605 Port-Royal, qui resta la ville principale. Prétextant que ce pays avait été découvert par John Cabot, l'Angleterre en réclama la possession et des conflits opposèrent vite les colons français et anglais. La reconnaissance des droits de la France sur cette contrée en 1667 n'empêcha pas de nouveaux conflits qui aboutirent à la conquête anglaise en 1710, entérinée par le traité d'Utrecht en 1713. Le refus des 18 000 colons français de prêter serment provoqua en 1755 leur déportation (le « Grand Dérangement ») dans les colonies britanniques d'Amérique du Nord. Certains des survivants furent regroupés en Louisiane et leurs descendants constituent la communauté cajun.

« 1 / 2 L'Acadie La France canadienne En 1498, un Vénitien, Sébastien Cabot, au service de l'Angleterre d'Henri VII, découvre la presqu'île du Canada orien­ tal, appelée aujourd'hui la Nouvelle­ Ecosse.

Celle-ci est abordée également, dès le début du XVI• siècle, par des pê­ cheurs français.

En 1534, le Malouin Jacques Cartier obtient de François I•r la concession des terres situées à l'embouchure du Saint-Laurent.

Des colonisateurs successifs s'y implantent; parmi ceux-ci, le lieutenant de Poutin­ court qui est le véritable fondateur du pays qu'on appelle déjà Acadie ou Cadie.

Poutincourt établit en 1605, sur la baie de Fundy, la ville de Port-Royal.

Les Français entretiennent des relations cordiales avec les Indiens, mais non avec les Anglais qui leur disputent l'exploitation des pêches et des pellete­ ries.

Toutefois, par le traité de Saint­ Germain (1632), Charles Ier d' Angleter­ re renonce à toutes revendications sur les rivages du Saint-Laurent.

En 1667, la Compagnie des Indes orientales est chargée d'exploiter la colonie mais, en 1674, l'Etat en reprend l'administration, ce qui ramène la tyrannie des bureaux parisiens, l'incurie et le désordre.

L'Aca­ die végète, tandis qu'à côté les colonies britanniques de la Nouvelle-Angleterre prospèrent.

En 1688, profitant de la guerre dite «de la ligue d'Augsbourg», les Anglais lancent une expédition sur l'Acadie qu'ils ont toujours revendiquée.

Les Indiens, alliés des Français, enva­ hissent le New Hampshire et le rava­ gent.

La lutte reprend avec la guerre de la Succession d'Espagne (1702).

Les 1534-1713 Anglais entrent en Acadie et, à leur tour, saccagent le pays (1704).

Attaquée par des forces supérieures en nombre, la capitale acadienne, Port-Royal, capitule le 13 octobre 1710.

Sa garnison reçoit les honneurs de la guerre et l'ordre de retourner en France avec certains colons, la majorité de ceux-ci restant sur place.

Au début, les vainqueurs les trai­ tent correctement.

Ils baptisent leur con­ quête Nouvelle-Ecosse et la capitale Port-Royal devient Annapolis Royal en l'honneur de la reine Anne.

En 1713, au traité d'Utrecht, la France reconnaît à l'Angleterre la possession de Terre­ Neuve, de la baie d'Hudson et de l'Aca­ die.

Malgré cet acte officiel, les Aca­ diens refusent de prêter serment au roi d'Angleterre.

On les appelle les «Fran­ çais neutres» et ils sont dispensés de porter les armes.

Cependant, leur enten­ te avec les Indiens qui attaquent les gar­ nisons britanniques les rend suspects.

En 1755, embarqués sur des navires de guerre, 18 000 Acadiens réfractaires au serment d'allégeance sont dispersés dans les colonies anglaises d'Amérique du Nord.

C'est le «Grand Dérange­ ment», dont quelques victimes rejoi­ gnent la Louisiane française où ils font souche. 2 / 2. »

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