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L'abbaye de Saint-Denis:Panthéon des rois de France.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'abbaye de Saint-Denis Panthéon des rois de France Les origines de l'abbaye de Saint-Denis sont obscures.

Vers 625, une commu­ nauté monastique est attestée en cet endroit.

Au III• siècle, selon la tradition, saint Denis, premier évêque de Paris, s'y serait définitivement arrêté en portant sa tête et venant de Montmartre où il avait été décapité.

Mais Dagobert, roi de 629 à 639, passe pour le véritable fondateur du monastère auquel il fait de généreu­ ses donations avant d'y mourir et d'y être enseveli, comme le seront la plupart de ses successeurs.

Un siècle plus tard, Pépin le Bref entame la construction d'une nouvelle église; il y reçoit, en 754, l'onction royale des mains du pape Etienne II.

Le nouvel édifice est terminé sous Charlemagne et consacré en sa présence en 7i5; des fouilles ont permis d'en retrouver les caractéristiques essen­ tielles.

Au Ix• siècle, l'abbaye est proté­ gée contre les Normands par un château destiné également à couvrir Paris.

La paix revenue, on ajoute un clocher­ porche en avant de l'église.

En 1122, Suger est élu abbé de Saint­ Denis; il est l'ami du roi Louis VI et le conseiller de Louis VII qui le nomme ré­ gent du royaume avant de partir pour la deuxième croisade.

Fort de l'appui royal, bon administrateur, Suger entre­ prend la reconstruction de l'abbatiale.

Avant 113 7, on commence par rebâtir la façade occidentale; elle est terminée dès juin 1140.

Aussitôt, on pose la pre­ mière pierre du chevet et, quatre ans plus tard, le chœur est consacré en pré­ sence du roi Louis VII.

Ces deux parties du monument tiennent une place pri­ mordiale dans l'histoire de l'architecture VIlle- XIIe siècle religieuse; pour la première fois en effet, on applique à un édifice français impor­ tant les recettes du nouvel art gothique.

Les croisées d'ogives de facture encore maladroite ne sont pas un simple parti architectural, mais procèdent d'une volonté délibérée d'alléger l'édifice afin de pouvoir l'ouvrir davantage sur l'exté­ rieur: Suger tient en effet la lumière pour le lien parfait entre l'homme et Dieu, pour le véhicule de la grâce et de la priè­ re.

En même temps, pour le portail, Suger conçoit une iconographie nouvel­ le qui, renonçant à figurer des monstres ou de terrifiantes effigies, cherche plutôt à exprimer ce qu'il y a d'humain dans les mystères chrétiens.

L'abbé n'a pas le temps de rebâtir l'ancienne nef qui n'est réalisée qu'au milieu du XIII• siècle, en plein apogée du style gothique, par le cé­ lèbre architecte Pierre de Montreuil.

L'abbatiale continuera d'accueillir les dépouilles des rois et des reines de Fran­ ce jusqu'à la fin de la monarchie.

Elle aura donc à subir la fureur des révolu­ tionnaires; elle souffrira ensuite de res­ taurations excessives ou fantaisistes: elle n'en demeure pas moins l'un des grands monuments français du Moyen Age.

Les anciens bâtiments monastiques abritent, depuis Napoléon, une maison d'éducation pour les filles des dignitaires de la Légion d'honneur. 2 / 2. »

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