La vision

« La vision Les connaissances que 1 'homme possède de la vision sont fondées sur l'idée élémentaire que l'oeil est un système capable de former des images.

Quelle que soit l'impor­ tance des variations que connaît l'appareil de la vision dans les différentes espèces animales, le processus peut toujours être ramené à la pénétration dans l'oeil d'un rayon lumineux porteur d'une information sur l'objet qui l'a reflété.

Tous les systèmes biologiques de l'oeil sont alors coordonnés pour focaliser la lumière sur sa fa­ ce postérieure, ou rétine, à la manière d'un appareil photographique qui permet de régler la netteté de l'image sur le film.

Mais former une image nette n'est pas si sim­ ple.

Dans l'oeil humain, les fonctions de contrôle et de mise au point sont assurées par une série de composantes biologiques délicates d'une telle précision et souplesse d'adaptation que, par comparaison, l'appareil photo­ graphique le plus perfectionné semble un jouet d'enfant.

La quantité de lumière entrant dans l'oeil est contrôlée par l'iris.

L'iris est en fait un diaphragme circulaire com­ posé de fibres musculaires rayonnantes.

Par ses dilata­ tions ou ses contractions, il laisse passer plus ou moins de lumière à travers l'ouverture située en son centre- la pu­ pille -de sorte que l'image qui se forme sur la rétine pos­ sède une intensité optimale.

Le système de mise au point de l'oeil compte quatre élé­ ments essentiels: la cornée, un fluide appelé humeur aqueuse, le cristallin et une substance ayant la consistan­ ce d'une gelée, l'humeur vitrée.

La cornée est une mem­ brane transparente et bombée recouvrant la partie anté­ rieure de l'oeil qui dévie la lumière sous forme de rayons convergents.

Ensuite, la lumière passe au travers Ci·dessous: L'oeil humain dans son orbite osseuse.

Des muscles relient la couche extérieure du globe oculaire, permettant à l'oeil de se mou voi r dans de nombreuses directions.

Un affaiblissement de ces muscles peut être la cause d'une mauvaise vue.

orbite osseuse muscle droit interne muscle releveur de la paupière supérieure nerf optique Ci-dessus: Vue de l'oeil humain à l'ophtalmoscope.

On aperçoit la ta­ che jaune visible dans l'iris avec les vaisseaux sanguins de la rétine, ainsi que le point aveugle où les vaisseaux et les nerfs sortent du globe oculai­ re.

L'iris est un diaphragme qui laisse passer la quantité de lumière exacte.

La rétine transforme les images en signaux destinés au cerveau.

de l'humeur aqueuse qui irrigue la partie de l'oeil située entre la cornée et l'iris.

Mais le travaille plus important est effectué par le cristallin, se trouvant directement der­ rière l'iris.

Le cristallin, dont la taille et la forme sont cel­ les d'une petite fève, est constitué de plus de deux mille couches de tissus.

Il est d'une élascticité remarquable, et des petits muscles extérieurs modifient sa forme pour fai­ re la mise au point corre.cte de l'image sur la rétine, qu'il s'agisse de l'image d'un objet distant de quelques centi­ mètres ou de plusieurs kilomètres.

Ces adaptations ont lieu instantanément.

Une fois qu'elle a traversé l'humeur vitrée, la lumière concentrée frappe la ·rétine.

Ici, des cellules photosen­ sibles convertissent l'énergie lumineuse en impulsions électriques infinitésimales qui sont transportées vers le cerveau par le nerf optique.

L'information reçue sera alors décodée en fonction de détails tels que le format, la couleur, la distance et la lecture dont l'ensemble consti­ tue le sens de la vision.

De plus, l'image formée sur la ré­ tine est renversée, comme sur la plaque photographique, mais, par miracle, notre cerveau corrige tous ces défauts de principe (mais non les autres).

Le fonctionnement de l'oeil est complété par d'autres dis­ positifs de protection et de manipulation.

Il peut être pointé dans différentes directions par six muscles exté­ rieurs attachés aux parois de l'orbite osseuse qui le protè­ gent.

La partie antérieure de la cornée est nettoyée par un flux constant de larmes produites par des glandes, et la paupière a pour double fonction de protéger l'oeil des particules de poussière et de fermer l'oeil aux stimula­ tions extérieures pour faciliter le sommeil.

Bien que l'oeil soit un organe aux possibilités étonnantes, il lui arrive pourtant de ne pas toujours fonctionner par­ faitement.

Les déficiences les plus courantes concernent le plus souvent la mise au point et sont dues à des défauts. »