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LA TURQUIE AU XXe SIÈCLE

Publié le 27/09/2020

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« Article encyclopédique LA TURQUIE AU XXe SIÈCLE Lorsque s’ouvre le xxe siècle, l’Empire ottoman poursuit son déclin ; la colonisation européenne s’est emparée de l’essentiel de ses possessions africaines, et les peuples des Balkans, à la suite de la Grèce (1830), ont accédé les uns après les autres à l’indépendance.

À la fin du règne d’Abdulhamid II (1876-1909), la révolution des Jeunes-Turcs (1908) instaure une monarchie constitutionnelle mais ne parvient pas à freiner la désagrégation : la Libye (conquête italienne, 1911-1912), puis les Balkans (première guerre balkanique, 1912-1913) sont perdus. Engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des puissances centrales, l’Empire peut résister à l’assaut des Alliés aux Dardanelles (1915) grâce à l’énergie du général Mustafa Kemal, futur Atatürk.

La même année, en avril, est organisé le massacre systématique des Arméniens, accusés d’entente avec les Russes qui pénètrent en Anatolie orientale ; le génocide des Arméniens, qui fait plusieurs centaines de milliers de victimes, sera tout au long du siècle nié par la Turquie.

Vaincu comme les autres puissances centrales, l’Empire doit dissoudre son armée, placer les Détroits et tous ses équipements militaires sous le contrôle des Alliés, et reconnaître à ces derniers un droit d’occupation militaire. La fin de l’Empire ottoman. Cette humiliation provoque un sursaut militaire et politique, conduit par M. Kemal.

Rompant avec le pouvoir, refusant de reconnaître l’autorité des occupants alliés, il débarque à Samsun le 19 mai 1919 et s’allie avec les autorités locales d’Anatolie ; lors des congrès d’Erzurum et de Sivas (juillet-septembre 1919), les grands principes de la souveraineté nationale sont posés, et M.

Kemal devient président d’une délégation qui rompt avec Constantinople.

Le 23 avril 1920, une Assemblée nationale est proclamée à Ankara et prépare une Constitution, promulguée en janvier 1921.

Entre-temps, le gouvernement de Constantinople signe le traité de Sèvres (août 1920) qui devait partager l’Anatolie entre les vainqueurs. Avec une armée réorganisée, M.

Kemal engage alors une contre-offensive en direction de l’Arménie au nord-est, de l’armée d’occupation française au sud-est, et de l’armée grecque, qui a envahi l’Anatolie de l’Ouest en 1919.

Ces combats aboutissent le 9 septembre 1922 à la prise d’Izmir et à la défaite totale des Grecs.

Les populations musulmanes des Balkans sont « échangées » contre les populations orthodoxes d’Anatolie, ce qui fait de la nouvelle Turquie un pays presque exclusivement musulman.

Un nouveau traité est signé à Lausanne en 1923, rendant à cette nouvelle Turquie la totalité de l’Anatolie et la Thrace orientale.

La République est proclamée le 29 octobre 1923. Occidentalisation et laïcisation. La révolution kémaliste et le régime de parti unique (CHP, Parti républicain du peuple) transforment le pays par des mesures d’occidentalisation et de laïcisation : abolition du califat, émancipation des femmes, promulgation d’un Code civil et d’un Code pénal fondés sur des modèles européens, réforme vestimentaire (à l’occidentale), abolition des confréries religieuses, adoption. »

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