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La tragédie

Publié le 18/05/2020

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« La tragédie Le tragique n'est certes pas l'apanage de la tragédie, il peut se retrouver dans la nouvelle ou dans le roman par exemple.

À l'inverse, i 1 existe des tragédies sans tragique, à 1 'instar de !'Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze ou de Cinna de Corneille.

Malgré tout, la tragédie est le lieu privilégié où se déploie l'inspiration tragique.

Est tragique le malheur qui s'abat sur un homme qu'accable la fatalité.

Cette fatalité résulte soit de la volonté des dieux, soit de la démesure des hommes.

Souvent, une passion funeste, un caractère inhumain provoquent l'événement tragique.

À vrai dire, l'essence du tragique réside moins dans la fatalité en action que dans la liberté sans espoir, qui fait la condition humaine.

Dans le théâtre contemporain, bien souvent, c'est l'absence ou le silence des dieux, et non leur volonté, qui est tragique.

Les hommes demeurent seuls, et c'est de l'existence même, au creux de la nausée, que surgit le sentiment tragique.

La tragédie antique est la source de la tradition française du genre.

Elle fleurit notamment avec les trois grands poètes grecs, Esch y le (525-456 ), Sophocle ( 495-406) et Euripide (480-407).

S'inspirant en général de légendes mythologiques, la tragédie grecque s'inscrit résolument dans un cadre civique et religieux.

Les situations mises en scène mettent en conflit (agôn) les hommes et les dieux, et donnent lieu à des débats sur la guerre et la paix, sur la loi (nomos), sur la faute (hamartia), la démesure (hybris), la folie (atê), la malveillance des dieux (phtonos).

Dans l'ordre se succèdent le prologue, l'entrée du chœur (parodos), puis les moments dramatiques (épisodes) alternent avec les moments lyriques* (stasima), avant les derniers mots du chœur (exodos).

Les dialogues en vers sont prononcés par des acteurs masculins, portant masques et cothurnes (chaussures à semelles très épaisses).

Au XVI' siècle, la tragédie renaissante s'inspire de la tradition grecque ou romaine (notamment du dramaturge latin Sénèque), de la mythologie, de l'histoire sainte ou de l'histoire nationale.

Elle se développe en longs discours, éloquents et majestueux.

L'action dramatique cède le pas au verbe poétique, qui déplore avec faste les vicissitudes de la fortune et le malheur des temps.

Citons entre autres la Cléopâtre de Jodelle ( 1552), les Tragédies saintes de Louis Desmasures, Saül le furieux de Jean de La Taille, !'Antigone et Les Juives de Garnier, La Guisiade de Pierre Matthieu, La Mort d'Henri IV de Billard de Courgenay.. »

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